Guest séraphin Posted September 30, 2008 Partager Posted September 30, 2008 salut à tous,:salam::40: je me présente: je suis zyriab d'alger centre exactement d'el biar, et j'aurai bien aimé que vous m'acceptiez parmi vous, et j'éspère te tout coeur que je tinsse plus longtemps dans ce prodigieux forum:) حياك الله اخي زرياب انت من اسرة المنتدى و لك ان تصول به و تجول على الرحب و السعة Citer Link to post Share on other sites
Guest Mixte Posted September 30, 2008 Partager Posted September 30, 2008 fraisier aussi j'aime bien:yes: je suis gourmand aussi :yes: ta vu mes grande dents:04::04::04::04: je vois deux grands dents oui :yes: Citer Link to post Share on other sites
T-Bag 10 Posted September 30, 2008 Partager Posted September 30, 2008 Bienvenue Ziryab^^ les gens ici sont trés cool:D Citer Link to post Share on other sites
djalti 10 Posted September 30, 2008 Partager Posted September 30, 2008 je vois deux grands dents oui :yes: :eek:bigmdr Citer Link to post Share on other sites
Guest Mixte Posted September 30, 2008 Partager Posted September 30, 2008 :eek:bigmdr en tout cas , elles sont super blanches :04: Citer Link to post Share on other sites
djalti 10 Posted September 30, 2008 Partager Posted September 30, 2008 en tout cas , elles sont super blanches :04:[/Q :yes:les miennes aussi regarde:D :mdr: Citer Link to post Share on other sites
ZYRIAB 10 Posted October 1, 2008 Author Partager Posted October 1, 2008 Salam Alikoum, 3idkoum Moubarek. Salam Alikoum, Je vous remercie de cet accueil si chaleureux et sincère, j'espère que vous me trouvez soft et sympathique et surtout avantageux dans cet espace communicatif. J’aimerai partager avec ceux qui veulent apprendre, ce que la vie m'a enseigné et bénéficier bien évidemment de vos connaissances instructives. Citer Link to post Share on other sites
Guest ferria Posted October 1, 2008 Partager Posted October 1, 2008 Salam Alikoum, Je vous remercie de cet accueil si chaleureux et sincère, j'espère que vous me trouvez soft et sympathique et surtout avantageux dans cet espace communicatif. J’aimerai partager avec ceux qui veulent apprendre, ce que la vie m'a enseigné et bénéficier bien évidemment de vos connaissances instructives. Salam Et bien mon cher tu nous vois tous ravis de connaitre un être comme toi j'ai hate de pouvoir puiser dans ton puits de savoir que de jolies promesses dans ton messages tu proposes tes connaissances mon seul but dans la vie est de bénéficier des acquis des autres pour a mon tour les partager Malheur à la connaissance stérile qui ne se tourne point à aimer ! FERRIA ton serviteur Citer Link to post Share on other sites
djamal 2008 10 Posted October 1, 2008 Partager Posted October 1, 2008 Salam Alikoum, Je vous remercie de cet accueil si chaleureux et sincère, j'espère que vous me trouvez soft et sympathique et surtout avantageux dans cet espace communicatif. J’aimerai partager avec ceux qui veulent apprendre, ce que la vie m'a enseigné et bénéficier bien évidemment de vos connaissances instructives. 3ïdek moubarak, M Zyriab soyez le bienvenu; serais-tu un féru de l'andalou par hasard? Citer Link to post Share on other sites
ZYRIAB 10 Posted October 1, 2008 Author Partager Posted October 1, 2008 pour djamel... La musique voyageuse : maqâm & flamenco par Ali Khedher L'histoire commence à Bagdad au IXème siècle, lorsque l'élève d'Ishaq Al-Moussouli, surnommé Ziryab, quitte la capitale abbasside pour s'installer dans la plus prestigieuse cité du continent européen, Cordoue, amenant avec lui toute la tradition musicale arabe. Accueilli par l'émir Abd Al-Rahman, il devient la personne ressource, le modèle et le repère de la vie culturelle et du savoir-vivre. Ce génie bouleverse totalement les habitudes et les valeurs, tant de la cour que du petit peuple d'Andalousie. C'est sans aucun doute Ziryab (dont le vrai nom est Abu Al-Hassan Ali ben Nafi, né en 173 et décédé à Cordoue en 243 de l'Hégire - l'hiver 857 de l'ère chrétienne) qui a introduit le maqâm (chant classique de Bagdad) en Andalousie, et c'est lui qui est à l'origine de plusieurs genres musicaux, dont le chant andalou. Ainsi, pour pouvoir interpréter ces nouvelles musiques, il crée plusieurs instruments, parmi lesquels la guitare, expression neuve d'un instrument nommé ketharah en assyrien et kithara en égyptien, de la famille du luth moyen-oriental, qui trouve son origine en Irak. A cette époque, alors que par ailleurs l'Europe vivait l'indigence à tous les niveaux, la capitale de l'Andalousie, Cordoue, se mit littéralement à "bouillir" de génie et de raffinement : les expériences musicales byzantines (telles que "al urgana", l'orgue), les influences grecques, les chants