loudbel 10 Posted September 30, 2008 Partager Posted September 30, 2008 Les premières firmes multinationales d'Afrique. Les juifs :chut: voici l'auteur : Voici la source : averroes institut De l’autre côté dans le Sahara, les rivalités entre les Etats africains provoquaient une véritable course aux armements :rocket: . Les caravanes proposaient en priorité des armes, des casques, des côtes de mailles, des armures, des ceintures renforcées, des boucliers etc. Le sel, contrôlé par les tribus arabes, la denrée la plus recherchée en Afrique noire (sauf dans certaines régions )s’achetait à prix d’or. La caravane apportait aussi, de magnifiques tissus du Maghreb et d’Europe. La soie en particulier, était très prisée par les riches monarques du Soudan occidental. Dans ses pérégrinations africaines, Ibn Batouta, l’équivalent du Marco Polo vénitien, décrit la tente royale, les tentures de soie et les habits observés chez un prince africain, au début du 14ème siècle. Tlemcen était un grand centre producteur d’étoffes de luxe. La ville, par le fameux port de Honein, importait de Gènes et de Venise, en plus d’autres tissus, de nombreuses marchandises qu’elle réexpédiait vers l’Afrique noire. :rolleyes: Dans les conditions de l’époque, deux voyages suffisaient pour transformer un petit citoyen de la ville en commerçant richissime. El Makari qui nous donne cette information savait de quoi il retournait, puisque quatre de ses frères s’adonnaient au commerce transsaharien. Deux d’entre eux s’étaient installés à Tlemcen ville à partir de laquelle il recevait régulièrement des informations pour leurs achats. Le troisième des Makari s’installa à Walata en Afrique noire pour la revente des marchandises. Il pouvait ainsi réexpédier de l’or ou des esclaves. Quant au quatrième il avait élu domicile à Sijilmassa, à l’autre extrémité de la chaîne commerciale, surtout pour se renseigner sur les cours. Il pouvait également profiter de l’axe Sijilmassa-Fez et renforcer ainsi l’activité florissante de la firme familiale. :yes: Le contrôle du circuit commercial, depuis la première étape jusqu’à la dernière permettait une grande efficacité du trafic caravanier. Il exigeait cependant courage, cohésion et compétence en la matière. Seule les grandes familles ou les communautés juives, habituées à l’esprit d’équipe pouvaient monter des opérations de cette envergure. Rappelons que dans le Touat, d’importantes organisations commerciales juives se spécialisèrent dans l’import-export et se fixèrent pour cette raison dans l’oasis stratégique de Tamentit. Des éléments de cette communauté occupèrent quelques Ksours de la Saoura et au-delà, à Tlemcen, Honein et jusqu’aux Baléares, en Espagne même. Ils pouvaient disposer de la sorte, d’informations extrêmement précieuses pour leur négoce. (De nombreuses inscriptions en hébreux existent encore aujourd’hui à Igli et à Tamentit) La région du Touat développa un trafic intense, grâce au dynamisme et à la compétence de cette communauté, secondée, il est vrai, par des navigateurs tout aussi admirables. Les guides et guerriers Touareg, les pisteurs Chaambi, les experts commerciaux mozabites, les fins lettrés et hommes de sciences du désert n’étaient pas en reste dans cette aventure. Malheureusement, à l’instigation d’un Imam extrémiste, M. El Maghili, la communauté juive fut anéantie. Elle se réfugia alentour, dans la région mais ne perdit jamais espoir de revenir à Tamentit. Chaque année, pendant les fêtes, les juifs criaient pathétiquement à l’unisson : « l’année prochaine à Tamentit » Tamentit étaient pour ces malheureux sentimentaux, la Jérusalem de leur pays et sa destruction fut assimilée à un Galut.* La destruction de ce centre fut unanimement condamnée par les musulmans qui y virent une action non conforme à l’esprit de fraternité professée par le Coran et son prophète. Les juifs, comme les chrétiens étaient « Ahl El Kitab », gens du livre officiellement protégés par la loi et par l’impôt qu’ils payaient en conséquence, en terre d’Islam. Notons que le Mufti de Tunis, M. El Ghassa, fit officiellement un prêche dans ce sens et recommanda la tolérance et la modération, tout en rappelant le devoir de protection des juifs et des chrétiens par les musulmans. :eek: * Galut : Dispersion, assimilée à celle provoquée par Nabuchodonosor, en 587 Av-JC. La destruction du Haykal, fut suivit de la déportation de familles juives. Voici la source : averroes institut merci qui ? ;) Citer Link to post Share on other sites
