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Vous êtes bien belle et je suis bien laid.

A vous la splendeur de rayons baignée ;

A moi la poussière, à moi l'araignée.

Vous êtes bien belle et je suis bien laid ;

Soyez la fenêtre et moi le volet.

 

Nous réglerons tout dans notre réduit.

Je protégerai ta vitre qui tremble ;

Nous serons heureux, nous serons ensemble ;

Nous réglerons tout dans notre réduit ;

Tu feras le jour, je ferai la nuit.

Victor Hugo

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Vous êtes bien belle et je suis bien laid.

A vous la splendeur de rayons baignée ;

A moi la poussière, à moi l'araignée.

Vous êtes bien belle et je suis bien laid ;

Soyez la fenêtre et moi le volet.

 

Nous réglerons tout dans notre réduit.

Je protégerai ta vitre qui tremble ;

Nous serons heureux, nous serons ensemble ;

Nous réglerons tout dans notre réduit ;

Tu feras le jour, je ferai la nuit.

Victor Hugo

Sephia Bonjour

 

Hummm Victor Hugo celui qui m'a fait découvrir et aimé la poésie

En quelque sorte mon mentor

 

Merci de me faire rappeler l'odeur de la craie sur le grand tableau noir

joli partage .

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Sephia Bonjour

 

Hummm Victor Hugo celui qui m'a fait découvrir et aimé la poésie

En quelque sorte mon mentor

 

Merci de me faire rappeler l'odeur de la craie sur le grand tableau noir

joli partage .

 

bonsoir Néo

hé oui , Victor Hugo a influencé bien des générations après lui...et le crissement de la craie sur le tableau noir est aussi dans mes souvenirs d'enfance, pas toujours bon d'ailleurs quand ça "portait sur les nerfs"...

 

Merci à toi d'être passé laisser un commentaire...:)

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Bonsoir Séphia

 

bonsoir Néo

hé oui , Victor Hugo a influencé bien des générations après lui...et le crissement de la craie sur le tableau noir est aussi dans mes souvenirs d'enfance, pas toujours bon d'ailleurs quand ça "portait sur les nerfs"...

 

Merci à toi d'être passé laisser un commentaire...:)

 

Non ne me remercie pas comment ne pas s’arrêter et lire Victor Hugo

Ma contribution ...

 

A un poète

 

Ami, cache ta vie et répands ton esprit.

 

Un tertre, où le gazon diversement fleurit ;

Des ravins où l'on voit grimper les chèvres blanches ;

Un vallon, abrité sous un réseau de branches

Pleines de nids d'oiseaux, de murmures, de voix,

Qu'un vent joyeux remue, et d'où tombe parfois,

Comme un sequin jeté par une main distraite,

Un rayon de soleil dans ton âme secrète ;

Quelques rocs, par Dieu même arrangés savamment

Pour faire des échos au fond du bois dormant ;

Voilà ce qu'il te faut pour séjour, pour demeure !

C'est là, - que ta maison chante, aime, rie ou pleure, -

Qu'il faut vivre, enfouir ton toit, borner tes jours,

Envoyant un soupir à peine aux antres sourds,

Mirant dans ta pensée intérieure et sombre

La vie obscure et douce et les heures sans nombre,

Bon d'ailleurs, et tournant, sans trouble ni remords,

Ton coeur vers les enfants, ton âme vers les morts !

Et puis, en même temps, au hasard, par le monde,

Suivant sa fantaisie auguste et vagabonde,

Loin de toi, par delà ton horizon vermeil,

Laisse ta poésie aller en plein soleil !

Dans les rauques cités, dans les champs taciturnes,

Effleurée en passant des lèvres et des urnes,

Laisse-la s'épancher, cristal jamais terni,

Et fuir, roulant toujours vers Dieu, gouffre infini,

Calme et pure, à travers les âmes fécondées,

Un immense courant de rêves et d'idées,

Qui recueille en passant, dans son flot solennel,

Toute eau qui sort de terre ou qui descend du ciel !

Toi, sois heureux dans l'ombre. En ta vie ignorée,

Dans ta tranquillité vénérable et sacrée,

Reste réfugié, penseur mystérieux !

Et que le voyageur malade et sérieux

Puisse, si le hasard l'amène en ta retraite,

Puiser en toi la paix, l'espérance discrète,

L'oubli de la fatigue et l'oubli du danger,

Et boire à ton esprit limpide, sans songer

Que, là-bas, tout un peuple aux mêmes eaux s'abreuve.

 

Sois petit comme source et sois grand comme fleuve.

Victor HUGO

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A un poète

 

poème plein de profondeur...qui me rappelle ce que Victor Hugo pensait du rôle que devait tenir le poète dans la société :

 

- "Le poète en des jours impies

Vient préparer des jours meilleurs.

ll est l'homme des utopies,

Les pieds ici, les yeux ailleurs.

C'est lui qui sur toutes les têtes,

En tout temps, pareil aux prophètes,

Dans sa main, où tout peut tenir,

Doit, qu'on l'insulte ou qu'on le loue,

Comme une torche qu'il secoue,

Faire flamboyer l'avenir !"

 

Merci pour ton excellente contribution Néo ! :)

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