Lemlih 10 Posted February 15, 2016 Partager Posted February 15, 2016 Réclamée par Rabat, la réouverture des frontières avec le Maroc divise les partis politiques en Algérie. Si l’opposition se montre favorable, les partis du pouvoir préfèrent se ranger derrière la position officielle du gouvernement. En appelant publiquement samedi 13 février à la réouverture de ces frontières fermées depuis 1994, Mohcine Bellabas a relancé le débat sur cette question qui empoisonne les relations entre l’Algérie et le Maroc. Le président du RCD pense qu’il n’y a pas de lien entre la fermeture des frontières et le conflit au Sahara occidental, contrairement à Nicolas Sarkozy. « Ce n’est pas le conflit du Sahara occidental qui était à l’origine de la fermeture des frontières mais un attentat terroriste à Marrakech (1994) », explique-t-il dans une déclaration à TSA, ce dimanche 14 février. Des problèmes beaucoup plus importants se sont posés entre l’Algérie et le Maroc sans que cela aboutisse à la fermeture des frontières, rappelle le président du RCD. Il cite la guerre des sables de 1963 et l’éclatement de la crise du Sahara occidental en 1975. « Ce dernier problème a provoqué une fermeture des frontières mais momentanée. Et le problème du Sahara occidental est pris en charge par les Nations unies », estime-t-il. L’importance du « coût de la non-construction du Maghreb » Sans se prononcer directement sur cette question, le FFS plaide pour la construction du grand Maghreb. Il estime qu’il est nécessaire d’aborder « le problème dans sa globalité » et de se poser la question sur le « coût de la non- construction du Maghreb qui pénalise tous les peuples de la région ». « Face à un environnement régional et international de plus en plus hostile et périlleux, et devant un monde où les ensembles régionaux se multiplient, il est irresponsable, voire suicidaire de ne pas s’engager sur la voie de la construction du Grand Maghreb », soutient Youcef Aouchiche, chargé de communication du parti. Pour concrétiser cet objectif, il est indispensable de dépasser les « calculs étriqués » et les « visions étroites des pouvoirs en place ». Le « non-sens » de la fermeture des frontières Ce n’est pas le cas du MSP dont la position sur le sujet est claire. Pour le parti islamiste, la fermeture des frontières est « un non-sens », à la fois politique et économique. Elle « porte préjudice aux familles algériennes et marocaines et à leurs droits et favorise la contrebande », déplore Abderrezak Mokri, président du MSP, en rappelant que l’édification d’une union maghrébine est le « souhait » de tous les citoyens de la région. Un souhait partagé par Ahmed Benbitour. « Des circonstances ont fait que les frontières soient fermées mais plus tôt elles s’ouvrent, mieux ça sera pour tous les pays du Maghreb », assure l’ancien chef du gouvernement. « Ce n’est pas une nouvelle revendication mais une vieille idée », assure Abdellah Djaballah, président du Front pour la justice et le développement (FJD). Le retard accusé dans la concrétisation de ce projet d’édification d’une Union maghrébine a eu « un impact négatif sur les États qui partagent cet espace géographique », déplore le leader du FJD. « Tous les pays tentent de construire des ensembles (régionaux) pour peser et faire pression. Nous sommes pour la réouverture des frontières dans un cadre global pour bâtir l’Union du Maghreb arabe », explique Mohamed Douibi, secrétaire général d’Ennahda. « Une question qui concerne le département des Affaires étrangères » Au sein des partis du pouvoir, les différents acteurs préfèrent s’aligner sur la position officielle du gouvernement concernant la réouverture des frontières. Réclamée par Rabat, cette réouverture bute sur le refus d’Alger qui refuse de dissocier cette question des autres dossiers en suspens entre les deux pays. « Nous sommes parmi ceux qui appellent à la construction d’une véritable union maghrébine parce que nous croyons en ces ensembles surtout dans le domaine de l’économie », avance Mohamed Djemeï, chef du groupe parlementaire du FLN. Sauf que la réouverture des frontières avec le Maroc « relève du (département) des Affaires étrangères de l’État », précise-t-il, tout en critiquant le Maroc. « Les frontières sont fermées et le Maroc nous envahit avec la drogue qui constitue un danger sur les générations », fustige toutefois le parlementaire. Même sens de cloche chez le RND. Si le parti d’Ahmed Ouyahia souhaite voir l’émergence d’un grand ensemble maghrébin, il préfère laisser la question des frontières au département de Ramtane Lamamra. « Nous adoptons la position officielle de l’État. Mais nous militons également pour la constitution d’un grand ensemble maghrébin », affirme Seddik Chiheb, porte-parole du RND. TSA Citer Link to post Share on other sites
Ayrod 10 Posted February 16, 2016 Partager Posted February 16, 2016 Désolé fréro,la frontière ne sera jamais ouverte: 1) Les algériens préfèrent les fruits et légumes espagnoles plutôt que les marocaines. 2) 5 généraux algériens rapportent deux fois plus d'argent au Maroc que 3 millions de touristes. N’écoutes pas ce qu'ils disent entre eux,c'est de l'attrape couillons. Citer Link to post Share on other sites
Lemlih 10 Posted February 17, 2016 Author Partager Posted February 17, 2016 Les deux peuples sont amis et il n y'a pas de problemes entre Nous Mais les gens au pouvoir des deux cotés ont des tensions entre eux et ferment les frontières comme des co.ns Citer Link to post Share on other sites
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