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OUF KAMEL DAOUD DEVIENT INTELLIGENT IL SE PREND POUR LE GROUPE DES LUMIERES DES SIECLES DERNIERS


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OUF KAMEL DAOUD DEVIENT INTELLIGENT IL SE PREND POUR LE GROUPE DES LUMIERES DES SIECLES DERNIERS

OUI ALORS IL FAIT DU X

ET DU VOYOURISME IL EST TROP INTELLIGENT

IL A OUBLIER LA PUDEUR

 

Kamel Daoud va arrêter le journalisme

 

http://www.chouf-chouf.com/actualites/kamel-daoud-va-arreter-le-journalisme/

 

PAUVRE TYPE ET TOI TU SERAIS LE VOYEUR

 

 

Après la (nouvelle) polémique déclenchée par sa tribune dans le quotidien français Le monde à la suite des faits survenus durant la Saint-Sylvestre à Cologne, le journaliste Kamel Daoud a annoncé son intention « d’arrêter le journalisme sous peu ». Dans les colonnes du Qotidien d’Oran, Kamel Daoud écrit ainsi, dans une « lettre à un ami » : « Je vais donc m’occuper de littérature et en cela tu as raison. J’arrête le journalisme sous peu. Je vais aller écouter de arbres ou des cœurs. Lire. Restaurer en moi la confiance et la quiétude. Explorer. Non pas abdiquer, mais aller plus loin que le jeu de vagues et des médias. Je me résous à creuser et non déclamer. »

 

Suite à sa tribune dans Le Monde, plusieurs intellectuels s’étaient fendu d’une réponse au journaliste dans le même quotidien à travers laquelle ils lui reprochaient d’ « épouser une islamophobie devenue majoritaire » dans les pays européens et de « recycler les clichés orientalistes les plus éculés ».

 

Kamel Daoud fustige cette réponse et se dit la cible d’un « procès stalinien ». Que des universitaires pétitionnent contre moi aujourd’hui, pour ce texte, je trouve cela immoral parce qu’ils ne vivent pas ma chair, ni ma terre et que je trouve illégitime sinon scandaleux que certains me servent le verdict d’islamophobie à partir de la sécurité et des conforts des capitales de l’Occident et ses terrasses », écrit-il dans sa réponse.

 

 

salut pmat.

 

franchement je ne vois pas ou tu veux en venir avec ce post...

 

si c'est pour décrier les pensées de Kamel Daoud ou de le mette lui personnellement au banc des accusés...

 

Kamel exprime son opinion et de ce point de vue je lui donne entièrement raison.

 

la femme ne vit t-elle pas sous tutelle dans les pays musulmans ?

 

c'est ce qu'il decrit dans cette interview...

 

une saoudienne qui conduit une voiture lui donnerait raison a 100%...

 

LE SAVOIR EST UNE ARME UTILISEZ-LE A BON ESCIENTS...

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Alors je dirai qu'il doit faire du prosélytisme athée...Peut-être que je vais m'y mettre aussi de mon côté! Contre-attaquer et appeler les gens à l'islam...Peut-être que j'aurai du succès. Qu'en penses-tu? :cool:

 

 

Moi je n'ai pas de problème avec ça,tu fais ce que tu veux,du moment que tu ne me dictes pas ma façon de vivre...

Pour notre ami Belkarem,j'espère juste qu'il se porte bien...

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Si Kamel Daoud se retire du journalisme, c'est parce que plusieurs intellectuels français et Beurs l'ont rappelé à l'ordre pour des propos presque racistes contre les Musulmans.

Nuit de Cologne : « Kamel Daoud recycle les clichés orientalistes les plus éculés »

LE MONDE | 11.02.2016

 

Dans une tribune publiée par le journal Le Monde le 31 janvier 2016, le journaliste et écrivain Kamel Daoud propose d’analyser « ce qui s’est passé à Cologne la nuit de la Saint-Sylvestre ». Pourtant, en lieu et place d’une analyse, cet humaniste autoproclamé livre une série de lieux communs navrants sur les réfugiés originaires de pays musulmans.

 

Tout en déclarant vouloir déconstruire les caricatures promues par « la droite et l’extrême droite », l’auteur recycle les clichés orientalistes les plus éculés, de l’islam religion de mort cher à Ernest Renan (1823-1892) à la psychologie des foules arabes de Gustave Le Bon (1841-1931). Loin d’ouvrir sur le débat apaisé et approfondi que requiert la gravité des faits, l’argumentation de Daoud ne fait qu’alimenter les fantasmes islamophobes d’une partie croissante du public européen, sous le prétexte de refuser tout angélisme.

