leparisien 10 Posted May 14, 2016 Partager Posted May 14, 2016 Dans son livre qui vient de paraître sous le titre, « Ce que je ne pouvais pas dire », Jean-Louis Debré raconte le contenu de son entretien avec le président Bouteflika le 9 décembre 2015 à Alger. L’ancien président du Conseil constitutionnel français (2012-2016) se pose plusieurs graves questions notamment sur la capacité du président Abdelaziz Bouteflika à diriger l’Algérie. « Il est tassé dans son fauteuil, très essoufflé, la voix faible » Il écrit : « Il m’accueille dans son palais, situé un peu en dehors du centre d’Alger, très fortement et visiblement protégé. Une résidence médicalisée, me dit-on. Il est tassé dans son fauteuil, très essoufflé, la voix faible. Un petit micro collé contre sa bouche permet de mieux entendre ce qu’il dit. Il a bien des difficultés pour s’exprimer. À plusieurs reprises, il doit s’interrompre pour boire une gorgée d’eau. Il me faut être particulièrement attentif pour réussir à le comprendre. Il m’indique avoir toujours eu beaucoup d’estime pour mon grand-père et aussi pour mon père. Évoquant ses nombreux désaccords avec ce dernier, il me précise qu’il respectait ‘l’homme de convictions et de loyauté : quand il disait oui c’était oui et non c’était non’. Il m’avait déjà raconté cela lors de notre rencontre de 2007 ». « Bouteflika est-il encore en capacité de diriger l’Algérie ? » Jean-Louis Debré s’interroge : « Bouteflika est-il encore en capacité de diriger l’Algérie ? C’est la question que je me pose tout au long de cette soirée. Il est à l’évidence bien informé des affaires internationales. Mais cet homme épuisé après moins d’une heure d’entretien, à l’élocution difficile, n’est-il qu’un paravent derrière lequel se cachent des hommes ou des clans soucieux de garder le pouvoir le plus longtemps possible ? »En conclusion, l’ancien président du Conseil constitutionnel français, écrit : « En le maintenant à la tête du pays, ne cherchent-ils pas à différer une guerre de succession qui achèverait de fragiliser une Algérie déjà promise, avec l’effondrement des prix du pétrole, à de grandes difficultés économiques et sociales. Un pays où la montée de l’islamisme radical est manifeste ». Citer Link to post Share on other sites
Miss angel 3 848 Posted May 14, 2016 Partager Posted May 14, 2016 si la santé de Bouteflika l'a lâché, lui n'a pas lâché le fauteuil de président. Qu'est ce qui peut encore maintenir en vie, un homme en très mauvaise santé ? à quoi le président s'accroche-t-il ? on dit qu'il est très au courant de l'actualité internationale , pourquoi n'a t-il pas encore démissionner psychologiquement ? Citer Link to post Share on other sites
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