Les sponsors de la terreur

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Pendant longtemps les pays occidentaux ont courtisé la mouvance djihadiste. Cette liaison dangereuse a produit un mélange toxique qui a fini par exploser à la face de la Belgique, de la France, de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis.

De Saint-Denis à Karachi. De Molenbeek à Raqqa, de Syrte à Sidi Ali Bounab en passant par Ben Guerdane, la terreur règne. On se fait exploser, on tue, on égorge, on décapite et on lapide. La sinistre oeuvre porte l'ADN du wahhabisme sponsorisé officiellement et ouvertement par le Royaume d'Arabie saoudite et cela dure depuis cinq décennies. Version ultra rigoriste de l'islam sunnite, le wahhabisme prétend offrir aux fidèles un nouveau mode de vie pour réussir ici-bas et dans l'Au-delà. Sectaire, criminel et intolérant, ce courant méprise tout simplement la vie humaine et promet l'enfer à toute voix discordante. La recrudescence du wahhabisme légitimé et propulsé par l'Arabie saoudite s'explique au moins par un fait saillant. Depuis la révolution iranienne de 1979, une véritable guerre froide, marquée par une diabolisation mutuelle, opposait en effet les deux voisins du Golfe. La hantise de Riyadh s'est exacerbée depuis 2013 date du début des négociations entre Washington et Téhéran, puis l'annonce d'un accord sur le nucléaire, ont ranimé une vieille angoisse: celle d'un accord irano-américain au détriment des Arabes. Les Saoudiens craignent en effet que ce rapprochement ne se fasse au détriment de leur sécurité. L'empressement de Barack Obama, sitôt l'accord conclu avec Téhéran, à réaffirmer «l'engagement inébranlable» de son pays «en faveur de la sécurité de ses alliés du Golfe» et réitérer sa promesse d'une intervention «en cas d'agression extérieure», n'a pas suffi à rassurer Riyadh. Les Saoudiens tiennent toujours rigueur au président américain, allant jusqu'à suggérer une «traîtrise» de sa part envers un allié traditionnel. Les Al Saoud devaient donc marquer leur territoire face à l'ennemi iranien en réveillant l'hydre wahhabite. Une réinvention qui s'est manifestée de façon meurtrière. Elle a engendré un pullulement de groupes terroristes mus par une violence inouïe dont les taliban, Al-Qaîda, Boko Haram, les Shebab et Daesh. Ils sèment alors la terreur sans discernement à travers le monde, quitte à faucher des vies innocentes. L'Algérie a été la première victime des pays à en faire les frais et la guerre feutrée que nous mènent les Saoudiens ne date pas en réalité de ces derniers mois. Elle remonte au début des années 1990 quand l'Arabie saoudite finançait et armait les maquis islamistes algériens, quand le roi d'Arabie saoudite réservait un accueil de chef d'Etat à Abbassi Madani, qui était alors président de l'ancien FIS dissous, parrain de l'islamisme violent en Algérie. Toujours convalescente de cette guerre civile, l'Algérie a payé le lourd tribut de 200.000 morts, des centaines de milliers de blessés et d'orphelins et plus de 20 milliards de dollars de pertes en infrastructures. Douloureuse et onéreuse facture! Les frictions se sont accentuées avec l'Algérie quand cette théocratie a voulu régenter le Monde arabe et musulman. L'Algérie a refusé de participer à la coalition composée de 22 pays arabes pour une attaque contre le Yémen. Elle a refusé les pressions exercées contre Bachar Al Assad et de faire partie de la coalition internationale conduite par les Etats-Unis qui mène des frappes aériennes contre l'Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak. L'Algérie a dit «non!» à la coalition «sunnite» de 34 pays musulmans menée par l'Arabie saoudite pour officiellement «combattre le terrorisme militairement et idéologiquement». Tout récemment, elle a rejeté une décision du Conseil de coopération du Golfe (CCG) classant le Hizbollah comme étant une organisation «terroriste». Mais l'Arabie saoudite n'est pas seulement ce pays belliqueux, c'est aussi une monarchie de terreur, une terre de violation des droits humains les plus fondamentaux sans compter qu'elle exporte l'extrémisme. Pendant longtemps de nombreux pays occidentaux ont courtisé la mouvance djihadiste. Cette liaison dangereuse a produit un mélange toxique qui a fini par exploser à la face de la Belgique, de la France, de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis. N'est-il pas temps pour ces pays de repenser les liens qu'ils entretiennent avec l'Arabie saoudite?

 

l'expression

[ouarseniss-02 319]

Les parrains du terrorisme que sont : l'arabie maudite, israel, le quatar et la turquie auxquels il faut ajouter la complicité de la partie CIA-sioniste (anti-Obama et sous influence des lobbys sionistes juifs et saouds) sont démasqués mais malheureusement restent impunis.C'est honteux, ignoble et répugnant. :o

[Lemlih 10]

Les parrains du terrorisme que sont : l'arabie maudite, israel, le quatar et la turquie auxquels il faut ajouter la complicité de la partie CIA-sioniste (anti-Obama et sous influence des lobbys sionistes juifs et saouds) sont démasqués mais malheureusement restent impunis.C'est honteux, ignoble et répugnant. :o

 

Je suis d'accord avec toi, le but diaboliser l'islam dans l'opinion des peuples de l'humanité