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la premiere revolte armée kabyle 1963


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Une année après l'indépendance de l'Algérie, le Front des forces socialistes naissait comme un cri de révolte contre le pouvoir autoritaire du duo Ben Bella-Boumediene.

 

Le 28 septembre 1963, des anciens officiers des wilayas III et IV, des hommes politiques se réunissaient dans les locaux de l’ancienne mairie de Aïn El Hammam (50 km à l'est de Tizi Ouzou). Il y avait Aït Medri Belaïd, Mourad Oussedik, Ali Yahia Abdenour, Aït Ahmed, le colonel Mohand Oulhadj, le lieutenant Yaha Abdelhafidh, Aboubakr Belkaïd, Ali Ammar (ces deux derniers représentaient le PRS) et un certain nombre d’autres militants de la première heure. C’était l’ultime réunion de ce mouvement avant sa proclamation publique le lendemain à Tizi Ouzou. Le FFS était le premier parti politique avec une base militante et une profondeur sociologique de l’Algérie indépendance. Il y avait bien sûr le PRS, mais hormis son chef Mohamed Boudiaf, figure connue de la lutte, il n’avait pas la même assise populaire que le FFS. Dans la Mitidja, le colonel Sadek et le commandant Bouragaâ avaient commencé à constituer les premiers groupes d'opposition. Essentiellement d'anciens moudjahidine de la wilaya IV déçus par le pouvoir.

 

La suite ? Ben Bella et Boumediene envoient l’armée en Kabylie dès les premiers jours d’octobre. Le Maroc attaque l'Algérie dans la région de Tindouf. Le FFS se mobilise et envoie des militants armés à l'ouest en appuie à l'ANP. Il y a eu ensuite les premières négociations fin octobre 1963 entre Ben Bella et des responsables du FFS. Le régime libère Boudiaf, le colonel Boubnider, le lieutenant Allouache et d'autres prisonniers politiques, arrêtés depuis des mois. Le colonel Mohand Oulhadj, le commandant Lakhdar ainsi qu'un certain nombre de militants quittent le FFS à partir de la mi-novembre. Début 1964, le malaise social et à la tête du gouvernement était profond. Révolté par les pratiques autoritaires du régime, le FFS reprend le chemin du maquis après un mini-congrès. Ben Bella et son ministre de la défense répliquent. Le président crée une milice populaire qui sera dirigée par le commandant Mahmoud Guennez. La répression fut terrible. Plus de 400 morts du côté du FFS selon Yaha Abdelhafidh et près de 3000 personnes arrêtés. Des centaines de militants ou sympathisants sont torturés dans les commissariats. Le plus connu est le centre de Notre Dame à Alger où sévissait le commissaire Hamadache.

 

Au printemps 1965, des négociations furent menées par Yaha Abdelhafidh d’abord à Paris avec le colonel Sadek et Akli Benyounes dit Daniel. Puis à Alger avec les hommes de Ben Bella. Après le coup d’Etat, d’autres pourparlers sont enclenchés avec Cherif Belkacem, le chef du FLN et bras droit du colonel Boumediene.

 

48 ans après que savons-nous de ce mouvement et de ses hommes ? Free Algérie lance le débat.

 

Le site : http://www.freealgerie.com/debat-du-jour/138-29-septembre-63-le-ffs-se-rebellait-contre-le-pouvoir.html

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Lorsqu'on lit l'histoire de la guerre d'Algérie, il y a une parole de l'Arbi ben Lmhidi Rabbi Yarahmou qui disait que l'indépendance n'était pas encore arrivée qu'ils se battaient déjà pour le pouvoir.

 

Je crois que chacun veut le pouvoir, l'arabité, l'Islam, le Berbérisme, ne sont que des prétextes.

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Guest samirovsky
Une année après l'indépendance de l'Algérie, le Front des forces socialistes naissait comme un cri de révolte contre le pouvoir autoritaire du duo Ben Bella-Boumediene.

 

Le 28 septembre 1963, des anciens officiers des wilayas III et IV, des hommes politiques se réunissaient dans les locaux de l’ancienne mairie de Aïn El Hammam (50 km à l'est de Tizi Ouzou). Il y avait Aït Medri Belaïd, Mourad Oussedik, Ali Yahia Abdenour, Aït Ahmed, le colonel Mohand Oulhadj, le lieutenant Yaha Abdelhafidh, Aboubakr Belkaïd, Ali Ammar (ces deux derniers représentaient le PRS) et un certain nombre d’autres militants de la première heure. C’était l’ultime réunion de ce mouvement avant sa proclamation publique le lendemain à Tizi Ouzou. Le FFS était le premier parti politique avec une base militante et une profondeur sociologique de l’Algérie indépendance. Il y avait bien sûr le PRS, mais hormis son chef Mohamed Boudiaf, figure connue de la lutte, il n’avait pas la même assise populaire que le FFS. Dans la Mitidja, le colonel Sadek et le commandant Bouragaâ avaient commencé à constituer les premiers groupes d'opposition. Essentiellement d'anciens moudjahidine de la wilaya IV déçus par le pouvoir.

