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Rached Ghannouchi : « Il n’y a plus de justification à l’islam politique en Tunisie »


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Le parti tunisien Ennahda, jusque-là qualifié d’islamiste, s’apprête à tenir son congrès du 20 au 22 mai. Son président, Rached Ghannouchi, 74 ans, révèle au Monde la teneur de la révision doctrinale en cours. Le mouvement, dont le groupe parlementaire est le plus important à l’Assemblée tunisienne, se définit désormais comme un parti politique « civil ». M. Ghannouchi affirme que, depuis la Révolution de 2011 et l’adoption de la Constitution de 2014, l’islam politique a perdu sa « justification » en Tunisie.

 

 

Ennahda se réunit du 20 au 22 mai en congrès à un moment charnière de son histoire. On annonce une reformulation de sa doctrine. Quelle sera-t-elle ?

 

L’un des points à l’ordre du jour de ce congrès sera de discuter du rapport entre la dimension politique et la dimension religieuse du parti. Nous affirmons qu’Ennahda est un parti politique, démocratique et civil, et qui a un référentiel de valeurs civilisationnelles musulmanes et modernes. Ce référentiel est celui qui se trouve dans la Constitution de 2014 qui reflète cette compréhension mixte, duelle, de la modernité et de l’identité. Nous allons dans le sens d’un parti qui se spécialise sur les seules activités politiques.

 

*dommage que nos autres assassins; Abassi ,Belhadj and Cie non pas eu la grandeur d'el ghanouchi , sinon on aurait pu éviter les 200 000 morts et les 20 ans de stagnation , les l'enrichissement ostentatoire de nos généraux

Edited by karim1970
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Révolution dans le paysage politique tunisien : la deuxième force du pays, le parti islamiste Ennahda, doit entériner la séparation de ses activités politiques et religieuses au cours d'un congrès qui se tient de vendredi à dimanche.

 

Dans ce qui semble être une nouvelle étape de l’évolution du paysage politique tunisien, le parti islamiste Ennahda doit acter, lors de son dixième congrès de vendredi 20 à dimanche 22 mai, la séparation entre ses activités politiques et religieuses pour se transformer, selon ses dirigeants, en "parti civil".

 

Réprimé sous la dictature de Ben Ali, le mouvement présidé par Rached Ghannouchi avait remporté les premières élections de l'après-révolution en 2011. Après deux années d’exercice mouvementé du pouvoir, il avait dû se résoudre à céder la place sur fond de crise politique majeure, avant d’être battu lors des législatives de fin 2014. Il s’était finalement associé au parti vainqueur, Nidaa Tounès, dont est issu l'actuel président tunisien, Béji Caïd Essebsi.

 

 

 

Ennahda demeure toutefois l'une des principales forces politiques de Tunisie. "Le mouvement est resté soudé et a gardé sa cohésion malgré les épreuves (...) et les dissensions qui existent en son sein", explique Hamza Meddeb, chercheur associé à l'Institut universitaire européen de Florence.

 

Le congrès, qui s'ouvre vendredi à Radès, près de Tunis, et se poursuit samedi et dimanche à Hammamet (à une soixantaine de kilomètres au sud de la capitale), doit aussi réélire Rached Ghannouchi, 74 ans, à la tête du parti. Une formalité, car "il n'y a personne pour lui succéder", selon une source diplomatique européenne.

 

"On sort de l’islam politique"

 

Mais la vraie évolution pour Ennahda sera bien l’officialisation de la séparation entre ses activités politiques et de prédication. "Nous allons dans le sens d'un parti qui se spécialise sur les seules activités politiques […]. On sort de l'islam politique pour entrer dans la démocratie musulmane", a indiqué Rached Ghannouchi au "Monde".

 

Cette décision devrait avoir un réel impact sur la structure du parti. "Après ce congrès, ce ne sera plus le mouvement Ennahda – jadis construit sur un modèle frériste [dérivé des Frères musulmans] – avec des branches actives dans l'action sociale, éducative, caritative, religieuse et politique. Il n'y aura que le parti Ennahda, parti qui se veut civil et démocratique, tout en gardant la référence islamique", résume Hamza Meddeb. Il faudra ainsi "sortir un certain nombre d'associations du giron d'Ennahda", selon la source diplomatique européenne.