 

Essentialisme

Le texte repose sur trois logiques qui, pour être typiques d’une approche culturaliste que de nombreux chercheurs critiquent depuis quarante ans, n’en restent pas moins dangereuses. Pour commencer, Daoud réduit dans ce texte un espace regroupant plus d’un milliard d’habitants et s’étendant sur plusieurs milliers de kilomètres à une entité homogène, définie par son seul rapport à la religion, « le monde d’Allah ». Tous les hommes y sont prisonniers de Dieu et leurs actes déterminés par un rapport pathologique à la sexualité. Le « monde d’Allah » est celui de la douleur et de la frustration.

 

Certainement marqué par son expérience durant la guerre civile algérienne (1992-1999), Daoud ne s’embarrasse pas de nuances et fait des islamistes les promoteurs de cette logique de mort. En miroir de cette vision asociologique qui crée de toutes pièces un espace inexistant, l’Occident apparaît comme le foyer d’une modernité heureuse et émancipatrice. La réalité des multiples formes d’inégalité et de violences faites aux femmes en Europe et en Amérique du Nord n’est bien sûr pas évoquée. Cet essentialisme radical produit une géographie fantasmée qui oppose un monde de la soumission et de l’aliénation au monde de la libération et de l’éducation.

 

Psychologisation

Kamel Daoud prétend en outre poser un diagnostic sur l’état psychologique des masses musulmanes. Ce faisant, il impute la responsabilité des violences sexuelles à des individus jugés déviants, tout en refusant à ces individus la moindre autonomie, puisque leurs actes sont entièrement déterminés par la religion.

 

Les musulmans apparaissent prisonniers des discours islamistes et réduits à un état de passivité suicidaire (ils sont « zombies » et « kamikazes »). C’est pourquoi selon Daoud, une fois arrivés en Europe, les réfugiés n’ont comme choix que le repli culturel face au déracinement. Et c’est alors que se produit immanquablement le « retour du grégaire », tourné contre la femme, à la fois objet de haine et de désir, et particulièrement contre la femme libérée.

Psychologiser de la sorte les violences sexuelles contribue à produire l’image d’un flot de prédateurs sexuels potentiels, car tous atteints des mêmes maux psychologiques. Pegida n’en demandait pas tant

 

Psychologiser de la sorte les violences sexuelles est doublement problématique. D’une part, c’est effacer les conditions sociales, politiques et économiques qui favorisent ces actes (parlons de l’hébergement des réfugiés ou des conditions d’émigration qui encouragent la prédominance des jeunes hommes). D’autre part, cela contribue à produire l’image d’un flot de prédateurs sexuels potentiels, car tous atteints des mêmes maux psychologiques. Pegida n’en demandait pas tant.

Discipline

« Le réfugié est-il donc sauvage ? », se demande Daoud. S’il répond par la négative, le seul fait de poser une telle question renforce l’idée d’une irréductible altérité. L’amalgame vient peser sur tous les demandeurs d’asile, assimilés à une masse exogène de frustrés et de morts-vivants. N’ayant rien à offrir collectivement aux sociétés occidentales, ils perdent dans le même temps le droit à revendiquer des parcours individuels, des expériences extrêmement diverses et riches.

 

Culturellement inadaptés et psychologiquement déviants, les réfugiés doivent avant toute chose être rééduqués. Car Daoud ne se contente pas de diagnostiquer, il franchit le pas en proposant une recette familière. Selon lui, il faut « offrir l’asile au corps mais aussi convaincre l’âme de changer ». C’est ainsi bien un projet disciplinaire, aux visées à la fois culturelles et psychologiques, qui se dessine. Des valeurs doivent être « imposées » à cette masse malade, à commencer par le respect des femmes.

 

Ce projet est scandaleux, non pas seulement du fait de l’insupportable routine de la mission civilisatrice et de la supériorité des valeurs occidentales qu’il évoque. Au-delà de ce paternaliste colonial, il revient aussi à affirmer, contre « l’angélisme qui va tuer », que la culture déviante de cette masse de musulmans est un danger pour l’Europe. Il équivaut à conditionner l’accueil de personnes qui fuient la guerre et la dévastation. En cela, c’est un discours proprement anti-humaniste, quoi qu’en dise Daoud.

