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La France est elle colonisé par le sionisme?


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Capitalisme, flicage et sionisme : Patrick Drahi, nouvel ogre des médias français

 

Autocensure. Dans un portrait édifiant consacré à Patrick Drahi, l'émission Complément d'enquête de France 2 a passé sous silence son engagement «sioniste» autoproclamé.

 

Le 07.10.2015 à 16h49

 

Cet entrepreneur particulièrement endetté vient pourtant de dépasser Vincent Bolloré (patron de Canal+) en devenant la 6ème fortune de France.

 

Son nom : Patrick Drahi.

 

En mars 2014, Panamza avait consacré le billet suivant à ce natif de Casablanca :

 

UN MILITANT « SIONISTE » AYANT RENONCÉ À ÊTRE FRANÇAIS, BIENTÔT À LA TÊTE DU 2ÈME OPÉRATEUR DES TÉLÉCOMS EN FRANCE.

 

« David a gagné contre tous les Goliaths »: c'est en ces termes que Numericable s'est félicité, vendredi 14 mars, du feu vert de Vivendi pour lui céder SFR {http://panamza.com/zm**.

 

Patron-fondateur du groupe Altice-Numericable, Patrick Drahi est un milliardaire israélien et résident fiscal en Suisse qui a renoncé -en 2013- à la nationalité française {http://panamza.com/zy**. Cet élément d'information, dévoilé le 14 mars par le magazine Challenges, n'a pas été rapporté par France 2 {http://panamza.com/zo** et BFM TV {http://panamza.com/zp**.

 

En 2009, Patrick Drahi, originaire du Maroc, affirmait vouloir investir en Israël en raison de ses convictions « sionistes » {http://panamza.com/zq** et déclarait, deux ans plus tard, son intention de s'installer « immédiatement » dans le pays {http://panamza.com/zr**.

 

Le 5 février 2014, il accordait -fait rare- une interview à la chaîne américaine Bloomberg TV au cours de laquelle, à propos de sa vie privée, il soulignait se déplacer sans chauffeur et rouler en bicyclette à Tel Aviv {http://panamza.com/zv**.

 

Le 14 mars, l'homme qui détient Numericable avec le groupe Carlyle (bastion du complexe militaro-industriel US) participait à la soirée parisienne de présentation de sa chaine d'info internationale i24news (destinée à « améliorer l'image d'Israël ») en compagnie, entre autres, de Claude Goasguen, NKM, Hassen Chalghoumi, Frank Melloul, Sylvain Attal, Nagui, Michel Drucker, Karl Zéro, Ariel Wizman, Yves Thréard et Marek Halter {http://panamza.com/zs**. A propos de la raison d'être de sa chaîne, Patrick Drahi affirme qu'il « voulait montrer le vrai visage d'Israël » {http://panamza.com/zz**.

 

L'élu socialiste Julien Dray, également convié, a défendu aujourd'hui (16 mars), sur l'antenne de RCJ, la réputation de Patrick Drahi à la suite des soupçons formulés par le ministre Arnaud Montebourg au sujet de son patriotisme économique {http://panamza.com/zu**.

 

Trois mois plus tard, en juin 2014, Panamza revenait sur le cas Drahi dans un article intitulé "L’offre spéciale Ramadan de SFR financera l’homme le plus riche d’Israël". Extrait :

 

Doté d'un capital personnel de plus de 10 milliards de dollars (8,4 milliards d'euros), Patrick Drahi -un homme "passionné" par sa nouvelle vie à Tel Aviv selon Les Échos- vient d'accéder à la première place des citoyens les plus fortunés d'Israël.

 

Un an après, nouvelle information -relayée le 27 juillet :

 

Le groupe Altice, détenu par le milliardaire Patrick Drahi, a annoncé avoir noué un partenariat stratégique avec NextRadioTV, maison-mère de la première chaîne d'information en France : BFM TV {http://panamza.com/auy**. L'accord prévoit, d'ici mars 2019, le rachat total de NextRadioTV par Altice.

 

Jeudi dernier, l'émission Complément d'enquête a consacré un reportage édifiant, incisif et audacieux à propos du nouveau magnat des médias (Libération, L'Express, RMC, BFM TV).

 

Un seul bémol, mais de taille : les deux journalistes Zoé de Bussière et Mathieu Rénier -qui se sont pourtant déplacés au siège israélien d'i24news- ont totalement passé sous silence l'engagement sioniste revendiqué de Drahi (un proche de l'ex-président Shimon Peres).

