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Enfin, l'économie algérienne se réforme.


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Ce topic vise à lister les réformes de notre économie.

Il faudra taper aussi dans l'informel.

 

Système des retraites : le gouvernement revoit sa copie

Article | 3. juin 2016

 

L'actuel système des retraites est revu et corrigé. Selon des sources sûres, les propositions de réforme retenues par le gouvernement vont être discutées et très fort probablement approuvées lors de la réunion tripartite qui aura lieu ce dimanche. Parmi les points les plus importants de cette «réforme», l'âge de la retraite qui passera à 61 ans. Ce qui représente une rallonge d'une année de la durée du travail.

 

Cette rallonge vise ainsi à faire durer la durée de cotisations à la sécurité sociale et à la Caisse nationale des retraites (CNR). Cette «réforme» ne va pas concerner uniquement l'âge de départ à la retraite. Elle touche aussi au taux des cotisations. L'augmentation du niveau des cotisations devra être supporté à la fois par l'employeur et l'employé. Cette «réforme», assurent nos sources, est dictée par la conjoncture économique difficile. Elle vise à pérenniser le système des retraites. Il est à rappeler que le directeur général de la sécurité sociale au ministère du Travail, Djaouad Bourkaïb, avait reconnu en avril dernier que la Caisse nationale des retraites a traversé des difficultés financières qui ont contraint le gouvernement à recourir au financement par solidarité inter-caisses. Si M. Bourkaïb a refusé de révéler le montant qui a été injecté à la CNR pour qu’elle puisse virer les pensions à temps aux 2,5 millions de retraités, certaines sources parlent de plus de 300 milliards de dinars.

 

Ces difficultés financières ont contraint la CNR à la limitation de la valorisation des retraites à seulement 2,5% pour cette année. Le conseil d’administration de la CNR, qui s’est réuni en tripartite, a évalué le taux de valorisation à 2,5%. Un taux qui est inférieur à ceux appliqués durant les années précédentes. Outre les cotisations des salariés, la CNR bénéficie depuis une décennie d’un système de refinancement via la fiscalité pétrolière. En effet, 2% de cette fiscalité est affectée à cette caisse afin d’assurer sa pérennité et garder ses équilibres financiers. Mais la chute vertigineuse des prix du pétrole a fait baisser de manière considérable la fiscalité pétrolière et, de ce fait, affecté directement la CNR.

Sonia Baker

Edited by Zoubir8
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Le nouveau modèle économique au menu de la Tripartie du 5 juin

 

Par Lila Ghali | 04/06/2016

 

tripartite_7La 19ème Tripartite (Gouvernement-UGTA-patronat), une réunion périodique qui rassemble le gouvernement, le patronat et les syndicats et qui doit se tenir ce dimanche 5 juin à Alger, aura à son menu trois dossiers économiques : le nouveau modèle économique, l’évaluation du pacte économique et social dans les volets investissement et emploi, ainsi que le réajustement du système de retraite.

 

« Nouveau modèle de croissance économique »

 

Cette Tripartite, qui se tient dans une conjoncture économique délicate due à la baisse des cours des hydrocarbures, aura à examiner le nouveau « modèle de croissance économique » pour l’Algérie pour la période 2016-2019 comme recommandé fortement par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui avait, lors du dernier Conseil des ministres, appelé les trois partenaires économique, regroupées au sein de la Tripartie, à « s’engager pour l’application de ce nouveau modèle de croissance destiné à dynamiser la croissance et l’investissement hors hydrocarbures, tout en préservant la cohésion sociale de notre Nation, dans le cadre de la justice sociale et de l’Etat de droit ».

 

Pour rappel, le Premier ministre Abdelmalek Sellal avait indiqué que l’Algérie allait chercher la croissance en dehors du secteur des hydrocarbures « dans la sphère économique réelle où l’entreprise, publique ou privée, est la clé de voûte ». « C’est le modèle de croissance que nous sommes en train de déployer avec une vision claire jusqu’en 2019 et nous sommes en train de réfléchir pour l’élargir à l’horizon 2030″, avait-il alors déclaré. « Il ne s’agit pas là d’un choix ou d’une option économique entre tant d’autres. C’est une démarche vitale pour l’avenir de notre pays où nous devons tous réapprendre à redonner son lustre à la valeur du travail et à vivre du fruit de notre labeur », avait-il soutenu.