De quoi Daoud est-il le nom ?

Après d’autres écrivains algériens comme Rachid Boudjedra ou Boualem Sansal, Kamel Daoud intervient en tant qu’intellectuel laïque minoritaire dans son pays, en lutte quotidienne contre un puritanisme parfois violent. Dans le contexte européen, il épouse toutefois une islamophobie devenue majoritaire. Derrière son cas, nous nous alarmons de la tendance généralisée dans les sociétés européennes à radicaliser ces violences sexuelles.

 

Nous nous alarmons de la banalisation des discours racistes affublés des oripeaux d’une pensée humaniste qui ne s’est jamais si mal portée. Nous nous alarmons de voir un fait divers gravissime servir d’excuse à des propos et des projets gravissimes. Face à l’ampleur de violences inédites, il faut sans aucun doute se pencher sur les faits, comme le suggère Kamel Daoud. Encore faudrait-il pouvoir le faire sans réactualiser les mêmes sempiternels clichés islamophobes. Le fond de l’air semble l’interdire.

 

Premiers signataires:

Noureddine Amara (historien), Joel Beinin (historien), Houda Ben Hamouda (historienne), Benoît Challand (sociologue), Jocelyne Dakhlia (historienne), Sonia Dayan-Herzbrun (sociologue), Muriam Haleh Davis (historienne), Giulia Fabbiano (anthropologue), Darcie Fontaine (historienne), David Theo Goldberg (philosophe), Ghassan Hage (anthropologue), Laleh Khalili (anthropologue), Tristan Leperlier (sociologue), Nadia Marzouki (politiste), Pascal Ménoret (anthropologue), Stéphanie Pouessel (anthropologue), Elizabeth Shakman Hurd (politiste), Thomas Serres (politiste), Seif Soudani (journaliste).

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/...UxAqPMOB5BT.99

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Il se prend vraiment des airs de messie avec son "sauver l'Humanité"...

 

Kamel DAOUD est devenu raciste contre les musulmans.

Ce n'est pas comme cela qu'on lutte contre l'islamisme.

 

Nuit de Cologne : « Kamel Daoud recycle les clichés orientalistes les plus éculés »

LE MONDE | 11.02.2016

 

Dans une tribune publiée par le journal Le Monde le 31 janvier 2016, le journaliste et écrivain Kamel Daoud propose d’analyser « ce qui s’est passé à Cologne la nuit de la Saint-Sylvestre ». Pourtant, en lieu et place d’une analyse, cet humaniste autoproclamé livre une série de lieux communs navrants sur les réfugiés originaires de pays musulmans.

 

Tout en déclarant vouloir déconstruire les caricatures promues par « la droite et l’extrême droite », l’auteur recycle les clichés orientalistes les plus éculés, de l’islam religion de mort cher à Ernest Renan (1823-1892) à la psychologie des foules arabes de Gustave Le Bon (1841-1931). Loin d’ouvrir sur le débat apaisé et approfondi que requiert la gravité des faits, l’argumentation de Daoud ne fait qu’alimenter les fantasmes islamophobes d’une partie croissante du public européen, sous le prétexte de refuser tout angélisme.

 

Essentialisme

Le texte repose sur trois logiques qui, pour être typiques d’une approche culturaliste que de nombreux chercheurs critiquent depuis quarante ans, n’en restent pas moins dangereuses. Pour commencer, Daoud réduit dans ce texte un espace regroupant plus d’un milliard d’habitants et s’étendant sur plusieurs milliers de kilomètres à une entité homogène, définie par son seul rapport à la religion, « le monde d’Allah ». Tous les hommes y sont prisonniers de Dieu et leurs actes déterminés par un rapport pathologique à la sexualité. Le « monde d’Allah » est celui de la douleur et de la frustration.

 

Certainement marqué par son expérience durant la guerre civile algérienne (1992-1999), Daoud ne s’embarrasse pas de nuances et fait des islamistes les promoteurs de cette logique de mort. En miroir de cette vision asociologique qui crée de toutes pièces un espace inexistant, l’Occident apparaît comme le foyer d’une modernité heureuse et émancipatrice. La réalité des multiples formes d’inégalité et de violences faites aux femmes en Europe et en Amérique du Nord n’est bien sûr pas évoquée. Cet essentialisme radical produit une géographie fantasmée qui oppose un monde de la soumission et de l’aliénation au monde de la libération et de l’éducation.