 

Une évolution conforme à l’opinion de 73 % des Tunisiens

 

Cette mue semble épouser l'avis d'une grande partie de la population : selon un récent sondage réalisé par l'institut tunisien Sigma, en collaboration avec l'Observatoire arabe des religions et des libertés et la Fondation Konrad-Adenauer, près de 73 % des Tunisiens sont favorables à "la séparation entre la religion et la politique".

 

Dans un contexte régional tourmenté, et après le renversement en 2013 du président islamiste égyptien Mohamed Morsi, "il y a chez Ghannouchi la quasi-obsession de montrer aux partenaires occidentaux qu'Ennahda, ça n'est pas les Frères musulmans", ajoute la source diplomatique européenne.

 

 

 

Ces annonces ont parfois suscité scepticisme et méfiance. Ennahda "nous berce de l'illusion que les tentations ‘hégémoniques’ de l'islamisme politique sont bien derrière nous", a commenté le quotidien suisse francophone Le Temps, tandis que le journal arabophone Al Chourouq dit attendre de voir si ces promesses ne resteront pas "des paroles en l'air".

 

AFP

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Le parti tunisien Ennahda, jusque-là qualifié d’islamiste, s’apprête à tenir son congrès du 20 au 22 mai. Son président, Rached Ghannouchi, 74 ans, révèle au Monde la teneur de la révision doctrinale en cours. Le mouvement, dont le groupe parlementaire est le plus important à l’Assemblée tunisienne, se définit désormais comme un parti politique « civil ». M. Ghannouchi affirme que, depuis la Révolution de 2011 et l’adoption de la Constitution de 2014, l’islam politique a perdu sa « justification » en Tunisie.

 

 

Ennahda se réunit du 20 au 22 mai en congrès à un moment charnière de son histoire. On annonce une reformulation de sa doctrine. Quelle sera-t-elle ?

 

L’un des points à l’ordre du jour de ce congrès sera de discuter du rapport entre la dimension politique et la dimension religieuse du parti. Nous affirmons qu’Ennahda est un parti politique, démocratique et civil, et qui a un référentiel de valeurs civilisationnelles musulmanes et modernes. Ce référentiel est celui qui se trouve dans la Constitution de 2014 qui reflète cette compréhension mixte, duelle, de la modernité et de l’identité. Nous allons dans le sens d’un parti qui se spécialise sur les seules activités politiques.

 

*dommage que nos autres assassins; Abassi ,Belhadj and Cie non pas eu la grandeur d'el ghanouchi , sinon on aurait pu éviter les 200 000 morts et les 20 ans de stagnation , les l'enrichissement ostentatoire de nos généraux

Quel revirement !

y a pas longtemps, il attaquait les laïques.

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Le parti tunisien Ennahda, jusque-là qualifié d’islamiste, s’apprête à tenir son congrès du 20 au 22 mai. Son président, Rached Ghannouchi, 74 ans, révèle au Monde la teneur de la révision doctrinale en cours. Le mouvement, dont le groupe parlementaire est le plus important à l’Assemblée tunisienne, se définit désormais comme un parti politique « civil ». M. Ghannouchi affirme que, depuis la Révolution de 2011 et l’adoption de la Constitution de 2014, l’islam politique a perdu sa « justification » en Tunisie.

 

 

Ennahda se réunit du 20 au 22 mai en congrès à un moment charnière de son histoire. On annonce une reformulation de sa doctrine. Quelle sera-t-elle ?

 

L’un des points à l’ordre du jour de ce congrès sera de discuter du rapport entre la dimension politique et la dimension religieuse du parti. Nous affirmons qu’Ennahda est un parti politique, démocratique et civil, et qui a un référentiel de valeurs civilisationnelles musulmanes et modernes. Ce référentiel est celui qui se trouve dans la Constitution de 2014 qui reflète cette compréhension mixte, duelle, de la modernité et de l’identité. Nous allons dans le sens d’un parti qui se spécialise sur les seules activités politiques.