 

Le CNES à l’origine du nouveau modèle économique

 

Rappelons également que c’est le Conseil national économique et social (Cnes), qui avait introduit le concept d’un nouveau modèle économique en 2014, avant même la baisse des prix du pétrole à la mi-2014, ce modèle devrait se baser sur six fondamentaux: la ré-industrialisation, la rigueur budgétaire, la liquidation progressive des rentes et des activités informelles, la mise à plat du système des subventions, l’amélioration du climat des affaires et l’émergence d’un secteur privé national productif.

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Tripartie du 5 juin 2016 : des recommandations pour éviter un pilotage à vue

 

Par Pr Abderrahmane Mebtoul | 04/06/2016

Premièrement recommandation: Je renouvelle ma proposition au gouvernement, faite en novembre 2014( que de pertes de temps, du fait de l’illusion de la rente éternelle de certains responsables), lors de la conférence sur l’Industrie (voir http://www.google.com) devant le Premier ministre et les membres du gouvernement, de créer un comité de suivi des décisions de la Tripartie, très souple, débureaucratisé, présidé par un expert indépendant, sous l’autorité du premier ministre, composé des représentants de départements ministériels, d’experts, du patronat et de syndicats représentatifs qui sera chargé de faire le constat et des propositions concrètes tous les deux mois. La Tripartie doit être conçue comme une institution de contrôle des décisions prises, n’étant pas dans son rôle de formuler un programme, (rôle des partis politiques), appartenant au gouvernement de venir avec un plan stratégique cohérent pour convaincre les partenaires sociaux, quitte à introduire quelques corrections émises par les partenaires, grâce à un véritable dialogue social élargie aux forces vives de la société.

 

2.-Deuxième recommandation: Avoir une vision stratégique : au moment où d’importantes mutations géostratégiques couplées aux nouvelles mutations mondiales qui s’annoncent au niveau de notre région, devant éviter à tout prix un pilotage vue, posant la problématique des relations dialectiques, rente/Etat/marché, afin de réaliser tant la transition tant énergétique (Mix) que la transition économique liant efficacité économique et une profonde justice sociale qui n’est pas l’antinomie de l’efficacité permettant de mieux mobilier la population par un sacrifice partagé. S’offre deux solutions pour le gouvernement à court terme : -soit le déficit budgétaire avec l’inévitable dévaluation du dinar dont la valeur est corrélée à 70% aux réserves de change via la rente des hydrocarbures ;

-soit réduire les dépenses de fonctionnement ( débureaucratisation) et mieux gérer les dépenses d’équipements en ciblant les segments à valeur ajoutée réelle, éviter des investissements de prestige, supposant également d’assouplir la règle des 49/51% où l’Algérie supporte tous le surcoûts.

3 -Troisième recommandation : Le langage de la vérité doit guider tout responsable, étant un signe de la bonne gouvernance au vu de la situation financière difficile que traverse le pays, mais devant éviter la sinistrose et le dénigrement gratuit, mais également toute autosatisfaction déconnectée des réalités par des discours démagogiques,. Personne n’a le monopole du nationalisme et de la vérité, tous les Algériennes et Algériens espérant un avenir prospère pour l’Algérie. Le plus grand ignorant est celui qui croit tout savoir, devant être animé par la critique positive et favoriser les débats productifs tenant compte de nos différentes sensibilités, en un mot être respectueux des idées d’autrui grâce à la tolérance.

 

4.-Quatrième recommandation : Eviter les solutions de facilité en touchant à l’autonomie de la banque d’Algérie, pilier de la gestion monétaire, dépendante selon la Loi, non du gouvernement mais de la présidence de la République, la poussant à l’émission monétaire incontrôlée ( planche à billets) , ce qui peut ne peut que conduire à des tensions inflationnistes incontrôlées et donc des tensions sociales( nivellement part le bas des couches moyennes) sans résoudre les problèmes économiques qui suppose de profondes réformes structurelles. L’Algérie se retrouverait au même scénario vénézuélien, pays en faillite bien plus riche que l’Algérie (300 milliards de barils en pétrole certes lourd contre 10 pour l’Algérie) avec un taux d’inflation en 2016 de 180%.