 

Même omission au sujet du parti pris pro-israélien systématique de sa "chaîne d'information" qui fut fondée par un ancien cadre de France 24 (Frank Melloul) pour contrer Al Jazeera auprès du public arabophone et qui est aujourd'hui chapeautée par Paul Amar, ancien journaliste du service public audiovisuel de l'Hexagone et chantre de la "Télévision de la République".

 

HICHAM HAMZA

Edited by Zoubir8
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en tout cas ton kabylisme lui ne menace ni la france ni l'algerie ! :mdr: ils t'ont tellement nettoyé le cerveau que tu as pris pour toi des causes qui ne sont pas les tiennes.

Reviens dans tes montagnes et laisse le desert a ceux qui en sont originaires,sans eux tu ne saurais meme pas que le sionnisme existe -sionnisme qui est une replique a l'islmamisme au moyen orient.

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Dernière modification le 17/05/2015

Frédéric Haziza, Israël au cœur

 

« Dans ma carrière de journaliste, j’ai toujours défendu Israël » – Frédéric Haziza sur Radio J, 2008

 

Proche de Brice Hortefeux et des réseaux sarkozystes, Frédéric Haziza est l’un des piliers de la station communautaire juive, Radio J. Il est né en décembre 1960 à Marnia (département français d’Algérie) son père, Izak Haziza, a été enseignant pendant trois ans à l’école de la ville.

Formation

 

1986 : Diplôme d’ingénieur de l’ESI – SUPINFO

Parcours professionnel

1986

 

Commence sa carrière sur Radio J. Radio J « est la plus matinale des 4, ses programmes débutent très tôt. C’est la plus traditionnelle, et l’on peut encore y entendre parler yiddish, ainsi que de la musique Klezmer, de vieilles ballades et des chansons folkloriques traditionnelles. Elle diffuse également des informations communautaires et israéliennes, et des chroniques religieuses et culturelles. Elle est plutôt à droite et religieuse. Le président-fondateur est Serge Hajdenberg» (Wikipédia). Serge Hajdenberg est par ailleurs co-fondateur du Renouveau Juif, association membre du CRIF.

 

Pigiste au Canard Enchaîné, dans la rubrique de la page 2, la « Mare aux Canards » qui relate les échos, généralement « off », concernant la vie politique.

Depuis 1988

 

Créateur et animateur de l’émission politique, « le Forum Radio J ».

Depuis 2001

 

Chef du service politique de Radio J.

Depuis 2003

 

Animateur et éditorialiste dans les émissions « Questions d’Info » (partenariat avec France Info, Le Monde et l’AFP) et « Parlons-en » (JDD) sur la Chaîne parlementaire LCP.

Parcours militant

 

Non renseigné

Ce qu’il gagne

 

Non renseigné

Publications

 

Chirac ou La victoire en pleurant. Paris, éditions Ramsay, 2002

Le roman de la présidentielle. Paris, Plon, 2001

Ma part d’inventaire. Marie-Noëlle Lienemann, entretiens avec Frédéric Haziza, Paris, le Grand livre du mois, 2002.

Vol au-dessus d’un nid de fachos : Dieudonné, Soral, Ayoub et les autres, Fayard, 2014.

 

Collaborations

Décembre 1992

 

Présent en tant que journaliste de Radio J à la conférence « Assumer le passé pour porter l’avenir » organisée par le B’naï B’rith en l’Hôtel de Lassay, résidence du président de l’Assemblée nationale de l’époque, Henri Emmanuelli. (source : Mystères et secrets du B’naï B’rith d’Emmanuel Ratier).

Il l’a dit

 

« Dans ma carrière de journaliste, j’ai toujours défendu Israël, je me suis toujours attaqué aux islamistes (…) On ne peut pas me reprocher d’être anti-israélien, d’être antisioniste ou je ne sais quoi. Je me suis toujours attaqué aux organisations extrémistes palestiniennes ou organisations d’extrême droite françaises » (source)

 

« A 1h du matin je reçois un coup de file de Bernard Henri Lévy qui me dit : « A votre place je ne le ferais pas » [invitation de Marine Le Pen à Radio J], c’est une faute politique », « La face cachée du nouveau front », documentaire de Matthias Hillion et Karim Rissouli diffusé le 18 décembre 2011 sur Canal+.