d'Arabie, de Médine, les rythmes nord-africains, les attentes des Européens venus du Nord, qui étaient restés là et dont il fallait tenir compte, le tempérament des Ibères locaux, les chants religieux des Arabes juifs du Maghreb, de Sicile et arrivés en terre Andalouse avec l'occupation arabe, les chants religieux des Arabes chrétiens venus d'Orient et des Maghrébins, chrétiens depuis l'invasion romaine de l'Afrique du Nord, les chants religieux des mystiques arabes musulmans, tout concourrait à la production des genres. Bigarrée, la société cordouane se cherchait des expressions populaires dans lesquelles les dialectes pourraient se retrouver. En ces régions d'ébullition culturelle s'étaient installées des tribus venues de l'Inde, où elles étaient appelées - de même qu'au Pakistan, en Afghanistan, en Perse et en Irak - Kawali. Ce mot est un dérivé de l'arabe qa'el (au singulier), qui signifie "celui qui est disant", du verbe qala (dire). En français, on les désigne comme Gitans (de l'arabe chaitan, qui veut dire "diable"). Ces tribus indiennes, riches de leur passage par la Perse, le monde arabe et les dunes nord-africaines, ne se sont pas contentées de chanter les louanges de Dieu - et ce bien qu'elles aient également emprunté au dhikr (récitation de la vie du prophète musulman) ainsi qu'au raga et au maqâm : elles inventèrent peu à peu, en utilisant les instruments disponibles sur place, dont cette "ketharah" en évolution, un genre où le chanteur parlait aux gens de leur propre destin. Il s'agissait de récits de vie, avec toutes les émotions contenues en elles, d'histoires parfois tragiques où l'amour, pourchassé par tous les rites, par tous les interdits religieux, victime et triomphant, entraînait les humains dans la danse de ses folles volutes. Un chant brûlant et orgueilleux dans lequel l'homme du commun existait en tant que héros et se racontait lui-même. Ces tribus, les Kawali ou Gitans, gardaient encore les traces des danses populaires indiennes, les larges jupes des danseuses, les rythmes imposés par les bracelets de chevilles, le piétinement qui faisait sonner ces chevillets. Ils étaient "diseurs de bonne aventure" (faoualin, en dialecte arabe irakien), commentaient les destins en prenant leurs auditeurs à témoins. Le verbe arabe qui caractérise la geste des Gitans se dit en arabe "faala" : "dire la bonne aventure" ou "la propre histoire" c'est à dire l'histoire individuelle d'une personne, son passé, la prédiction de son futur. Le répertoire qui en découle parle des destins, de ce qui "survient" dans le désordre de l'Histoire et des peines. Le flamenco est bel et bien le fruit du génie des Gitans et non pas l'œuvre des Flamands du XVIème siècle, comme le prétendent de façon étonnante certains dictionnaires… Car, contrairement à la définition donnée par ces dictionnaires selon lesquels le mot " flamenco " viendrait des mots "flamand" ou "flamme", c'est l'ajout du pronom à la deuxième personne du singulier ou du pluriel [ka - kum] précédé de la préposition d'origine ou d'attribution [min] (de toi, de vous, ou à toi, à vous) qui va donner, par glissement et simplification populaire : "faala min ka", flamenco, ce qu'on pourrait traduire par : "je te raconte ton (ou votre) histoire, à toi (à vous)". Il est d'ailleurs important de remarquer que le flamenco s'adresse directement aux auditeurs participants, qui interviennent traditionnellement par l'approbation, le battement des mains, la voix ou la danse dans le récit du soliste. Le sonore "olé!" qui ponctue les moments forts du flamenco est l'exacte intervention arabe des auditeurs qui approuvent un vers ou un moment musical virtuose : "Allah!". Musicalement parlant, le flamenco contient, et ce jusqu'à nos jours, le quart de ton chanté ; le quart de ton a disparu de la musique occidentale depuis le Moyen Âge mais il faisait et fait toujours partie de la musique arabe. La plupart des gammes du flamenco s'apparentent encore aux gammes arabes. Cette expression culturelle populaire s'épanouit au moment même ou l'Europe vivait une époque de stagnation après l'écroulement de l'Empire romain et restait confinée dans le chant religieux. Dans cette magnifique expérience, les musiciens arabes et andalous d'aujourd'hui trouvent leurs marques et leur parenté : le maqâm et le flamenco, présentés au début de manière alternée, fusionnent totalement par la suite. Les musiciens vont très loin dans leurs recherches lyriques et sonores : des voix et sons superposés, des improvisations polytonales, des sons purs et complexes (l'un dans l'autre) suscitent l'émotion. Citer Link to post Share on other sites
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