kar1100 10 Posted September 30, 2008 Partager Posted September 30, 2008 Les premières firmes multinationales d'Afrique. Les juifs :chut: voici l'auteur : Voici la source : averroes institut De l’autre côté dans le Sahara, les rivalités entre les Etats africains provoquaient une véritable course aux armements :rocket: . Les caravanes proposaient en priorité des armes, des casques, des côtes de mailles, des armures, des ceintures renforcées, des boucliers etc. Le sel, contrôlé par les tribus arabes, la denrée la plus recherchée en Afrique noire (sauf dans certaines régions )s’achetait à prix d’or. La caravane apportait aussi, de magnifiques tissus du Maghreb et d’Europe. La soie en particulier, était très prisée par les riches monarques du Soudan occidental. Dans ses pérégrinations africaines, Ibn Batouta, l’équivalent du Marco Polo vénitien, décrit la tente royale, les tentures de soie et les habits observés chez un prince africain, au début du 14ème siècle. Tlemcen était un grand centre producteur d’étoffes de luxe. La ville, par le fameux port de Honein, importait de Gènes et de Venise, en plus d’autres tissus, de nombreuses marchandises qu’elle réexpédiait vers l’Afrique noire. :rolleyes: Dans les conditions de l’époque, deux voyages suffisaient pour transformer un petit citoyen de la ville en commerçant richissime. El Makari qui nous donne cette information savait de quoi il retournait, puisque quatre de ses frères s’adonnaient au commerce transsaharien. Deux d’entre eux s’étaient installés à Tlemcen ville à partir de laquelle il recevait régulièrement des informations pour leurs achats. Le troisième des Makari s’installa à Walata en Afrique noire pour la revente des marchandises. Il pouvait ainsi réexpédier de l’or ou des esclaves. Quant au quatrième il avait élu domicile à Sijilmassa, à l’autre extrémité de la chaîne commerciale, surtout pour se renseigner sur les cours. Il pouvait également profiter de l’axe Sijilmassa-Fez et renforcer ainsi l’activité florissante de la firme familiale. :yes: Le contrôle du circuit commercial, depuis la première étape jusqu’à la dernière permettait une grande efficacité du trafic caravanier. Il exigeait cependant courage, cohésion et compétence en la matière. Seule les grandes familles ou les communautés juives, habituées à l’esprit d’équipe pouvaient monter des opérations de cette envergure. Rappelons que dans le Touat, d’importantes organisations commerciales juives se spécialisèrent dans l’import-export et se fixèrent pour cette raison dans l’oasis stratégique de Tamentit. Des éléments de cette communauté occupèrent quelques Ksours de la Saoura et au-delà, à Tlemcen, Honein et jusqu’aux Baléares, en Espagne même. Ils pouvaient disposer de la sorte, d’informations extrêmement précieuses pour leur négoce. (De nombreuses inscriptions en hébreux existent encore aujourd’hui à Igli et à Tamentit) La région du Touat développa un trafic intense, grâce au dynamisme et à la compétence de cette communauté, secondée, il est vrai, par des navigateurs tout aussi admirables. Les guides et guerriers Touareg, les pisteurs Chaambi, les experts commerciaux mozabites, les fins lettrés et hommes de sciences du désert n’étaient pas en reste dans cette aventure. Malheureusement, à l’instigation d’un Imam extrémiste, M. El Maghili, la communauté juive fut anéantie. Elle se réfugia alentour, dans la région mais ne perdit jamais espoir de revenir à Tamentit. Chaque année, pendant les fêtes, les juifs criaient pathétiquement à l’unisson : « l’année prochaine à Tamentit » Tamentit étaient pour ces malheureux sentimentaux, la Jérusalem de leur pays et sa destruction fut assimilée à un Galut.* La destruction de ce centre fut unanimement condamnée par les musulmans qui y virent une action non conforme à l’esprit de fraternité professée par le Coran et son prophète. Les juifs, comme les chrétiens étaient « Ahl El Kitab », gens du livre officiellement protégés par la loi et par l’impôt qu’ils payaient en conséquence, en terre d’Islam. Notons que le Mufti de Tunis, M. El Ghassa, fit officiellement un prêche dans ce sens et recommanda la tolérance et la modération, tout en rappelant le devoir de protection des juifs et des chrétiens par les musulmans. :eek: * Galut : Dispersion, assimilée à celle provoquée par Nabuchodonosor, en 587 Av-JC. La destruction du Haykal, fut suivit de la déportation de familles juives. Voici la source : averroes institut merci qui ? ;) C trop dur pr moi a le lire, mais une chose dont je suis sure c que c Vrai.:confused: Citer Link to post Share on other sites
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