 

Psychologisation

Kamel Daoud prétend en outre poser un diagnostic sur l’état psychologique des masses musulmanes. Ce faisant, il impute la responsabilité des violences sexuelles à des individus jugés déviants, tout en refusant à ces individus la moindre autonomie, puisque leurs actes sont entièrement déterminés par la religion.

 

Les musulmans apparaissent prisonniers des discours islamistes et réduits à un état de passivité suicidaire (ils sont « zombies » et « kamikazes »). C’est pourquoi selon Daoud, une fois arrivés en Europe, les réfugiés n’ont comme choix que le repli culturel face au déracinement. Et c’est alors que se produit immanquablement le « retour du grégaire », tourné contre la femme, à la fois objet de haine et de désir, et particulièrement contre la femme libérée.

Psychologiser de la sorte les violences sexuelles contribue à produire l’image d’un flot de prédateurs sexuels potentiels, car tous atteints des mêmes maux psychologiques. Pegida n’en demandait pas tant

 

Psychologiser de la sorte les violences sexuelles est doublement problématique. D’une part, c’est effacer les conditions sociales, politiques et économiques qui favorisent ces actes (parlons de l’hébergement des réfugiés ou des conditions d’émigration qui encouragent la prédominance des jeunes hommes). D’autre part, cela contribue à produire l’image d’un flot de prédateurs sexuels potentiels, car tous atteints des mêmes maux psychologiques. Pegida n’en demandait pas tant.

 

Discipline

« Le réfugié est-il donc sauvage ? », se demande Daoud. S’il répond par la négative, le seul fait de poser une telle question renforce l’idée d’une irréductible altérité. L’amalgame vient peser sur tous les demandeurs d’asile, assimilés à une masse exogène de frustrés et de morts-vivants. N’ayant rien à offrir collectivement aux sociétés occidentales, ils perdent dans le même temps le droit à revendiquer des parcours individuels, des expériences extrêmement diverses et riches.

 

Culturellement inadaptés et psychologiquement déviants, les réfugiés doivent avant toute chose être rééduqués. Car Daoud ne se contente pas de diagnostiquer, il franchit le pas en proposant une recette familière. Selon lui, il faut « offrir l’asile au corps mais aussi convaincre l’âme de changer ». C’est ainsi bien un projet disciplinaire, aux visées à la fois culturelles et psychologiques, qui se dessine. Des valeurs doivent être « imposées » à cette masse malade, à commencer par le respect des femmes.

 

Ce projet est scandaleux, non pas seulement du fait de l’insupportable routine de la mission civilisatrice et de la supériorité des valeurs occidentales qu’il évoque. Au-delà de ce paternaliste colonial, il revient aussi à affirmer, contre « l’angélisme qui va tuer », que la culture déviante de cette masse de musulmans est un danger pour l’Europe. Il équivaut à conditionner l’accueil de personnes qui fuient la guerre et la dévastation. En cela, c’est un discours proprement anti-humaniste, quoi qu’en dise Daoud.

 

De quoi Daoud est-il le nom ?

Après d’autres écrivains algériens comme Rachid Boudjedra ou Boualem Sansal, Kamel Daoud intervient en tant qu’intellectuel laïque minoritaire dans son pays, en lutte quotidienne contre un puritanisme parfois violent. Dans le contexte européen, il épouse toutefois une islamophobie devenue majoritaire. Derrière son cas, nous nous alarmons de la tendance généralisée dans les sociétés européennes à radicaliser ces violences sexuelles.

 

Nous nous alarmons de la banalisation des discours racistes affublés des oripeaux d’une pensée humaniste qui ne s’est jamais si mal portée. Nous nous alarmons de voir un fait divers gravissime servir d’excuse à des propos et des projets gravissimes. Face à l’ampleur de violences inédites, il faut sans aucun doute se pencher sur les faits, comme le suggère Kamel Daoud. Encore faudrait-il pouvoir le faire sans réactualiser les mêmes sempiternels clichés islamophobes. Le fond de l’air semble l’interdire.