 

« Sollicité par Alain Soral pour participer à une émission que j’anime sur LCP et Radio J, à propos de son dernier livre “Comprendre l’empire”, j’ai refusé. Et ce en raison de son parti pris clairement antisémite », « Le journaliste Frédéric Haziza (LCP et Radio J) porte plainte pour injure publique à caractère racial », teleobs.nouvelobs.com, 24 /01/2013

 

« Dans son mail de refus, le journaliste expliquait sa décision par “l’impossibilité d’offrir quelque tribune que ce soit à ceux qui véhiculent d’une manière ou d’une autre des messages de haine, de violence, de racisme ou d’antisémitisme (…) en souvenir de mon grand-père assassiné à Auschwitz”. Ce mail, adressé à l’attachée de presse, a été reproduit sur le site http://www.egaliteetreconciliation.fr suscitant des dizaines de commentaires injurieux ou antisémites », Ibid.

 

« Je voulais lui poser [Marine Le Pen] des questions : j’aurais voulu savoir ce qu’elle entendait en disant “la Shoah est le summum de la barbarie”, qu’est-ce que c’est la laïcité pour elle, est-ce qu’il y a pour elle des bons et des mauvais immigrés, est-ce qu’elle dénonce tous les dérapages de son père », « Le Pen: regrets du journaliste de Radio J », lefigaro.fr, 10/03/2011

 

« Avec le directeur de Radio J, Serge Hajdenberg, nous avons considéré que la pression était trop forte. Qu’il y ait eu des interrogations, une certaine indignation, je peux le comprendre. Je ne comptais pas donner une tribune à Marine Le Pen, je voulais faire mon travail de journaliste, cela se termine comme ça. Cette invitation prenait des proportions trop importantes », « L’annulation de l’interview de Marine Le Pen sur Radio J fait des vagues », 20minutes.fr, 09/03/2011

 

«Tout d’abord, on trouve trois hommes, Soral l’idéologue, Dieudonné, le propagandiste et Ayoub, le milicien. Soral se prétend l’intello décomplexé et c’est aussi lui qui va chercher son argent en Iran pour financer en 2000 « la liste antisioniste » qu’il conduit avec Dieudonné aux Européennes. Un Dieudonné qui recycle les vieux démons et clichés antisémites. Quant à Ayoub, il a organisé les Jeunesses nationalistes révolutionnaires comme une milice qui défile en uniformes avec armes et emblèmes rappelant le fascisme. Ce qui les unit ? Le rejet du Juif et de l’homosexuel. Mais ils ne supportent pas plus les femmes et encore moins les féministes. Trois conceptions qui les rapprochent des islamo-salafistes avec lesquels ils forment un axe vert-brun.» Le Midi Libre, 17/02/2014

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BHL et Frédéric Haziza, son fidèle valet, pulvérisent les Palestiniens et la déontologie journalistique

par Julien Salingue, lundi 24 novembre 2014 ACRIMED.Fr

 

Bernard-Henri Lévy continue de parcourir les plateaux de télévision et les antennes des radios. Car Bernard-Henri Lévy a toujours une actualité. Dernier « événement » en date, le livre et la pièce de théâtre Hôtel Europe, qui ont une fois de plus donné lieu à une multitude d’articles de presse et de prestations de BHL.

 

Le 16 novembre dernier, BHL était invité par Frédéric Haziza dans « Le forum Radio J ». Une occasion de plus pour le philosophe de Saint-Germain-des-Prés de parler de tout, et surtout de n’importe quoi, qu’il s’agisse de sa pièce de théâtre, de sa belle personne, des « rouges-bruns » qui s’en prennent à lui ou, bien évidemment, du conflit opposant Israël aux Palestiniens.

 

Une occasion également pour Frédéric Haziza, qui avait déjà invité BHL sur LCP en septembre dernier, de cirer les chaussures de son invité à les en user, et de l’accompagner dans ses outrances, quitte parfois même à en rajouter un peu, au mépris de toutes les règles de déontologie journalistique.

