che 10 Posted April 2, 2016 Partager Posted April 2, 2016 Après l'Enie de Sidi Bel Abbès, Condor de Bordj Bou Arréridj...Ce fut au tour de l'unité de production N'Gaous Batna d'être la proie du feu. La sécurité au sein des entreprises nationales est-elle défaillante? La question se pose. Le phénomène est récurrent. Après l'Enie de Sidi Bel Abbès, Condor de Bordj Bou Arréridj... Ce fût au tour de l'unité de production N'gaous Batna d'être la proie du feu. «Un violent incendie s'est déclaré jeudi en début de soirée à l'unité de statut privé de production spécialisée dans la transformation des fruits et la commercialisation des eaux fruitées N'gaous-conserves, dans la commune de N'gaous, à 80 km à l'ouest de Batna», indique le chargé de la communication des services de la Protection civile Zouhir Nekaâ dans un communiqué répercuté par une dépêche de l'APS datée du 31 mars. «L'incendie s'est déclaré dans un entrepôt totalisant 21.000 m², réservé pour le stockage de la matière première», a-t-il ajouté. 950 travailleurs pourraient se retrouver au chômage alors que l'entreprise qui a fait son trou hors de nos frontières risque d'être stoppée dans son essor. Un coup rude au moment où l'économie nationale entame sa mue en tentant de se diversifier pour mettre fin à sa dépendance par rapport aux exportations d'hydrocarbures. Le plus inquiétant dans cette affaire c'est cette sorte de malédiction qui frappe les usines algériennes: elles sont régulièrement ravagées par les flammes. Le 1er juillet 2015, un violent incendie s'était déclaré dans la zone industrielle de Bordj Bou Arréridj, dans l'entrepôt d'une unité de produits électroménagers appartenant au groupe industriel Benhamadi. Entre 10.000 et 15.000 climatiseurs de la marque Condor, stockés dans cet entrepôt de 5000 m2, ont été détruits par le feu. Au mois d'octobre 2015 c'est un dépôt de l'entreprise nationale des industries électroniques (Enie) de Sidi Bel-Abbès, qui a pris feu. Cet incendie avait ravagé l'unité d'intégration électronique provoquant des dégâts considérables et l'arrêt de la chaîne de montage. Toujours dans le même registre, en 2012, la Grande-Poste d'Alger monument symbole de la capitale prenait feu alors qu'à quelques pas le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, était en compagnie du président français, François Hollande, qui était en visite officielle en Algérie. Une grande partie de sa prestigieuse façade avait été endommagée. A chaque fois les enquêtes ont conclu à des actes «non délibérés». Il n'empêche qu'il est incontestable que ces incendies ont bien des origines. Qu'ils soient intentionnels ou pas, la défaillance est à situer parmi les causes premières de ces sinistres. La problématique de la sécurité au sein des entreprises et des édifices publics demeure plus que jamais d'actualité. l'expression Citer Link to post Share on other sites
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