 

Premiers signataires:

Noureddine Amara (historien), Joel Beinin (historien), Houda Ben Hamouda (historienne), Benoît Challand (sociologue), Jocelyne Dakhlia (historienne), Sonia Dayan-Herzbrun (sociologue), Muriam Haleh Davis (historienne), Giulia Fabbiano (anthropologue), Darcie Fontaine (historienne), David Theo Goldberg (philosophe), Ghassan Hage (anthropologue), Laleh Khalili (anthropologue), Tristan Leperlier (sociologue), Nadia Marzouki (politiste), Pascal Ménoret (anthropologue), Stéphanie Pouessel (anthropologue), Elizabeth Shakman Hurd (politiste), Thomas Serres (politiste), Seif Soudani (journaliste).

 

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avec le niveau médiocre de journalisme algérien c'est le seul journaliste qui te dérange comme par hasard

 

et ne fait de l'esprit ca ne te va pas

 

nous avons de tres bon élément algerien en Algerie en tout

il manque que des vrais responsables

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Moi je n'ai pas de problème avec ça,tu fais ce que tu veux,du moment que tu ne me dictes pas ma façon de vivre...

Pour notre ami Belkarem,j'espère juste qu'il se porte bien...

 

bonjour AL

il a quoi Belkarem

eh belkarem donne nous de tes nouvelles

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Si Kamel Daoud se retire du journalisme, c'est parce que plusieurs intellectuels français et Beurs l'ont rappelé à l'ordre pour des propos presque racistes contre les Musulmans.

Nuit de Cologne : « Kamel Daoud recycle les clichés orientalistes les plus éculés »

LE MONDE | 11.02.2016

 

Dans une tribune publiée par le journal Le Monde le 31 janvier 2016, le journaliste et écrivain Kamel Daoud propose d’analyser « ce qui s’est passé à Cologne la nuit de la Saint-Sylvestre ». Pourtant, en lieu et place d’une analyse, cet humaniste autoproclamé livre une série de lieux communs navrants sur les réfugiés originaires de pays musulmans.

 

Tout en déclarant vouloir déconstruire les caricatures promues par « la droite et l’extrême droite », l’auteur recycle les clichés orientalistes les plus éculés, de l’islam religion de mort cher à Ernest Renan (1823-1892) à la psychologie des foules arabes de Gustave Le Bon (1841-1931). Loin d’ouvrir sur le débat apaisé et approfondi que requiert la gravité des faits, l’argumentation de Daoud ne fait qu’alimenter les fantasmes islamophobes d’une partie croissante du public européen, sous le prétexte de refuser tout angélisme.

 

Essentialisme

Le texte repose sur trois logiques qui, pour être typiques d’une approche culturaliste que de nombreux chercheurs critiquent depuis quarante ans, n’en restent pas moins dangereuses. Pour commencer, Daoud réduit dans ce texte un espace regroupant plus d’un milliard d’habitants et s’étendant sur plusieurs milliers de kilomètres à une entité homogène, définie par son seul rapport à la religion, « le monde d’Allah ». Tous les hommes y sont prisonniers de Dieu et leurs actes déterminés par un rapport pathologique à la sexualité. Le « monde d’Allah » est celui de la douleur et de la frustration.

 

Certainement marqué par son expérience durant la guerre civile algérienne (1992-1999), Daoud ne s’embarrasse pas de nuances et fait des islamistes les promoteurs de cette logique de mort. En miroir de cette vision asociologique qui crée de toutes pièces un espace inexistant, l’Occident apparaît comme le foyer d’une modernité heureuse et émancipatrice. La réalité des multiples formes d’inégalité et de violences faites aux femmes en Europe et en Amérique du Nord n’est bien sûr pas évoquée. Cet essentialisme radical produit une géographie fantasmée qui oppose un monde de la soumission et de l’aliénation au monde de la libération et de l’éducation.

 

Psychologisation

Kamel Daoud prétend en outre poser un diagnostic sur l’état psychologique des masses musulmanes. Ce faisant, il impute la responsabilité des violences sexuelles à des individus jugés déviants, tout en refusant à ces individus la moindre autonomie, puisque leurs actes sont entièrement déterminés par la religion.

 

Les musulmans apparaissent prisonniers des discours islamistes et réduits à un état de passivité suicidaire (ils sont « zombies » et « kamikazes »). C’est pourquoi selon Daoud, une fois arrivés en Europe, les réfugiés n’ont comme choix que le repli culturel face au déracinement. Et c’est alors que se produit immanquablement le « retour du grégaire », tourné contre la femme, à la fois objet de haine et de désir, et particulièrement contre la femme libérée.