 

En résumé, l’Algérie doit impérativement éviter de réitérer le scénario des impacts de la crise de 1986 ou le scénario dramatique actuel de la faillite vénézuélienne (voir contribution http://www.algerie1.com). Elle a toutes les potentialités pour devenir un acteur actif au niveau de la région euro-méditerranéenne et africaine. Évitons tant les discours d’autosatisfaction déconnectés des réalités, mais également de sinistrose, l’Algérie n’étant pas en faillite ayant un répit de trois années.

 

ademmebtoul@gmail.com

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Pour le PDG de la SONELGAZ , Noureddine Boutarfa, une nouvelle augmentation des tarifs d’électricité est inéluctable

05/06/2016 - 10:45

 

Pour équilibrer son budget et poursuivre, en même temps, ses programmes d’équipement, la SONELGAZ sera, à nouveau, contrainte d'augmenter ses tarifs d’électricité, prévient son PDG, Noureddine Boutarfa.

 

S’exprimant, dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, celui-ci explique que les récentes augmentations des factures d’énergie n'auront, en fin de compte, permis de rattraper seulement 20% sur les 70% du déséquilibre financier dont souffre son entreprise et qu’il évalue à environ 100 milliards de dinars.

 

Pour boucler les programmes déjà engagés et en entreprendre de nouveaux, destinés à répondre à une demande énergétique sans cesse croissante, l’intervenant estime que SONELGAZ « n’a d’autre choix » que celui d’en appeler à des financements extérieurs.

 

Pour M. Boutarfa, capter des financements nationaux pour mener à bien la construction des nouvelles infrastructures énergétiques programmées, nécessitant quelques 45 milliards de dollars (1.300 milliards de dinars), d’ici 2020, est un défi qu'il sera difficile de relever.

 

Afin de continuer à faire face à la demande d’énergie, notamment celle résultant de l’expansion du secteur industriel, il signale que, depuis 2011, les capacités de production de l’entreprise ont augmenté de 55%, nécessitant un investissement total de 23 milliards de dollars.

 

S’exprimant à propos de l’apport des systèmes d’énergies renouvelables, le PDG de SONELGAZ signale que 343 mgw ont été engagés par son entreprises en photovoltaïque « dont 320 mgw seront mis en service cet été ».

 

Il tient cependant à souligner que la réalisation de ce programme n’a finalement pu être menée à bien qu’en faisant appel à des importations d’équipements, considérant, sur la lancée, que l’avenir des énergies renouvelables dans le pays ne sera rendu possible que par la création d’une industrie nationale dans ce domaine.

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Tripartite : la retraite anticipée annulée

 

Par Abbès Zineb | 05/06/2016

 

Retraite-60-ans-Une des décisions phares prises lors de la tripartite aujourd’hui est la fin de la retraite anticipée. Désormais, l’âge légal de départ à la retraite est fixé à 60 ans, indépendamment du nombre d’années de cotisation à la caisse nationale de retraite.

 

Du coup l’ordonnance 97-13 instituant le départ à la retraite sans condition d’âge sera modifiée. Une commission sera mise sur pied pour élaborer ce projet de loi qui fixe l’âge de départ à la retraite à 60 ans par souci d’équité et de préservation des capacités de la Caisse nationale des retraites, a expliqué Abdelmalek Sellal.

 

Il faut dire que cette décision était attendue, car lors de la dernière tripartite à Biskra, le Premier ministre avait évoqué la question sans donner plus de détails.

 

Pour rappel, la retraite sans conditions d’âge a été instituée au moment où l’Algérie était sous thérapie FMI, le but était de dégraisser les entreprises et la fonction publiques. Sauf qu’avec le termps, les responsables se sont rendus compte que cette forme de retraite grève les finances de la Caisse nationale de retraite, toute comme elle prive les entreprises de l’expérience des cadres qui sortent en retraite du public pour entamer une nouvelle carrière dans le privé.

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Y a juste mssassitek li yetriformaw, yetdiformaw en fait. 9allek enfin. Au lieu de s'attaquer au ministère des moudjahidines qui tue des milliards d'investissements dans l'économie, 9allek on augmente l'age de la retraite d'un an pour sauver les fonds publics.

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l algerie se fout completement de ses citoyens.

 

Triciti battal

Sakna vendu par l'ETAT à 43% de sa valeur,

Lissence battal

L'autoroute battal

 

hna fi Franssa on aimerait bien tout cela de Mr Hollande.