 

« Un travail superbe »

Frédéric Haziza commence par interroger son invité au sujet de la pièce de théâtre Hôtel Europe. BHL, avec sa légendaire humilité, évoque alors « un grand succès public (…), une belle aventure, voilà une vraie rencontre avec un vrai public et c’était formidable ». Vous avez dit « un grand succès public » ? De toute évidence BHL est mal informé… Comme l’avait en effet révélé Arrêts sur Images, la pièce, qui devait initialement être jouée jusqu’à la fin du mois de décembre, n’a finalement été à l’affiche que jusqu’à la mi-novembre… faute de public. BHL transforme donc allègrement la réalité, ce qu’un journaliste sérieux comme Frédéric Haziza ne pouvait manquer de relever :

 

Frédéric Haziza : « Un vrai public, une belle rencontre, un superbe comédien, un écrivain, un essayiste, un romancier, un auteur de pièce de théâtre, vous, qui avez fait un travail superbe aussi il faut le dire… » C’est tout ? En dégainant de la sorte la brosse à reluire, le journaliste de LCP et de Radio J a décroché le premier prix de la flagornerie et pleinement satisfait le modeste BHL. Mais ce n’était qu’une servile entrée en matière, immédiatement confirmée par une défense inconditionnelle de son invité, Frédéric Haziza anticipant par l’énoncé même de ses « questions » les réponses de BHL.

 

« Les fachos, les gauchos, les islamos »

Reprenons. Frédéric Haziza : « … un travail superbe aussi il faut le dire, et pourtant il y a eu tout un tas de polémiques dont vous parlez, des accusations contre vous, une campagne, des campagnes de presse, une campagne anti-BHL qui a regroupé, on l’a vu sur le net, on l’a vu sur les réseaux sociaux, les fachos, les gauchos, les islamos ». En quoi a consisté cette « campagne » ? Nous ne le saurons pas. En revanche, ce que nous savons est que la prétendue question n’en est pas une : elle se borne à donner une forme interrogative aux affirmations de BHL dans le langage de ce dernier, confusions et amalgames compris. Le journaliste lui ayant livré lui-même le bloc - « les fachos, les gauchos, les islamos » - que le « philosophe » a constitué, il ne reste plus à ce dernier qu’à le pourfendre.

 

BHL acquiesce donc à la fausse « question » de son compère, et dénonce alors une « nébuleuse idéologique » qui le prendrait pour cible, constituée d’individus, on va le voir, aux profils plutôt… variés. BHL évoque en effet, attention, « une espèce d’arc-en-ciel qui va d’un type qui s’appelle Bo… Boni… face (…), Boniface, je ne sais pas qui c’est honnêtement, mais d’après ce qu’on m’a dit c’est un type qui a un espèce de petit think tank français subventionné par le contribuable (…), donc ça va de ce gars-là, qui est donc un type je crois de gauche, à quelqu’un comme Tariq Ramadan, lui que je connais mieux qui est lui un Frère Musulman, en passant par Soral ou Dieudonné (…). Donc il y a là une petite secte, là, ce Bonica… Bo… Boniface… Boniface, Ramadan, Soral, Dieudonné c’est pas la même chose, ils ne disent pas la même chose mais ils composent une espèce de nébuleuse idéologique dont je fais partie des révélateurs ».

 

Résumons :

« Je suis le révélateur d’un pas pareil qui est la même chose » ! Une exercice de révélation dont BHL est coutumier. Par exemple, en août dernier : « L’Europe a peur de Poutine comme elle avait peur d’Hitler, mais ce qu’elle ne comprend pas, c’est que les gens comme Hitler ou comme Poutine il faut les arrêter tout de suite. Plus on attend plus ce sera difficile. Ce n’est pas la même chose Hitler et Poutine, naturellement, naturellement, mais l’attitude de Europe c’est la même, c’est "l’esprit de Munich" ». Venant de BHL, l’exercice est donc sans surprise. Mais le journaliste ? Qu’a objecté ou fait mine d’objecter le journaliste ? Rien. L’observateur de la « nébuleuse » est ravi par la prestation de son révélateur.

 

- BHL fait semblant de ne pas connaître Pascal Boniface, en butant sur son nom et en l’écorchant. Comment croire un seul instant que le maître, qui aime tant s’intéresser à tout ce qui le concerne, puisse ignorer le nom de l’un de ses plus fervents critiques, notamment dans l’ouvrage Les intellectuels faussaires, vendu à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires ? D’autant plus qu’il l’a, à plusieurs reprises, pris à parti nommément, notamment en forgeant, à son propos, le subtil concept de « bonifascisme », comme Pascal Boniface le rappelait lui-même dans un article paru en 2012 sur le site du Nouvel Observateur [1].

