Zoubir8 174 Posted June 10, 2016 Partager Posted June 10, 2016 (edited) Lorsqu'on commence à lire l'article ci-dessous on a tendance à croire que ce sont les autorités syriennes qui assiègent. Mais au bout de quelques lignes, on apprend que les terroristes également assiègent des villes. Mais trop tard, le titre aura instillé au lecteur l'idée que seul le régime assiège... Syrie : Damas autorise des convois humanitaires vers les villes assiégées Le Monde.fr avec AFP | 09.06.2016 Le gouvernement syrien a donné son autorisation à l’ONU pour envoyer, en juin, par la route de l’aide aux 19 villes assiégées, a annoncé jeudi 9 juin l’envoyé spécial de l’ONU. Staffan de Mistura est toutefois resté prudent sur la mise en œuvre de cette décision. A l’issue d’une réunion à Genève du groupe de travail sur l’accès humanitaire, il a en effet souligné que dans le passé le gouvernement syrien avait déjà donné son feu vert à la livraison d’aide tout en empêchant sa distribution, parfois même au dernier moment. Pourparlers au point mort Si ces livraisons ne se concrétisaient pas, « toutes les options sont sur la table », a-t-il ajouté, faisant référence à l’envoi de matériels et de biens humanitaires par voie aérienne, par largage à haute altitude ou par hélicoptère. Les Nations unies considèrent qu’environ 592 700 personnes vivent dans les 19 zones ou localités assiégées, dans des conditions désespérées. Parmi les villes assiégées par le régime figurent Daraya, à 10 km de Damas, Madaya et Mouadamiyat Al-Cham. Foua et Kafraya sont elles encerclées par les rebelles, tandis que la ville de Deir ez-Zor est assiégée depuis janvier 2015 par l’EI. Le mois dernier, les 20 pays et organisations du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS) avaient fixé au 1er juin la date butoir pour que des convois puissent y avoir accès, sans quoi l’ONU procèderait à des largages. Mais le 3 juin, l’ONU avait finalement annoncé avoir donné à Damas un délai supplémentaire jusqu’au 10 juin. Lire aussi : Syrie : le projet de largages d’aide humanitaire compromis Depuis le début de la révolte contre le régime de Damas en mars 2011, la guerre a fait plus de 280 000 morts et jeté sur les routes des millions de personnes. Alors que la trêve est régulièrement violée depuis fin avril, les pourparlers de paix sont au point mort En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/06/09/syrie-damas-autorise-des-convois-humanitaires-vers-les-villes-assiegees_4944827_3218.html#MEuA4wPkYy3XtgLJ.99 Edited June 11, 2016 by Zoubir8 Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted June 10, 2016 Author Partager Posted June 10, 2016 Dans cet article Christophe Ayad est pris la main dans le sac. -Parlant des forces pro-gouvernementales syriennes, il parle de "supplétifs". Terme à la connotation méprisante dans la langue française. Mais les alliès des Kurdes ne sont jamais affublées de ce qualificatif dans le reste de l'article. -Autre méthode pour attirer la sympathie du lecteur, les Kurdes sont montrés sous la forme de gentils manifestants. Ahhhh, ya Monsieur Ayad! Où est partie votre éthique journalistique? Wine ghadi bina khouya? En Syrie, l’organisation Etat islamique prise en tenaille entre les Kurdes et le régime LE MONDE | 06.06.2016 | Par Christophe Ayad image: http://s2.lemde.fr/image/2016/06/06/534x0/4938755_6_291e_des-kurdes-syriens-manifestent-a-kobane-lors_169fe94e3311bd04c1971b534dc86980.jpg Des Kurdes syriens manifestent à Kobané lors des funérailles de combattants morts pendant l’assaut donné contre l’organisation Etat islamique dans la ville de Manbij, samedi 4 juin 2016. Les combattants des forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les Kurdes du Parti de l’union démocratique (PYD) et soutenues par Washington, n’étaient, dimanche 5 juin, plus qu’à 5 kilomètres de la ville syrienne de Manbij, l’une des places fortes de l’organisation Etat islamique (EI) et son principal axe de ravitaillement avec la frontière turque. En prenant Manbij, les FDS couperaient Rakka, la « capitale » de l’EI en Syrie, du seul poste-frontière qu’il contrôle encore avec la Turquie, celui de Djarabulus, à une trentaine de kilomètres plus au nord. C’est par cet axe que transitent combattants, armes et argent vers les territoires sous contrôle djihadiste, de plus en plus asphyxiés. Cette offensive, débutée la semaine dernière, reçoit le soutien de la coalition contre l’Etat islamique conduite par les Etats-Unis, dont les avions ont mené neuf frappes sur des positions djihadistes dans la région de Manbij. Selon un journaliste de l’AFP, des soldats américains des forces spéciales ont été vus sur place aux côtés des FDS. Washington a reconnu que ses soldats étaient présents sur le terrain pour les conseiller, mais sans s’impliquer dans les combats. Outre Manbij, l’EI fait face à deux autres offensives dans la province de Rakka. Les FDS progressent depuis le nord et ne se trouvent plus qu’à une trentaine de kilomètres de la capitale de la province, aux mains des djihadistes depuis l’été 2013. Au sud, l’armée syrienne et ses supplétifs (libanais, irakiens et afghans), appuyés dans les airs par son alliée russe, sont entrés samedi dans le sud de cette province pour la première fois depuis deux ans. L’armée syrienne ne se trouve plus qu’à une quarantaine de kilomètres de Tabqa, sur l’Euphrate, où se trouvent une prison contrôlée par l’EI et un aéroport militaire. Lors de la capture de Tabqa par l’EI, en 2014, les djihadistes avaient exécuté 160 soldats syriens, provoquant l’indignation de l’opinion publique syrienne dans les zones sous contrôle gouvernemental. Face à l’affaiblissement de l’EI, une course est désormais engagée pour savoir qui dirigera les territoires bientôt perdus par les djihadistes. Damas a clairement fait savoir qu’il n’était pas question de laisser le contrôle de ses territoires repris à l’EI à la rébellion kurde autonomiste du PYD. La Turquie, en guerre contre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), dont le PYD syrien est une émanation, voit d’un mauvais œil l’installation d’une enclave kurde autonome à sa frontière. Enfin, les combats ont repris à Alep, où la rébellion arabe syrienne contrôle une partie de la ville depuis 2012. Après plusieurs semaines d’accalmie, le régime syrien a repris ses bombardements intensifs des quartiers orientaux de la ville. Au moins 40 civils ont été tués – 32 en zone rebelle et 8 dans les quartiers gouvernementaux – et 200 blessés dimanche. Depuis jeudi, les 200 000 habitants des quartiers rebelles d’Alep sont totalement assiégés. La route de Castello, le seul axe qui les relie à la frontière turque, est en effet systématiquement visée par des tirs de l’armée syrienne et des miliciens kurdes du PYD, présents dans la région au nord de la métropole. Christophe Ayad Rédacteur en chef International En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/06/06/en-syrie-l-organisation-etat-islamique-prise-en-tenaille-entre-les-kurdes-et-le-regime_4938759_3218.html#7RbKE9esQIJAW6vb.99 Citer Link to post Share on other sites
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