Bessah wallou :plane:

 

ouneta tabki:mdr:

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Qu'est ce tu fous en France , pauvre con?

 

mackia tu crois vraiment que les conditions eco sont actuellement une raison d'y rester en france ! franchement c'est l'enfer ici de ce coté la -en tout cas depuis 2008-beaucoup de jeunes ont meme envisagé un retour quand le petrole tenait encore debout .IHABLOUK BLE TAXES ! et c'est ce qui est entrain de se produire au bled au fur et a mesure que le sac se vide .

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mackia tu crois vraiment que les conditions eco sont actuellement une raison d'y rester en france ! franchement c'est l'enfer ici de ce coté la -en tout cas depuis 2008-beaucoup de jeunes ont meme envisagé un retour quand le petrole tenait encore debout .IHABLOUK BLE TAXES ! et c'est ce qui est entrain de se produire au bled au fur et a mesure que le sac se vide .

 

Je m'en fous de la France ya l'émigré. La France, comme n'importe quel pays étranger, tu l'aimes ou tu le quittes. C'est simple.

Tu ne peux passer ton temps à vanter les mérites de l'Algérie comme Zoubir, tout en diminuant la France...tout ca en vivant en France.

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Je m'en fous de la France ya l'émigré. La France, comme n'importe quel pays étranger, tu l'aimes ou tu le quittes. C'est simple.

Tu ne peux passer ton temps à vanter les mérites de l'Algérie comme Zoubir, tout en diminuant la France...tout ca en vivant en France.

 

ça fait nta wellit canadien tah sah :D et tu defends les islamo-arabes fl bled :D adi mliha ...ceux la meme qui font que tu es la ou tu es et sans que tu le saches .

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ça fait nta wellit canadien tah sah :D et tu defends les islamo-arabes fl bled :D adi mliha ...ceux la meme qui font que tu es la ou tu es et sans que tu le saches .

 

Je défends l'humain contre les kabylistes khorotistes haineux qui règnent sur ce forum. La nuance est grande.

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mackia tu crois vraiment que les conditions eco sont actuellement une raison d'y rester en france ! franchement c'est l'enfer ici de ce coté la -en tout cas depuis 2008-beaucoup de jeunes ont meme envisagé un retour quand le petrole tenait encore debout .IHABLOUK BLE TAXES ! et c'est ce qui est entrain de se produire au bled au fur et a mesure que le sac se vide .

 

Achète des actions Air Liquide ou d'une foncière;

iL Y A PAS MAL DE DIVIDENDES REVERSés chaque année.

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Avec Bouterfa Ministre, l'électricité sera enfin payé au juste prix

Il faut cependant aider les plus guelil.

 

:mdr::mdr::mdr::mdr:

 

Bouterfa.....:mdr: Zoubigh Di Nigho quand tu as aucune idée de qui tu parles....abstiens toi de commenter avec des betises:p

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Bouterfa.....:mdr: Zoubigh Di Nigho quand tu as aucune idée de qui tu parles....abstiens toi de commenter avec des betises:p

 

Pffff yekhi bourourou

vous ne lisez même pas les déclarations de 3ami Bouterfa,

barkake mane t'féniène

 

wallah, khatik al boulitik

iRoooh tal3ab al baloo

 

3ami Bouterfa veut l'augmentation du prix de l'électricité et il a raison.

Sonelgaz a besoin de fonds pour se développer au lieu d'emprunter à l'étranger.

 

Entretien de M. noureddine Boutarfa, PDG de Sonelgaz à LIBERTE

Le 24/02/2016

 

Le Président Directeur Général de Sonelgaz a accordé un entretien au quotidien "Liberté" où il s'est exprimé sur les questions liées aux programmes de développement et à la situation financière du Groupe Sonelgaz.

 

Ci-après, l'entretien dans son integralité:

 

Liberté : lors de vos deux dernières sorties médiatiques, vous avez annoncé l’éventuel recours au financement international pour les projets d’investissement de l’énergie et vous avez également relevé le caractère utopique du programme des énergies renouvelables. Peut-on connaitre les véritables raisons qui vous ont poussé, M. Boutarfa, à vous exprimer de manière aussi franche et directe ?