Psychologiser de la sorte les violences sexuelles contribue à produire l’image d’un flot de prédateurs sexuels potentiels, car tous atteints des mêmes maux psychologiques. Pegida n’en demandait pas tant

 

Psychologiser de la sorte les violences sexuelles est doublement problématique. D’une part, c’est effacer les conditions sociales, politiques et économiques qui favorisent ces actes (parlons de l’hébergement des réfugiés ou des conditions d’émigration qui encouragent la prédominance des jeunes hommes). D’autre part, cela contribue à produire l’image d’un flot de prédateurs sexuels potentiels, car tous atteints des mêmes maux psychologiques. Pegida n’en demandait pas tant.

Discipline

« Le réfugié est-il donc sauvage ? », se demande Daoud. S’il répond par la négative, le seul fait de poser une telle question renforce l’idée d’une irréductible altérité. L’amalgame vient peser sur tous les demandeurs d’asile, assimilés à une masse exogène de frustrés et de morts-vivants. N’ayant rien à offrir collectivement aux sociétés occidentales, ils perdent dans le même temps le droit à revendiquer des parcours individuels, des expériences extrêmement diverses et riches.

 

Culturellement inadaptés et psychologiquement déviants, les réfugiés doivent avant toute chose être rééduqués. Car Daoud ne se contente pas de diagnostiquer, il franchit le pas en proposant une recette familière. Selon lui, il faut « offrir l’asile au corps mais aussi convaincre l’âme de changer ». C’est ainsi bien un projet disciplinaire, aux visées à la fois culturelles et psychologiques, qui se dessine. Des valeurs doivent être « imposées » à cette masse malade, à commencer par le respect des femmes.

 

Ce projet est scandaleux, non pas seulement du fait de l’insupportable routine de la mission civilisatrice et de la supériorité des valeurs occidentales qu’il évoque. Au-delà de ce paternaliste colonial, il revient aussi à affirmer, contre « l’angélisme qui va tuer », que la culture déviante de cette masse de musulmans est un danger pour l’Europe. Il équivaut à conditionner l’accueil de personnes qui fuient la guerre et la dévastation. En cela, c’est un discours proprement anti-humaniste, quoi qu’en dise Daoud.

De quoi Daoud est-il le nom ?

Après d’autres écrivains algériens comme Rachid Boudjedra ou Boualem Sansal, Kamel Daoud intervient en tant qu’intellectuel laïque minoritaire dans son pays, en lutte quotidienne contre un puritanisme parfois violent. Dans le contexte européen, il épouse toutefois une islamophobie devenue majoritaire. Derrière son cas, nous nous alarmons de la tendance généralisée dans les sociétés européennes à radicaliser ces violences sexuelles.

 

Nous nous alarmons de la banalisation des discours racistes affublés des oripeaux d’une pensée humaniste qui ne s’est jamais si mal portée. Nous nous alarmons de voir un fait divers gravissime servir d’excuse à des propos et des projets gravissimes. Face à l’ampleur de violences inédites, il faut sans aucun doute se pencher sur les faits, comme le suggère Kamel Daoud. Encore faudrait-il pouvoir le faire sans réactualiser les mêmes sempiternels clichés islamophobes. Le fond de l’air semble l’interdire.

 

Premiers signataires:

Noureddine Amara (historien), Joel Beinin (historien), Houda Ben Hamouda (historienne), Benoît Challand (sociologue), Jocelyne Dakhlia (historienne), Sonia Dayan-Herzbrun (sociologue), Muriam Haleh Davis (historienne), Giulia Fabbiano (anthropologue), Darcie Fontaine (historienne), David Theo Goldberg (philosophe), Ghassan Hage (anthropologue), Laleh Khalili (anthropologue), Tristan Leperlier (sociologue), Nadia Marzouki (politiste), Pascal Ménoret (anthropologue), Stéphanie Pouessel (anthropologue), Elizabeth Shakman Hurd (politiste), Thomas Serres (politiste), Seif Soudani (journaliste).

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/...UxAqPMOB5BT.99

Bonjour Zoubir

oui il passe par le biais des ancienne théories de psy

a savoir que fait l'homme et ce qui le pousse A.....

