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Assassinats des Yvelines: le PV de la police.


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Solidarité avec les familles des victimes.

 

Magnanville : la note de police pointe le courage de la victime

 

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Par Jean-Marc Leclerc Mis à jour le 14/06/2016 Le Figaro

La scène du drame, ce mardi matin.

 

INFO LE FIGARO - Le Figaro a eu connaissance de la note du service de nuit de la police des Yvelines sur le déroulé précis du double assassinat commis contre un commandant de police et sa compagne par le djihadiste Larossi Abballa, lundi soir.

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La nuit d'horreur de Magnanville est retracée dans une note du Service de nuit de la Sûreté départementale des Yvelines, dont Le Figaro a eu connaissance. On y lit, au fil du récit administratif, tout le courage du commandant du commissariat des Mureaux, Jean-Baptiste S., adjoint au service de Sûreté urbaine, sauvagement assassiné avec sa compagne, Jessica S. elle-même secrétaire administrative au commissariat de Mantes-la-Jolie, par un islamiste radical condamné en 2013, Larossi Abdalla.

 

Ainsi, après les premiers coups de couteau reçus par cet officier de police dans le jardin de son pavillon de banlieue, il a tenu à alerter le voisinage du danger qu'il courrait, en invitant les riverains à fuir et à prévenir ses collègues. Un comportement héroïque, comme en attestent les témoignages déjà recueillis par les enquêteurs.

 

Selon la synthèse policière, à 20 heures 30 donc, au domicile de ce commandant de police de 42 ans, Larossi Abballa, 25 ans, se dissimule derrière le portail donnant accès à la maison. Au moment où le fonctionnaire pénètre sur son terrain, il est agressé violemment de plusieurs coups de couteau.

L'assassin dit avoir «préparé une surprise»

 

Jean-Baptiste S. «prend la fuite en scandant aux personnes témoins des faits d'appeler les services de police et de prendre la fuite également». Mais le meurtrier le rattrape «pour lui porter à nouveau d'autres coups de couteau sur le torse.» Puis, il pénètre dans le pavillon du couple et prend en otage la concubine du fonctionnaire, Jessica 36 ans, elle-même, et leur enfant de trois ans.

 

Les témoins venus porter assistance à Jean-Baptiste «ont entendu distinctement le meurtrier proclamer qu'il avait tué au nom de l'État Islamique et qu'il avait dorénavant des otages et des armes avec lui et qu'il avait préparé une surprise.»

 

Le RAID a été immédiatement saisi de la gestion de la prise d'otage, une fois les autorités alertées. Les Sapeurs-pompiers venus porter secours à la victime n'ont pu réanimer le commandant. Pendant ce temps, le quartier était bouclé. «Dans l'attente de l'arrivée des policiers du RAID, les Brigades anti criminalité étaient engagées sur l'événement et mettaient en place un dispositif de sécurisation autour du pavillon, dite zone d'exclusion.»

Larossi Abballa «ne voulait parler que de religion»

 

Le procureur de la République s'est ensuite présenté sur les lieux et a donné «l'autorisation d'intervention si l'occasion se présentait.» Il a saisi parallèlement la Direction de la police judiciaire de Versailles de la poursuite des investigations.

 

Arrive le groupe d'assaut. Il se positionne en colonne car les négociations entreprises avec le preneur d'otages n'aboutissent pas. «Le mis en cause ne voulait parler que de religion avec son interlocutrice», assure-t-on dans la synthèse policière.

 

A 00h02, l'assaut est donné. Larossi Abballa est abattu au cours de l'intervention. Les enquêteurs découvrent Jessica avec la gorge tranchée. Le jeune garçon du couple est «retrouvé sain et sauf par les hommes du Raid». L'enfant est extrait et aussitôt conduit dans un hôpital pour y subir des soins et un suivi psychologique.

 

Dans son récit, la police note qu'aussitôt l'événement connu et diffusé par la presse audiovisuelle, des journalistes se présentent à Magnanville.

 

Cette nuit-là, dans le département des Yvelines, la Sécurité publique avait noté des jets de projectiles sur la police dans le quartier de l'Avre, aux Clayes-sous-Bois par une vingtaine de jeunes «belliqueux». Elle a procédé à 12 interpellations et 7 gardes à vue dans des affaires courantes.

 

Le double assassinat de ses fonctionnaires à Magnanville demeure, pour elle, sans précédent.

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