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"L'endettement de l'Algérie est inévitable"


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Les réserves ont diminué de 35 milliards de dollars en 2015 pour s'établir à 143 milliards de dollars.

«Le recours à l'endentement est inévitable», tel est le constat fait, hier, par le chef de la mission du Fonds monétaire international (FMI), Jean-François Dauphin, lors d'une conférence de presse animée à Alger, consacrée à la présentation des recommandations de cette instance internationale jugées «nécessaires» pour aider l'Algérie à faire face au choc de la chute du prix du pétrole sur le marché international. «L'Algérie fait face à d'importants défis suite à la chute de grande ampleur des cours du pétrole dont on attend à ce qu'elle soit durable» a-t-il précisé. Le chef de la mission du FMI, a salué les efforts consentis par l'Algérie, pour faire face à cette situation, qualifiés d'«importants, mais insuffisants» par rapport à la gravité de la crise. Ce dernier estime qu'«au vu de la diminution rapide de l'épargne budgétaire, l'Algérie devra faire davantage appel à l'endettement, pour financer les déficits à l'avenir». Pour étayer ses dires, M.Dauphin a affirmé que «les réserves ont diminué de 35 milliards de dollars en 2015, pour s'établir à 143 milliards de dollars. La dette extérieur reste très faible. En 2016 la croissance et l'inflation devraient ralentir en raison des effets de l'assainissement budgétaire sur l'activité des hydrocarbures». Pour ce qui est de l'impact de la chute vertigineuse des cours du pétrole sur le pays, ce dernier estime que «l'impact du choc des prix du pétrole sur la croissance a été limité, mais les soldes budgétaires se sont considérablement détériorés». Pour ce qui est de la croissance du PIB, le chef de la mission du FMI estime que «la croissance du PIB réel est à 3, 7% en 2015, dont un solide 5% pour le secteur hors hydrocarbures et l'inflation a augmenté à 4,8%. Pour ce qui est du déficit budgétaire, il a presque doublé à 16% du PIB en 2015 en raison d'un niveau sensiblement inférieur des recettes d'hydrocarbures» a-t-il constaté. Pour y répondre, les autorités ont entrepris une consolidation budgétaire et lancé un certain nombre de réformes, «il convient de poursuivre ces efforts. L'occasion est pour mener une marge de manoeuvre, un ajustement budgétaire soutenu et des réformes structurelle de grande ampleur sont nécessaires en réponse au choc du prix du pétrole et pour réduire des vulnérabilités présentes de longue date». Parmi les recommandations du FMI, M.Dauphin cite l'ouverture du capital des entreprises publiques au privé, la levée des restrictions sur les importations et l'ouverture du marché algérien aux investisseurs étrangers, et ce avec l'assouplissement de la règle des 49/51%, qui constitue une entrave aux investissements étrangers en Algérie, l'amélioration du climat des affaires et l'ouverture de l'économie aux échanges internationaux. Pour ce qui est des restrictions aux importations, imposées par le gouvernement, la commission du FMI a noté que «cette démarche apporte peut-être un répit provisoire, mais qu'elle provoque des distorsions».

 

l'expression

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