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Les graves accusations du directeur d’El Khabar contre le ministre de la communication


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Le rachat d’une filiale du groupe Cevital de 80% des actions du groupe de presse El Khabar vire à une confrontation entre le journal arabophone, réputé comme le plus influent du pays et le ministre de la communication, Hamid Grine, ancien journaliste, qui mène une guerre ouverte contre les journaux indépendants depuis sa nomination. Dans une interview accordée au journal électronique Tout Sur l’Algérie, le ministre de la communication reproche aux dirigeants d’El Khabar, un manque de professionnalisme, d’éthique et de déontologie ainsi que le non respect des lois de la république qui régissent l’activité de leur journal dans la transaction et le changement de propriétaire.

Le directeur d’El Khabar, Chérif Rezki a répondu sur les colonnes du même média en démentant le ministre «La SPA El Khabar est bénéficiaire depuis 1992. En tant que ministre de la Communication, il pourrait vérifier au niveau du Centre national de registres de commerce (CNRC) et de l’administration fiscale avant de parler du bilan d’un journal. Les bilans d’El Khabar sont positifs depuis 1992. Les seuls bilans négatifs sont ceux des deux derniers mois de 1990 et l’exercice 1991. C’est-à-dire juste après la création du journal. Cela étant dit, je l’invite à s’occuper de la presse publique qu’il gère en personne et qui, toute réunie, n’a pas le tirage d’El Khabar ! » et en accusant Hamid Grine de combattre la presse libre dont la ligne éditoriale n’est pas celle souhaitée par son gouvernement «D’abord, El Khabar n’a pas la ligne éditoriale qu’il souhaite. Ensuite, Hamid Grine fait partie d’un gouvernement. Evidemment, il n’agit pas seul. Quoi qu’il en soit, El Khabar fait son travail. C’est lui (le ministre) qui n’est pas professionnel. Il dit : j’ai servi l’État. Hamid Grine était où quand on mourrait dans les années 1990 ? Il était où en 1994 quand il y avait le gouvernement du jour et le gouvernement de la nuit ? Il était où quand nous étions contraints de changer d’itinéraires ? Il était où quand nous sortions de nos maisons sans être sûrs qu’on allait y revenir le soir ? Il était correspondant sportif au Maroc avant de devenir rédacteur en chef d’un hebdomadaire économique proche du palais. Pourquoi n’était-il pas resté ici avec nous durant les années noires pour défendre cet État ? Moi je n’ai pas travaillé chez le Makhzen. Donc, j’ai le droit de m’exprimer !» dit-il.

algerie360

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