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Palestine: la résistance détruit un drone israélien de 1,4 million $


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Dans l'article du Monde (ci dessous sur la version papier), la journaliste indique que grâce à des charges explosives (mines) la résistance palestinienne a détruit un drone terrestre israélien et en a endommagé un autre. Coût de chaque drone 1,4 million $.

 

Segev, le drone de surveillance terrestre israélien

07 Juin 2016 à 11h38

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L’armée israélienne déploie désormais un drone terrestre pour patrouiller le long de la frontière avec la bande de Gaza. Baptisé Segev (Shomer Gvulot = garde frontières), cet UGV (Unmanned Ground Vehicle) a été présenté pour la première fois à la presse - en l’occurrence des journalistes de défense français - la semaine dernière par son responsable, le capitaine Avidal, du Combat Intelligence Bataillon de la Division de Gaza, à Kissoufim.

 

Ce drone terrestre est une Ford F-350 piloté à distance, adapté par l’entreprise israélienne Elbit. « Cela nous permet de retirer les soldats de la zone de combat », explique l’officier. Le long de la frontière, les véhicules peuvent être l’objet d’attaques de la part du Hamas, et les patrouilles humaines s’effectuent désormais un peu plus loin à l’abri d’un talus qui empêche les tirs. Mais pour aller observer sur quelques centaines de mètres et éventuellement ouvrir le feu avec une mitrailleuse de 12,7 mm (pas présente sur la photo), Tsahal utilise désormais des drones terrestres. On ignore combien l’armée en possède, sans doute très peu. Chacun vaut environ 1,4 million d’euros.

 

Le véhicule pèse 3,5 tonnes et peut rouler jusqu’à 40 km/h. Son antenne télescopique, avec des capteurs optiques, peut se déployer jusqu’à une hauteur de six mètres.

 

Le Segev suit un itinéraire très balisé, avec des antennes relais. Selon toute vraisemblance, il patrouille sur une portion de 20 km de la frontière. Le capitaine Avidal explique que son véhicule s’inscrit dans un « cloud », une numérisation du champ de bataille. L’engin peut désigner une cible pour une frappe depuis un F-16.

 

Le Segev est piloté depuis la base de Kissoufim par une équipe entièrement féminine de trois appelées du contingent : une pilote, une observatrice et une responsable plus gradée. Segev est désormais « utilisé tous les jours », assure un officier.

 

Ce n’est pas la première fois que Tsahal utilise des drones terrestres, mais ce modèle est le plus sophistiqué qui soit opérationnel. Deux attaques par des IED ont touché des modèles plus anciens. Il existerait un système piloté à distance pour récupérer les véhicules endommagés, mais celui-ci n’a pas été présenté à la presse.

 

 

En Israël, la prochaine guerre de Tsahal

 

LE MONDE | 10.06.2016 à 17h40 • Mis à jour le 12.06.2016 à 12h11 | Par Nathalie Guibert (Israël, envoyée spéciale)

 

Il est pilote de F15, un spécialiste des frappes massives qui fut de toutes les opérations importantes. Il sert Tsahal depuis trente ans. Pourtant, « pendant les vingt-quatre premières années de ma carrière, il ne s’est rien passé », *assure le général de division Amikam Norkin, un des plus hauts responsables de l’armée israélienne, chargé de la planification.

 

D’un point de vue stratégique, longtemps le Moyen-Orient est demeuré immobile. « Aujourd’hui, l’Irak n’est plus. Le Yémen n’est plus. Ni la Syrie, ni la Libye, ni le Soudan. » Et pour Israël, ex*plique le militaire depuis la Kirya, les imposants bureaux de l’état-major à Tel-Aviv, la prochaine guerre ressemble à un questionnaire à choix multiples.

 

La guerre des couteaux des Palestiniens. La guerre des tunnels du Hamas. La guerre des missiles du Hezbollah. La guerre nucléaire de l’Iran. « Que faire en priorité ? Voilà main*tenant la question la plus difficile », juge le *général.

 

Hier, le renseignement militaire traitait « une poignée d’Etats ». Aujourd’hui, les services font face à « des dizaines d’organisations ». Il y a dix ans, ajoute-t-il, « aucune organisation terroriste n’avait de drones, de spécialistes cyber, de missiles performants ». Alors, « faut-il privilégier la réactivité im*médiate, la préparation de l’armée pour la prochaine guerre dans deux ou trois ans, ou la posture stratégique d’Israël dans les quinze prochaines années ? »

La Syrie: un « œuf devenue une omelette »

 

Au sommet du mont Bental, exposé au vent frais...

 

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De jeunes Israéliens préparent leur entrée dans l’armée dans un camp d’entraînement privé, près de Yakum, le 13 février 2015.

En Israël, la prochaine guerre de Tsahal

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