OU AVOIR LU LES AUTRES POUR ENFIN AVOIR DES IDEES QU'IL CROIT NOUS VENDRE CE QUE D'AUTRES SAVENT ET SAVENT QUE BEAUCOUP D'ETAT PRENNENT EN COMPTE POUR FAIRE DES STRATEGES DE GUERRE AINSI QUE DES RECHERCHES POUR ATTRAPER LES NIGAUDS QUE SONT LES HOMMES COMME LE FAIT LA C. I. A. ET BIEN DES PAYS

Et sa rancune envers les musulmans et bien d'autre structures

on dirais qu'il y a que lui le parfait

pourquoi il ne le dit pas a ses semblable avec ceux qui il vit tout les jours non il vend sa salade a l'occident pour mieux se faire voir

ou est finalement SON COMBAT?

il est nulle part que du CHOUFFOUNI

tout en piétinant X ou Y

Edited by pmat
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moi aussi je te comprends pas mon cher pmat, Daoud est un chroniqueur qui veut faire de la littérature soit on aime ou on aime pas , mais ton premier post me laisse perplexe ,

 

Salam Karim

Daoud prend un engagement en devenant un citoyen publique

et c'est le risque qu'il a prit

mais en se prenant pour DIEU et avoir des réponses a tout

FINALEMENT JE NE FAIS QUE COMME LUI

SUR SA PERSSONNE

et finalement comme tu le dit si justement

ON AIME OU ON AIME PAS

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Salam Karim

Daoud prend un engagement en devenant un citoyen publique

et c'est le risque qu'il a prit

mais en se prenant pour DIEU et avoir des réponses a tout

FINALEMENT JE NE FAIS QUE COMME LUI

SUR SA PERSSONNE

et finalement comme tu le dit si justement

ON AIME OU ON AIME PAS

 

an-nisr disait qu'il se prenait pour le messie, et toi maintenant pour dieu...

 

entendre la vérité de la bouche de quelqu'un d'intelligent vous perturbe à ce point ?

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an-nisr disait qu'il se prenait pour le messie, et toi maintenant pour dieu...

 

entendre la vérité de la bouche de quelqu'un d'intelligent vous perturbe à ce point ?

 

Bonjour Prisme

J'ai rien contre lui

qu'il nous propose une loi un programme sociale

mais qu'il arrête de critique tous ce qui passe davant ses yeux

on a l'impresion que c'est du voyeurisme gratuit

et ou finalement parler comme il le fais nous le faisons tous et toutes

et pour finalement rendre banale ou on va rendre une chevre pour une vache et vis versa

qu'est ce qu'il nous apprend ?

rien sauf que c'est lui qui parle pour dire quoi? ou est l'interet?

sauf pour donner du son aux imbeciles et au malades qui n'on pas les moyens de reflechir car petit a petit il va faire du X

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Bonjour Prisme

J'ai rien contre lui

qu'il nous propose une loi un programme sociale

mais qu'il arrête de critique tous ce qui passe davant ses yeux

on a l'impresion que c'est du voyeurisme gratuit

 

Il n'a rien á proposer á ceux qui veulent vendre l'Algerie á Bouteflika en echange d'un appartement....

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Il n'a rien á proposer á ceux qui veulent vendre l'Algerie á Bouteflika en echange d'un appartement....

 

il y en d'autre qui vendent l'algerie pour moins que ca et en faisant rien pour elle

et en trompant plus que revendiquent quoi que ce soit pour l'interet des algériens

PUISQUE TES PROPOS SONT RACISTE ET ME REJETTE

moi qui ne demande que mon droit en tant qu'algerien que toi tu refuses tu ai pire que l'article 51

EN FAIS TU EST BOUTEFLIKANISTE

si non pire

tu n'est pas d'accord avec lui car tu veux sa place et c'est tout

 

moi je n'en veux pas de cette place

 

Mais vous tous et toutes vous courez apres cette place car depuis 1962 oui elle est vacante

mais qui a oser contre lui

et c'est a moi qu'on reproche de le soutenir

ALORS QUE PLUS DE SIX CANDIDATS N'ONT PAS EUX NI LE COURAGE NI L'ETOPHE DE SE MESURER A LUI

 

ce sont les algerien qui ont décider pas PMAT

ILS ETAIENT PLUS 60% VOTER BOUTEFLIKA

Edited by pmat
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Bonjour Zoubir

oui il passe par le biais des ancienne théories de psy

a savoir que fait l'homme et ce qui le pousse A.....