 

*dommage que nos autres assassins; Abassi ,Belhadj and Cie non pas eu la grandeur d'el ghanouchi , sinon on aurait pu éviter les 200 000 morts et les 20 ans de stagnation , les l'enrichissement ostentatoire de nos généraux

 

Je parage l'esprit de ce mouvement

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Guest samirovsky
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Le parti tunisien Ennahda, jusque-là qualifié d’islamiste, s’apprête à tenir son congrès du 20 au 22 mai. Son président, Rached Ghannouchi, 74 ans, révèle au Monde la teneur de la révision doctrinale en cours. Le mouvement, dont le groupe parlementaire est le plus important à l’Assemblée tunisienne, se définit désormais comme un parti politique « civil ». M. Ghannouchi affirme que, depuis la Révolution de 2011 et l’adoption de la Constitution de 2014, l’islam politique a perdu sa « justification » en Tunisie.

 

 

Ennahda se réunit du 20 au 22 mai en congrès à un moment charnière de son histoire. On annonce une reformulation de sa doctrine. Quelle sera-t-elle ?

 

L’un des points à l’ordre du jour de ce congrès sera de discuter du rapport entre la dimension politique et la dimension religieuse du parti. Nous affirmons qu’Ennahda est un parti politique, démocratique et civil, et qui a un référentiel de valeurs civilisationnelles musulmanes et modernes. Ce référentiel est celui qui se trouve dans la Constitution de 2014 qui reflète cette compréhension mixte, duelle, de la modernité et de l’identité. Nous allons dans le sens d’un parti qui se spécialise sur les seules activités politiques.

 

*dommage que nos autres assassins; Abassi ,Belhadj and Cie non pas eu la grandeur d'el ghanouchi , sinon on aurait pu éviter les 200 000 morts et les 20 ans de stagnation , les l'enrichissement ostentatoire de nos généraux

 

Il ne resterait que le Sultan Ergogan et Mackiavelik pour croire encore que l'Islam politique pourrait servir à autre chose que s'occuper de la taille du hidjab:)

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Révolution dans le paysage politique tunisien : la deuxième force du pays, le parti islamiste Ennahda, doit entériner la séparation de ses activités politiques et religieuses au cours d'un congrès qui se tient de vendredi à dimanche.

 

Atta9iyya

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Une évolution conforme à l’opinion de 73 % des Tunisiens

 

Cette mue semble épouser l'avis d'une grande partie de la population : selon un récent sondage réalisé par l'institut tunisien Sigma, en collaboration avec l'Observatoire arabe des religions et des libertés et la Fondation Konrad-Adenauer, près de 73 % des Tunisiens sont favorables à "la séparation entre la religion et la politique".

 

Dans un contexte régional tourmenté, et après le renversement en 2013 du président islamiste égyptien Mohamed Morsi, "il y a chez Ghannouchi la quasi-obsession de montrer aux partenaires occidentaux qu'Ennahda, ça n'est pas les Frères musulmans", ajoute la source diplomatique européenne.

 

Cela ne m'étonne pas du tout des Tunisiens, il ne faut pas oublier qu'ils ont eu pendant des années le règne d'un président se déclarant à demi-mot athée, je me rappelle qu'il ira même jusqu'à les dispenser de ramadan!

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Le point est très simple : La Tunisie est une démocratie et c'est le peuple qui choisit ses élus selon ...ses valeurs.

 

Les valeurs du peuple tunisien sont respectées puisque c'est lui qui choisit ses élus.

 

Ennahda a la totale majorité au parlement présentement. Il vient de tirer la7ssira sous les pieds des laicards tunisiens en allant jouer dans une grande partie de leur public.

 

Ils la jouent à la turque. Appelez ca ta9iya, le9ya...ca marche.Derja derja, douga douga.

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mon cher pmat , désolé pour toi tu viens de signer ton acte de divorce , elle est surement déçus la pauvre , :D

 

@faiste , wallah mafham't :confused:

 

Je ne sais pas ce que tu veux dire par là

Par contre

Moi dans un gouvernement

Je ferai une constitution nous montrant au monde

Et nous montrant à nous même

Dire que nous vivrons notre tunisienne avec sa pluralité si elle existe

Et nous tâcherons de nous adapter au monde extérieur

Comme lui doit s'adapter à la Tunisie

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@faiste , wallah mafham't :confused:

 

Ils font semblant d'abandonner l'islam politique car ils y ont été obligé en attendant de jours meilleurs

Ils ont remporté les élections "démocratiquement" et ont été obligé de céder le pouvoir car ils savaient qu'ils allient tout droit au scénario à l'algérienne ou à la Sissi

Si Ghannouchi et son parti n'avaient pas céder le pouvoir il allait se rerouver comme Abbassi Madani ou comme Morsi

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