Séphia 896 Posted March 12, 2016 Partager Posted March 12, 2016 Vous êtes bien belle et je suis bien laid. A vous la splendeur de rayons baignée ; A moi la poussière, à moi l'araignée. Vous êtes bien belle et je suis bien laid ; Soyez la fenêtre et moi le volet. Nous réglerons tout dans notre réduit. Je protégerai ta vitre qui tremble ; Nous serons heureux, nous serons ensemble ; Nous réglerons tout dans notre réduit ; Tu feras le jour, je ferai la nuit. Victor Hugo Citer Link to post Share on other sites
Néo69 10 Posted March 16, 2016 Partager Posted March 16, 2016 Vous êtes bien belle et je suis bien laid. A vous la splendeur de rayons baignée ; A moi la poussière, à moi l'araignée. Vous êtes bien belle et je suis bien laid ; Soyez la fenêtre et moi le volet. Nous réglerons tout dans notre réduit. Je protégerai ta vitre qui tremble ; Nous serons heureux, nous serons ensemble ; Nous réglerons tout dans notre réduit ; Tu feras le jour, je ferai la nuit. Victor Hugo Sephia Bonjour Hummm Victor Hugo celui qui m'a fait découvrir et aimé la poésie En quelque sorte mon mentor Merci de me faire rappeler l'odeur de la craie sur le grand tableau noir joli partage . Citer Link to post Share on other sites
Séphia 896 Posted March 16, 2016 Author Partager Posted March 16, 2016 Sephia Bonjour Hummm Victor Hugo celui qui m'a fait découvrir et aimé la poésie En quelque sorte mon mentor Merci de me faire rappeler l'odeur de la craie sur le grand tableau noir joli partage . bonsoir Néo hé oui , Victor Hugo a influencé bien des générations après lui...et le crissement de la craie sur le tableau noir est aussi dans mes souvenirs d'enfance, pas toujours bon d'ailleurs quand ça "portait sur les nerfs"... Merci à toi d'être passé laisser un commentaire... Citer Link to post Share on other sites
Néo69 10 Posted March 18, 2016 Partager Posted March 18, 2016 Bonsoir Séphia bonsoir Néo hé oui , Victor Hugo a influencé bien des générations après lui...et le crissement de la craie sur le tableau noir est aussi dans mes souvenirs d'enfance, pas toujours bon d'ailleurs quand ça "portait sur les nerfs"... Merci à toi d'être passé laisser un commentaire... Non ne me remercie pas comment ne pas s’arrêter et lire Victor Hugo Ma contribution ... A un poète Ami, cache ta vie et répands ton esprit. Un tertre, où le gazon diversement fleurit ; Des ravins où l'on voit grimper les chèvres blanches ; Un vallon, abrité sous un réseau de branches Pleines de nids d'oiseaux, de murmures, de voix, Qu'un vent joyeux remue, et d'où tombe parfois, Comme un sequin jeté par une main distraite, Un rayon de soleil dans ton âme secrète ; Quelques rocs, par Dieu même arrangés savamment Pour faire des échos au fond du bois dormant ; Voilà ce qu'il te faut pour séjour, pour demeure ! C'est là, - que ta maison chante, aime, rie ou pleure, - Qu'il faut vivre, enfouir ton toit, borner tes jours, Envoyant un soupir à peine aux antres sourds, Mirant dans ta pensée intérieure et sombre La vie obscure et douce et les heures sans nombre, Bon d'ailleurs, et tournant, sans trouble ni remords, Ton coeur vers les enfants, ton âme vers les morts ! Et puis, en même temps, au hasard, par le monde, Suivant sa fantaisie auguste et vagabonde, Loin de toi, par delà ton horizon vermeil, Laisse ta poésie aller en plein soleil ! Dans les rauques cités, dans les champs taciturnes, Effleurée en passant des lèvres et des urnes, Laisse-la s'épancher, cristal jamais terni, Et fuir, roulant toujours vers Dieu, gouffre infini, Calme et pure, à travers les âmes fécondées, Un immense courant de rêves et d'idées, Qui recueille en passant, dans son flot solennel, Toute eau qui sort de terre ou qui descend du ciel ! Toi, sois heureux dans l'ombre. En ta vie ignorée, Dans ta tranquillité vénérable et sacrée, Reste réfugié, penseur mystérieux ! Et que le voyageur malade et sérieux Puisse, si le hasard l'amène en ta retraite, Puiser en toi la paix, l'espérance discrète, L'oubli de la fatigue et l'oubli du danger, Et boire à ton esprit limpide, sans songer Que, là-bas, tout un peuple aux mêmes eaux s'abreuve. Sois petit comme source et sois grand comme fleuve. Victor HUGO Citer Link to post Share on other sites
Séphia 896 Posted March 18, 2016 Author Partager Posted March 18, 2016 A un poète poème plein de profondeur...qui me rappelle ce que Victor Hugo pensait du rôle que devait tenir le poète dans la société : - "Le poète en des jours impies Vient préparer des jours meilleurs. ll est l'homme des utopies, Les pieds ici, les yeux ailleurs. C'est lui qui sur toutes les têtes, En tout temps, pareil aux prophètes, Dans sa main, où tout peut tenir, Doit, qu'on l'insulte ou qu'on le loue, Comme une torche qu'il secoue, Faire flamboyer l'avenir !" Merci pour ton excellente contribution Néo ! Citer Link to post Share on other sites
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