 

La suite ? Ben Bella et Boumediene envoient l’armée en Kabylie dès les premiers jours d’octobre. Le Maroc attaque l'Algérie dans la région de Tindouf. Le FFS se mobilise et envoie des militants armés à l'ouest en appuie à l'ANP. Il y a eu ensuite les premières négociations fin octobre 1963 entre Ben Bella et des responsables du FFS. Le régime libère Boudiaf, le colonel Boubnider, le lieutenant Allouache et d'autres prisonniers politiques, arrêtés depuis des mois. Le colonel Mohand Oulhadj, le commandant Lakhdar ainsi qu'un certain nombre de militants quittent le FFS à partir de la mi-novembre. Début 1964, le malaise social et à la tête du gouvernement était profond. Révolté par les pratiques autoritaires du régime, le FFS reprend le chemin du maquis après un mini-congrès. Ben Bella et son ministre de la défense répliquent. Le président crée une milice populaire qui sera dirigée par le commandant Mahmoud Guennez. La répression fut terrible. Plus de 400 morts du côté du FFS selon Yaha Abdelhafidh et près de 3000 personnes arrêtés. Des centaines de militants ou sympathisants sont torturés dans les commissariats. Le plus connu est le centre de Notre Dame à Alger où sévissait le commissaire Hamadache.

 

Au printemps 1965, des négociations furent menées par Yaha Abdelhafidh d’abord à Paris avec le colonel Sadek et Akli Benyounes dit Daniel. Puis à Alger avec les hommes de Ben Bella. Après le coup d’Etat, d’autres pourparlers sont enclenchés avec Cherif Belkacem, le chef du FLN et bras droit du colonel Boumediene.

 

48 ans après que savons-nous de ce mouvement et de ses hommes ? Free Algérie lance le débat.

 

Le site : http://www.freealgerie.com/debat-du-jour/138-29-septembre-63-le-ffs-se-rebellait-contre-le-pouvoir.html

 

Rare que je sois d'accord avec toi l'Aghabie, mais sur ce coup, je suis tout à fait d'accord avec toi,

La révolte de 1963 n'était pas une révolte ethnique ou régionaliste, c'était une révolte citoyenne contre le coup d'État et l'usurpation de la volonté populaire, personne ne peut douter du patriotisme de feu Dda El Hocine,

malheureusement les agissement du pouvoir qui excellait et excelle encore dans le diviser pour régner va pousser cette nation à l'implosion.

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Pourquoi vous mentez aux gens. Yakhi Ait Ahmed et nombreux moudjahideens kabyles ont écrit la déclaration du FLN 54. Amenez-nous une seule revendication amazighe dans la déclaration 54. Ils nous ont parlé de l'arabité et de l'islam , et qu'en est-il de l'amazighe...rien, niet.

 

Yakhi, ntouma djebtoulna l'independance et celui qui amene la victoire, c'est celui qui l'écrit. Vous n'avez rien écrit.

 

 

Ensuite, aujourd'hui les mêmes qui dénoncent la rébellion armée sont les mêmes qui soutiennent celle de 63. Ils ont pris les armes contre qui , si ce n'est contre l'ANP?

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l'arabisation n'a pas commencé en 1962-elle a commencé en 700 de façon partiel par les mosquées -sous le protectorat turque qui encourageait l'islam et l'arabité -les turcs se sont appuyés sur les arabes et l'islam pour eviter la revolte -d'ailleurs il a fallut que les français debarquent pour que les turcs lachent prise -jamais les arabes n'ont contesté la presence turc car islamique -on a parle de colonisation que sous l'etat français -pour les arabes tant qu'on nous sommes sous domination islamique ,il n'y a pas peril en la demeure -c'est meme acceptable ...l'emir abdel khader a joué aussi un role dans cette arabisation -ne s'est il pas rendu pour conserver un etat aux valeurs islamiques et arabes aux français au lieu de poursuivre la lutte avec les tribus kabyles...il lui suffisait de se rendre en kabylie au lieu d'aller dans un chateau français pendant 4 ans :D et terminer sa vie chez ceux qui ont envoyés ses ancetres en 700-c'est a dire en syrie ...en 1962 ils ont simplement confirmé et amplifié dans un etat moderne l'arabisation.

 

le mouvement berberiste va se developper au fur et a mesure que les algeriens comprendront que le veritable chef de l'arabisation n'est pas boumedienne mais mohamed...avec les images en provenance de syrie on a une idee plus precise de l'attention des arabes a notre egard en l'an 700...nous commençons a comprendre !

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[ comment un peuple se fait saisir la victoire! est ce que cela figure dans les livres d'histoires algeriens?

plus de 480 morts.

 

 

Le lendemain d'une vie.....comme une vengance...contre son "propre" pays.....regrettant deja le depart du colonisateur?....Pourtant leurs serviteurs les ont bien suivi...et ceux la.....

 

.

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Le punique un dérivé de l'Arabe était parlé par le dit Massinissa donc on était en Algérie avant vous.

 

salut

 

L'arabe est une langue assez récente et elle ne peut débouché du punique mais du sémitique....al lawhou al mahfoud est remis en question dans ce cas...allah a parlé le sémitique avant l'arabe...

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