 

Que mes déclarations soient franches, elles l’ont toujours été. Je ne refuse pas le débat autour de questions qui touchent à l’avenir du pays à condition qu’on use d’arguments pertinents. J’ai toujours défendu les mêmes opinions et j’avais fait les mêmes déclarations par le passé. Rien n’est nouveau dans ce que j’ai dit. On semble oublier que je suis un chef d’entreprise, le premier responsable d’un Groupe stratégique dont la santé financière et les différents métiers qu’il exerce sont essentiels pour accroitre la dynamique économique du pays. En tant que responsable, j’ai toujours veillé à ce que les intérêts de Sonelgaz soient sauvegardées et que sa voix soit et continue d’être audible Nous avons toujours milité pour que des solutions soient trouvées et qui soient en harmonie avec la politique sociale de notre pays.

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Bouterfa.....:mdr: Zoubigh Di Nigho quand tu as aucune idée de qui tu parles....abstiens toi de commenter avec des betises:p

 

Pffff yekhi bourourou

vous ne lisez même pas les déclarations de 3ami Bouterfa,

barkake mane t'féniène

 

wallah, khatik al boulitik

iRoooh tal3ab al baloo

 

3ami Bouterfa veut l'augmentation du prix de l'électricité et il a raison.

Sonelgaz a besoin de fonds pour se développer au lieu d'emprunter à l'étranger.

 

Entretien de M. noureddine Boutarfa, PDG de Sonelgaz à LIBERTE

Le 24/02/2016

 

Le Président Directeur Général de Sonelgaz a accordé un entretien au quotidien "Liberté" où il s'est exprimé sur les questions liées aux programmes de développement et à la situation financière du Groupe Sonelgaz.

 

Ci-après, l'entretien dans son integralité:

 

Liberté : lors de vos deux dernières sorties médiatiques, vous avez annoncé l’éventuel recours au financement international pour les projets d’investissement de l’énergie et vous avez également relevé le caractère utopique du programme des énergies renouvelables. Peut-on connaitre les véritables raisons qui vous ont poussé, M. Boutarfa, à vous exprimer de manière aussi franche et directe ?

 

Que mes déclarations soient franches, elles l’ont toujours été. Je ne refuse pas le débat autour de questions qui touchent à l’avenir du pays à condition qu’on use d’arguments pertinents. J’ai toujours défendu les mêmes opinions et j’avais fait les mêmes déclarations par le passé. Rien n’est nouveau dans ce que j’ai dit. On semble oublier que je suis un chef d’entreprise, le premier responsable d’un Groupe stratégique dont la santé financière et les différents métiers qu’il exerce sont essentiels pour accroitre la dynamique économique du pays. En tant que responsable, j’ai toujours veillé à ce que les intérêts de Sonelgaz soient sauvegardées et que sa voix soit et continue d’être audible Nous avons toujours milité pour que des solutions soient trouvées et qui soient en harmonie avec la politique sociale de notre pays.

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OK pour réduire les dépenses inconsidérées. Mais pas celle consacrées à l'emploi des jeunes.

 

Bureaucratie : Les walis sous pression

 

Par Hakim Megatli | 13/06/2016

 

Fini les dépenses inconsidérées au niveau des wilayas grâce aux fonds qui viennent du trésor public et non pas collectés dans les assiettes fiscales. Il faut croire que l’Etat a enfin décidé de donner du sens à la rationalité économique dont s’époumonent les responsables. C’est à peu près le clou du discours du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, aujourd’hui à Oran devant les walis de la région qu’il a invités a couper la tête au serpent de mer de la bureaucratie.

 

Dans une allocution qu’il a prononcée lors d’une rencontre régionale d’évaluation des activités des wilayas dans l’Ouest du pays, le ministre a estimé «nécessaire de déployer davantage d’efforts pour lutter contre les comportements bureaucratiques qui persistent dans les services administratifs», ajoutant qu’ «il s’agit d’un premier défi pour l’Etat».

 

Bedoui ne comprend pas pourquoi les pratique bureaucratique persistent alors que l’Etat a offert des solutions informatiques pour alléger les procédures. «Alors que nous avons introduit des solutions informatiques, les mêmes utilisées à travers le monde, les agents bureaucrates n’ont pas hésité à s’adapter au nouveau contexte pour chercher de nouveaux moyens d’enrichissement par des formes et des techniques nouvelles», a déploré le ministre.

