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L'Algérie des "nouveaux riches"


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Selon une enquête réalisée par l'Office national des statistiques, les dépenses annuelles globales des ménages algériens en produits ou services liés à l'éducation, la culture et aux loisirs sont de l'ordre de 143 milliards de dinars, soit 3,2% de la totalité de leurs dépenses annuelles de consommation. Certes, minimes, mais en dix ans ces dépenses ont plus que doublé. Elles étaient de 59 milliards DA (mds DA) en 2000 pour passer à 142,7 mds DA en 2011, selon les résultats de la même enquête de l'ONS.

Cette «inflation» dépensière des ménages algériens comporte une réalité: la classe moyenne laminée durant une décennie du terrorisme a été ressuscitée. Le contexte économique aidant durant la période allant de 2000 à 2011, cette classe longtemps oubliée a bénéficié d'une redistribution des richesses. Offres de logement dans ses différentes variantes du logement social, locatif ou «participatif. Il était donc évident que les ménages s'occupent de leur bien-être une fois la question cruciale du logement réglée. En témoigne d'ailleurs la nature des dépenses. Elle se compose des biens électroniques, des frais d'éducation et articles scolaires, des instruments de musique, articles de sport et de camping, des achats de livres, journaux et revues, des frais de spectacle, culture et loisirs, des dépenses de voyages et des frais de réparation des équipements relevant de cette catégorie de consommation. Observées de plus près, ces dépenses varient selon le lieu de résidence.

L'enquête de l'ONS révèle qu'en milieu urbain ces dépenses ont atteint 113,61 mds DA. Tandis que dans le milieu rural, elles ont été de 29,06 mds DA. Ce qui confirme également ce souci de confort chez les ménages algériens est indiqué par la nature des produits achetés. Ce sont en effet les biens électroniques (téléphones portables, TV, micro-ordinateurs...) qui viennent en tête de liste avec 41,3% de la totalité des dépenses éducation-culture-loisirs. Léger pincement au coeur regrettable dans cette «renaissance» sociale, les frais consacrés à l'éducation et aux articles scolaires viennent en seconde position avec 31,6%, des dépenses. Plus troublant encore, ce sont les frais consacrés à la culture et aux loisirs. Ils représentent 7,5% des dépenses des ménages.

Quant à la lecture, les ménages algériens semblent en faire leur seconde priorité en réservant à l'achat de livres, journaux et revues, la modique part de 5,3 mds DA. Il est constaté que les achats de journaux en ont absorbé plus de 80% avec un montant de 4,76 mds DA, suivis des livres de culture générale (223 millions DA), des livres de catégories romans, nouvelles et contes (166 millions DA), des dictionnaires et encyclopédies (150 millions DA), des revues et périodiques (36 millions DA) et des livres pour enfants (29 millions DA). Il est également observé que sur ces 5,3 mds DA, les dépenses des ménages des catégories sociales les plus défavorisées ont représenté seulement 6,2% (336 millions DA) contre 38% (2 mds DA) pour les ménages les plus aisés. Selon les catégories sociales que l'ONS répartit en cinq groupes, le niveau des dépenses augmente, évidemment, avec l'évolution du niveau de vie des ménages.

Ainsi, les dépenses des ménages les plus défavorisés ne représentent que 6,3% des dépenses totales des ménages en éducation culture et loisirs, alors que les plus aisés ont dépensé 48,4% de la totalité. Cela étant, comparé aux dépenses liées à l'alimentation, ce chiffre est dérisoire. Les Algériens consacrent une part importante de leurs revenus à l'alimentation.

Selon les chiffres d'une étude menée par l'ONS, les Algériens consacrent 42% de leurs revenus à l'alimentation. Ces dépenses ont triplé durant la période allant de 2000 à 2011 passant de 683 milliards DA en 2000 à 1875 milliards DA en 2011.

 

l'expression

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42% des depenses passent dans l'alimentation -ils mangent tout le temps ou quoi? -la nourriture est chere comparativement au salaire moyen mais quand meme presque 50% c'est beaucoup -vous imaginez l'impact d'une hausse des produits alimentaires sur le budget des algeriens avec un tel taux .

au niveau loisirs ;l'ecart incroyable qu'il y a entre les ruraux et les citadins -il y a bien deux algeries et la politique de redistribution des richesses n'est pas efficace-il semble que les citadins s'accaparent les richesses du pays car plus proches des centres de decision.

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Les nouveaux riches s'enrichissent grace à la politique aveugle d'importation de tout et n'importe quoi

Nous demandons de grandes taxes contre les importateurs

 

Aussi, beaucoup transferent leurs argent vers des banques étrangeres

achetent des bien en espagne, italie, canada... c'est l'argent des algeriens qui est volé de cette maniere

On demande à la justice Algerienne d'enqueter sur ces nouveaux riches et merci

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