 

- BHL pratique en outre, une fois de plus, l’amalgame outrancier, en regroupant dans une soi-disant « nébuleuse idéologique » des représentants de l’extrême-droite et des individus comme Tariq Ramadan et Pascal Boniface qui, s’ils ne sont évidemment pas au-dessus de toute critique [2], n’ont aucun lien, ni organique ni idéologique, avec l’extrême-droite. On remarque d’ailleurs que BHL se contente d’amalgamer sans argumenter et sans illustrer ses accusations, procédé qui relève avant tout de la calomnie, une autre pratique récurrente chez le philosophe en chemise blanche.

 

Venant de BHL, l’exercice de dénigrement est donc, à nouveau, sans surprise. Mais le journaliste ? Qu’a objecté ou fait mine d’objecter le journaliste ? Rien. N’en soyons pas trop étonnés : Frédéric Haziza a ainsi un lourd contentieux avec Pascal Boniface, à propos duquel il a notamment écrit en mars dernier, ce qui suit : « De la négation de la Shoah des Faurisson, Garaudy, Dieudonné, Soral et consorts, on est passé aujourd’hui à la négation de l’antisémitisme au sein d’une certaine gauche soi-disant morale dont Boniface est l’un des hérauts » [3]. Une phrase que l’on dirait sortie de la bouche de BHL…

Ainsi se fabriquent les amalgames.

 

Quand les duettistes s’en prennent aux Palestiniens

Sous couvert d’interview, c’est donc en réalité à un véritable numéro de duettistes auquel on assiste, durant lequel Frédéric Haziza et BHL jouent la même partition, le premier passant les plats au second, faisant le deuil de toutes les règles journalistiques les plus élémentaires. Dès lors, il n’est guère surprenant que le « journaliste », sans transition, entraine BHL sur l’un de ses autres terrains favoris, le conflit opposant Israël aux Palestiniens.

 

Frédéric Haziza : « Vous seriez député, vous voteriez pour ou contre [la reconnaissance de l’État palestinien] ? »

 

« Non je voterais contre. Je voterais contre. (…) Je ne vois pas un parlement d’un pays quel qu’il soit, que ce soit la Suède ou la France, arriver comme ça avec des flonflons et des roulements de tambours régler le problème en décrétant, en reconnaissant… Ce n’est pas comme ça que ça marchera ».

 

Que BHL soit opposé à la reconnaissance d’un État palestinien et, plus généralement, soit un infatigable défenseur de la politique israélienne n’est pas une surprise… [4] Et, disons-le, c’est parfaitement son droit. Mais qu’il dise, comme nous allons le voir, n’importe quoi dans ce contexte et qu’il se trouve des journalistes pour l’écouter sans broncher pose sérieusement problème.

 

Selon BHL, les députés qui veulent voter la reconnaissance de l’État de Palestine ont donc tort. L’échange qui s’ensuit se passe de commentaires, tant nos deux duettistes jouent leur rôle à la perfection :

 

- Frédéric Haziza : « Et pourtant a priori ça va se faire et les députés qui vont voter pour cette résolution disent il n’y a que ça qui peut faire bouger le gouvernement israélien et qui peut faire avancer la paix ».

- BHL : « D’abord attendez il n’y a pas que le gouvernement israélien qu’il faut faire bouger ».

- FH : « En tout cas c’est ce qu’ils disent ».

- BHL : « Oui bah c’est ce qu’ils disent mais ils ont tort, ça veut dire qu’ils ne connaissent pas le problème. Il faut faire bouger bien sûr le gouvernement israélien, il faut aussi faire bouger, et peut-être davantage, le gouvernement palestinien ».

- FH : « Et les peuples, on oublie les peuples… »

- BHL : « Et puis il faut faire bouger les peuples ».

 

Marquons un temps d’arrêt. Frédéric Haziza, qui n’a jamais caché ses sympathies pro-israéliennes, n’est certes pas coupable de délit d’opinion. Mais un tel empressement auprès d’un interlocuteur qu’il est supposé interviewer constitue, pour un journaliste, une faute professionnelle. À répétition, comme on l’a vu, et comme on va le voir.

 

Soudain, en effet, BHL s’enflamme, sans doute porté par les encouragements de son compère :

 

BHL : « Et si on parle des peuples, là je crains qu’il y ait plus de travail à faire du côté du peuple palestinien que du peuple israélien. Israël, je connais bien ce pays, j’y vais souvent, j’y ai beaucoup d’amis et puis il y a des sondages tout simplement : une majorité des Israéliens, plaisir ou pas, avec joie ou pas j’en sais rien, savent qu’il y aura un jour un État palestinien et y sont résolus. L’inverse n’est pas vrai. Il y a hélas encore aujourd’hui une majorité de Palestiniens qui ne savent même pas qu’Israël existe puisqu’ils ne l’ont pas vu sur leur manuel scolaire et puisqu’ils pensent qu’Israël est une espèce de cancer ou de création coloniale sans aucune légitimité ».

