Jump to content

Algérie: Une base américaine à l'insu du peuple algérien!


Recommended Posts

Cela fait des mois que nous tentons d'attirer l'attention de l'opinion publique sur l'action insidieuse et subversive des néo cons américains dans notre pays, dans le Maghreb, le Sahel et l'Afrique "utile". D'autres voix, celles d'intellectuels probes et de militants alter mondialistes s'expriment inlassablement sur le même sujet dans des sites libres comme Algéria Watch, le réseau Voltaire et bien d'autres qui ont fait de la vérité et de la liberté d'informer leur credo et leur raison d'être.

 

Jeudi 27 Mars 2008

 

 

Pourtant, et alors que le régime algérien a déclaré officiellement, par l'entremise de son chef du gouvernement, de ministres et d'autres hauts fonctionnaires "autorisés", qu'il était hors de question de permettre aux américains d'installer une quelconque base dans le pays, nous découvrons qu'ils nous mentaient, au moment même où ils nous faisaient ces déclarations, et qu'une base militaire américaine a été construite par BRC, de sulfureuse réputation.

La BRC, selon Monsieur Hocine Malti, "a sous traité la partie BTP à la société canadienne RSW – SCATT". Selon la même source, Le mur d'enceinte de cette base est d'une dizaine de kilomètres et dispose d'une piste d'atterrissage de 4000m. Ce qui permet à de gros porteurs de l'armée américaine de se poser. Cette base qui dispose de nombreuses infrastructures, dont une piscine olympique, a une capacité d'accueil de 2000 personnes. C'est dire que ce n'est pas un petit cantonnement de fortune, destiné à accueillir une unité de l'armée algérienne.

 

 

Monsieur Hocine Malti nous apprend avec une foule de détails que non seulement cette base existe bel et bien, mais aussi qu'elle a été opérationnelle et qu'elle a accueilli 400 hommes en provenance d'Allemagne, très probablement d'une autre base militaire américaine. Ces effectifs ont, par la suite, été acheminés vers le nord du Mali.

Cette base ne serait plus opérationnelle. Officiellement, elle n'existe pas et n'a jamais existé.

Nous pouvons aisément imaginer, qu'après l'alerte que les journalistes et militants libres ont déclenché sur ces tractations secrètes pour une installation en douce des américains dans notre pays, les "décideurs" ont décidé de geler cette opération. D'autant que des fuites d'informations sur le sujet, organisées par un clan pour déstabiliser un autre, avaient refroidi les ardeurs des pro américains.

 

 

La question qui se pose aujourd'hui est celle-ci: Pourquoi ce cas de haute trahison a-t-il été étouffé?

Car il s'agit bien, en l'occurrence, de haute trahison. Des officiers supérieurs de l'armée ont conclu avec une puissance étrangère un contrat secret pour lui permettre de s'installer sur le territoire national, pour lui permettre de faire atterrir ses gros porteurs et d'y faire transiter des troupes qui ont envahi un pays voisin depuis le nôtre.

 

Et cela à l'insu du peuple algérien. Très probablement même à l'insu du chef de l'état lui même. Ce qui explique la dissolution précipitée de BRC par ce dernier.

 

Non pas pour sévir, mais pour étouffer l'affaire et éviter que le peuple algérien ne le découvre sous son véritable jour: Celui d'un président marginalisé, dont la junte au pouvoir ne tient aucun compte. Une clique de généraux et d'affairistes qui s'enrichissent en milliards de dollars sur la conjoncture, et qui offrent le pays, portes béantes, à une puissance militaire qui, au même moment, a fait main basse sur l'Irak qu'elle a précipité dans le chaos.

 

 

Lorsque je dis que cette haute trahison a été perpétrée à l'insu du chef de l'Etat, je ne dis pas qu'il n'était pas au courant, mais qu'il n'a pas été jugé utile de lui demander son avis.

Il ne peut pas ne pas avoir été informé du moindre détail. C'est une trop grosse opération pour passer inaperçue. Chakib Khellil, qui joue prudemment sur tous les tableaux, dispose dans le sahara, d'un réseau d'informateurs très bien rôdé.

 

 

Bouteflika savait, mais il ne pouvait rien faire. Nous avions évoqué, dans cet espace même et à plusieurs reprises, des contacts "secrets" entre des Américains et des responsables du DRS, à l'étranger et au Sahara.

Link to post
Share on other sites

Certaines rumeurs prétendent même que la brusque disgrâce de Larbi Belkheir serait liée à cette affaire de BRC et à d'autres encore, peut être plus graves. Si tant est qu'il puisse exister un crime plus grave que de vendre son pays aux américains.

L'autre question que nous pourrions nous poser est de savoir ce que tout ce beau monde compte faire avec cette affaire. Ces messieurs vont-ils, le plus naturellement du monde, continuer à considérer que le peuple algérien n'est même pas là, que ce sont leurs affaires, qu'ils vont les régler entre eux, comme si de rien n'était. Cela voudrait dire que nous entrons là dans la phase découverte du régime. Une junte qui a le pouvoir total, qui ne s'embarrasse plus de faux semblants, qui use de la force brute et de sa totale main mise sur la pays pour le vendre au plus offrant. Après en avoir massacré des dizaines de milliers de ses habitants et mis au pas toute sa "société civile".

D'une certaine manière, cela aurait le mérite de clarifier la situation. La balle serait dans le camp du peuple, si l'on peut dire. Il lui reviendrait, par conséquent, de prendre son destin en main et de se dresser contre ceux qui, de façon aussi directe, violent les fondements même des lois qu'ils ont eux mêmes instaurées.

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...