OU AVOIR LU LES AUTRES POUR ENFIN AVOIR DES IDEES QU'IL CROIT NOUS VENDRE CE QUE D'AUTRES SAVENT ET SAVENT QUE BEAUCOUP D'ETAT PRENNENT EN COMPTE POUR FAIRE DES STRATEGES DE GUERRE AINSI QUE DES RECHERCHES POUR ATTRAPER LES NIGAUDS QUE SONT LES HOMMES COMME LE FAIT LA C. I. A. ET BIEN DES PAYS

Et sa rancune envers les musulmans et bien d'autre structures

on dirais qu'il y a que lui le parfait

pourquoi il ne le dit pas a ses semblable avec ceux qui il vit tout les jours non il vend sa salade a l'occident pour mieux se faire voir

ou est finalement SON COMBAT?

il est nulle part que du CHOUFFOUNI

tout en piétinant X ou Y

 

Bonjour PMAT

Kaïna khô

C'est dommage qu'il mette son intelligence au service de l'establisment parisien actuellement en vogue.

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Kamel a vendu son âme pour pouvoir écrire dans le Point à côté de ... BHL.

 

Sbah harki.

 

t'habites où toi déjà ? laisse-moi deviner, à paris, et tu es algérien que pour faire des leçons de patriotisme... de loin. C'est pas toi qui votais lepen ?

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t'habites où toi déjà ? laisse-moi deviner, à paris, et tu es algérien que pour faire des leçons de patriotisme... de loin. C'est pas toi qui votais lepen ?

 

Moi je vis où je suis bien

où il n'a pas trop de barbus et de femmes emballées dans des chkara batata comme vêtement

oui j'ai l'amour du bled

vous n'êtes pas obligée de me lire

pour sauver la Syrie, contre les amis des Saoud Fabius-Hollande, je vote pour qui je veux.:mdr:

:zoo_dog:

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ce sont les algerien qui ont décider pas PMAT

ILS ETAIENT PLUS 60% VOTER BOUTEFLIKA[/QUOTE]

 

Nimos t'a déja dit le jour oú tu sauras une seule chose de l'Algerie tu viendras nous donner des lecon du haut de ta savoie...ton Pŕesident á choisi le secore de plus de 90%

 

Et tu aurais su ce que sont les elections en Algerie si tu y avais vecu ne serait ce que trois mois successifs

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ce sont les algerien qui ont décider pas PMAT

ILS ETAIENT PLUS 60% VOTER BOUTEFLIKA[/QUOTE]

 

Nimos t'a déja dit le jour oú tu sauras une seule chose de l'Algerie tu viendras nous donner des lecon du haut de ta savoie...ton Pŕesident á choisi le secore de plus de 90%

 

Et tu aurais su ce que sont les elections en Algerie si tu y avais vecu ne serait ce que trois mois successifs

 

l'algérie ne l’intéresse pas lui .. lui il veut la crémière, le beurre ... et le lait .. sans jamais mettre un pied en compagne .. si tu vois ce que je veux dire ..:p

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Bonjour PMAT

Kaïna khô

C'est dommage qu'il mette son intelligence au service de l'establisment parisien actuellement en vogue.

 

Et c'est Zoubigh Di Nigho...le Francais qui vient donner des lecon?

 

Rappelle nous quand est ce que tu as vécu en Algerie..Ah c'est vrai tu es chez Mama Franssa....et tu critique le bonhomme qui dit et ecrit ses verités en pleine société Algeriennne...tu te souviens celle que tu as fui par peur d'avoir des convictions,...ca en dit long sur ton courage et le sien....:p

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Et c'est Zoubigh Di Nigho...le Francais qui vient donner des lecon?

 

Rappelle nous quand est ce que tu as vécu en Algerie..Ah c'est vrai tu es chez Mama Franssa....et tu critique le bonhomme qui dit et ecrit ses verités en pleine société Algeriennne...tu te souviens celle que tu as fui par peur d'avoir des convictions,...ca en dit long sur ton courage et le sien....:p

Mais alors le tien il est bienfaiteur

Et sans erreur

Quelle lâcheté et avec aucun respect d'autrui

C'est qu'en s'en prenant à ses voisins que vous faite vos débat comme Marine Lepen en france

Mais vous en pire

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