 

« Une majorité de Palestiniens ne savent pas qu’Israël existe ». Frédéric Haziza, journaliste sans doute bien informé, n’a pas relevé cette outrance particulièrement… outrancière. Les Palestiniens, qui vivent sous occupation israélienne, qui sont confrontés chaque jour aux barrages israéliens, à la machinerie bureaucratique israélienne, aux colons israéliens, mais aussi aux balles et aux bombes de l’armée israélienne, ne sauraient pas qu’Israël existe ? Voilà une idée fort originale, que BHL a probablement empruntée à son maître à penser Botul, dont Frédéric Haziza, muet, est devenu sans le savoir, par BHL interposé, le disciple...

 

Et le spectacle de se poursuivre durant 30 longues minutes, à propos de l’État islamique, de l’Europe, de Poutine, et autres… Nous vous épargnerons le supplice d’une transcription et d’une étude exhaustives de l’émission.

 

***

Ne nous y trompons pas. BHL et Frédéric Haziza ont tout à fait le droit de défendre l’État d’Israël ou de répondre aux accusations ou attaques dont ils se sentent victimes. Nous ne sommes pas de ceux qui considèrent que toutes les opinions n’ont pas le droit d’être défendues, bien au contraire. À condition, toutefois, que certains principes soient respectés, notamment de la part de ceux qui se prétendent journalistes. Or les amalgames et les outrances de BHL sont lamentables, et nous ne cesserons de les relever tant qu’il continuera de squatter les télévisions, les journaux et les radios.

 

En outre, l’absence totale de distance, d’objectivité et de déontologie journalistiques de Frédéric Haziza, qui n’officie pas seulement sur Radio J mais également sur le service public (LCP), ne l’honorent guère. Nous l’avons dit : Frédéric Haziza n’est pas coupable de délit d’opinion. Et l’acharnement contre lui des antisémites à peine masqués d’« Égalité et Réconciliation » est intolérable, comme l’est la « Pétition pour le renvoi de Frédéric Haziza de La Chaîne parlementaire (LCP) » lancée sur ce site. La critique des médias se passe fort bien des chasses à l’homme. Mais la propension du journaliste à abuser de sa position d’intervieweur pour se comporter en éditorialiste partisan est manifeste. Or les deux fonctions ne sont pas identiques. Et leur confusion est inacceptable.

 

Connivences, vrais-faux débats, vrais-faux entretiens, primat de l’idéologie sur le travail journalistique, amalgames et contre-vérités assénées sans que les cibles aient la possibilité de se défendre, etc. : ces pratiques sont répandues dans la plupart des « grands » médias et mises en œuvre par nombre de « grands » journalistes. Ce sont elles que nous visons ici, comme nous les visons dans tous les médias et dans tous les domaines : c’est pourquoi nous ne mêlerons jamais nos voix à ceux qui, à l’instar d’Alain Soral et sa clique, s’en prennent à certains journalistes et certains éditorialistes, dont BHL et Haziza, sur la base d’une supposée appartenance communautaire. La haine raciste et antisémite n’a rien à voir avec la critique des médias, et n’aura jamais rien à voir avec le travail d’Acrimed. Mais c’est pourquoi, également, nous ne nous laisserons pas dissuader par tous ceux qui hurlent à l’antisémitisme à chaque fois qu’un zélateur de la politique israélienne est pris en flagrant délit de désinformation.

 

Julien Salingue (avec Henri Maler)

 

PS : Frédéric Haziza a pris connaissance de cet article (l’a-t-il lu ?) et nous a « répondu » sur Twitter. Nous avons donc publié, sur notre site, son « droit de réponse ».

Edited by Zoubir8
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debile !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

Je vois que la situation est inquietante en France

c'est difficile pour le gouvernement français à faire assimilier l'anti sionisme à l'anti sémitisme

ceux au pouvoir sont démasqué en ce moment

ils menent les français dans des combats qu'ils n'ont pas choisi

Valls et ceux avec lui cherchent à comment les lobby soient de leurs cotés

l'actualité française dans ce sens est des plus interessantes

et on la couvrira désormais :cool:

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