 

Ces situations, a-t-il relevé «se produisent dans un contexte d’une présence timide des services de contrôle et de suivi. Ceci a encouragé la prise de mesures non prévues par la règlementation, la vente de documents mis gratuitement par l’Etat à la disposition des citoyens en plus de la commercialisation de rendez-vous pour l’obtention de documents biométriques et autres pratiques».

 

Mettre fin à la bureaucratie

 

Et au premier responsable de l’intérieur d’avertir : «Ces pratiques doivent être combattues avec fermeté et rigueur ! ». Bedoui a dans ce sens appelé à mettre en place les «instruments nécessaires» pour garantir des prestations de service de qualité loin de toutes pratiques bureaucratiques. Le ministre de l’intérieur a sommé les walis de l’Ouest et à travers eux à tous leurs collègues des autres régions du pays, d’«d’opérer un changement positif et palpable dans ce domaine en procédant à l’intensification des efforts pour enrayer toute forme de faillite dont souffrent les services publics et qui porte atteinte à la crédibilité des services de l’Etat tant au niveau central que local».

 

Il transparaissait dans le ton du ministre qu’il s’agit d’installer de nouvelles règles du jeu au niveau des collectivités locales de sorte à assurer un meilleur service public et un développement économique qui ne dépendraient pas du ministère de l’intérieur. Cette réunion qui a été consacrée au «développement économique et l’amélioration des services publics» sert de répétition générale à la traditionnelle rencontre annuelle Gouvernement-Walis durant laquelle le gouvernement fixe les priorités et donne des ordres. Une réunion qui s’annonce exceptionnelle tant elle intervient dans un contexte financier très délicat marqué par la raréfaction des sources de financement.

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Le Point Afrique - Publié le 16/06/2016

 

Finance islamique : l'Algérie se jette à l'eau

L'Algérie va autoriser des services financiers conformes à la charia. Objectif : moderniser son secteur bancaire et appuyer sa diversification économique.

 

L'introduction de la finance ismalique entre dans un large plan de modernisation du secteur financier algérien.

 

Par Aïda Haddad

 

C'est Boualem Djebbar, président de l'Association des banques et établissements financiers (Abef) d'Algérie qui l'a annoncé dans des propos rapportés par l'agence Reuters. L'information est de taille, car il s'agit d'une première. Jamais jusque-là, un responsable de ce niveau dans le secteur bancaire algérien ne s'était avancé à annoncer le lancement de services financiers islamo-compatibles.

 

 

Boualem Djebbar, président de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF) d'Algérie.

 

Un univers halal à créer…

Concrètement, selon Boualem Djebbar, le cadre juridique est déjà à l'étude et une commission a été créée pour accélérer le processus vers l'instauration d'un environnement financier halal. De quoi ouvrir la possibilité de délivrer des licences aux établissements proposant des services adaptés, mais pas seulement. L'enjeu derrière cette annonce, c'est aussi la modernisation du système bancaire algérien.Trop archaïque, celui-ci apparaît aux yeux de nombreux bailleurs comme le FMI, la Banque mondiale, de nombreux experts d'institutions multilatérales aussi, comme ne favorisant pas les investissements. Un problème de plus alors que le pays veut diversifier son économie pour diminuer sa dépendance aux hydrocarbures. On devine combien le chantier est immense quand on sait que 95 % des revenus d'exportations du pays et 60 % du budget de l'État.

… pour mieux accompagner la diversification économique

En tout cas, les autorités semblent s'engager à fond dans cette démarche, et ce, d'autant que le président Bouteflika avait promis, dans sa dernière campagne électorale, de moderniser le secteur financier. Le tout nouveau ministre des Finances n'a-t-il pas dit lors de sa prise de fonction que « le secteur bancaire est désormais amené à financer la diversification de l'économie » ? Dès lors, on comprend mieux que Hadji Baba Ammi soit devenu le grand argentier de l'État. Les leçons tirées de ses expériences d'ancien directeur des statistiques de la Banque centrale, de directeur général du Trésor et d'administrateur à la Banque africaine de développement (BAD) ne seront pas de trop pour mener à bien ce grand chantier.

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Une mesure importante: libérer l'investissement national.

-Supprimer l'autorisation que doit donner les pouvoirs publics à tout investisseur.

-Accorder une partie des contrats passés pas les pouvoirs publics à des PME algériennes.

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