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Contentieux et litiges économiques L’Algérie face à l’arbitrage international


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Impliquée dans plusieurs procès, l’Algérie est considérée, depuis 2013, comme le client le plus important de la Cour internationale d’arbitrage dans la région MENA.

 

 

Eu égard aux nombreux litiges, l’Algérie est considérée, depuis 2013, comme le client le plus important de la Cour internationale d’arbitrage économique dans la région Mena. Ce statut est imputé à l’Algérie pour deux raisons, constatent les spécialistes nationaux en arbitrage. La première raison, d’ordre économique, remonte à la période de l’embellie pétrolière ayant généré beaucoup d’investissements et de marchés publics. Quant à la seconde, elle est à caractère juridique et tient à deux réformes portant sur le code des marchés publics qui autorise le recours à l’arbitrage économique international et le code de procédure civile qui va dans le même sens.

 

Il est à remarquer, cependant, relèvent les mêmes sources, que dans la quasi-totalité des affaires, l’Algérie adopte la posture de défense et ne traduit presque jamais ses partenaires étrangers devant la Cour internationale d’arbitrage économique. Cela est expliqué par un outillage insuffisant et des dispositions réglementaires qui prohibent l’accès aux devises pour payer les institutions arbitrales. Force est de constater que dans ce domaine, les expertises juridiques algériennes sont rarissimes à même d’accompagner les entreprises aussi bien dans la rédaction des clauses compromissoires que dans le règlement des contentieux par les modes alternatifs (conciliation et arbitrage).

 

Il faut ajouter que les juristes d’entreprise, qui sont les premiers confrontés, ne sont pas suffisamment outillés pour décider de la conduite à tenir aussi bien dans les négociations à l’amiable que dans les règlements par voie arbitrale. «La phase actuelle du litige Total-Sonatrach présente la multinationale française comme partie dominante qui prend l’initiative des opérations et veut diriger le processus de règlement d’un différend qu’elle a camouflé pendant 10 ans et qu’elle agite maintenant quand il y va de ses intérêts.

 

Elle semble vouloir tirer profit des erreurs stratégiques commises par les responsables algériens qui ont accepté un règlement à l’amiable des différends avec Cojaal, Djezzy, Anadarko… sans prospecter les défenses juridiques possibles.» Dans une de ses déclarations à El Watan, Me Issaad a estimé que «l’arbitrage économique est un jugement basé sur les règles mises en place par la Chambre de commerce internationale. C’est aussi un règlement d’arbitrage et de conciliation. Il condamne ou déboute l’une ou l’autre partie.

 

Le procès n’est pas bon. Les conventions de New York de 1958 et de Washington en 1965, que notre pays a signées, figurent dans les supports de l’arbitrage. Un contrat est fait pour être exécuté de bonne foi. Ne pensez pas au litige d’abord, mais révisez au mieux vos clauses compromissoires pour vous prémunir au cas où le partenaire en décide autrement».

 

Actuellement, l’Algérie est toujours engagée ou en voie de l’être dans plusieurs procès d’arbitrage économique. Il s’agit entre autres du français Total, de l’espagnol Repsol et bientôt du groupe allemand Linde Gas. Quant au litige entre le groupe canadien S. M. International Construction Inc. et la compagnie Air Algérie, il sera tranché incessamment.

 

Cette affaire remonte à 2011 où la compagnie aérienne nationale l’avait chargé de réaliser son nouveau siège par un contrat avoisinant les 83 millions d’euros. Le projet est à l’arrêt depuis juin 2013, résilié par Air Algérie. Le groupe canadien a depuis engagé une procédure d’arbitrage international. SMI requiert un peu plus de 90 millions d’euros de dommages et intérêts.

 

Mohamed Fawzi Gaï

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bof dans ce siecle tous les amrchés publqiue dans le monde finissent par tomber entre les mains de leurs emeteurs

qui emepche l'emeeur du projet de constituer une société anomyme et s'autooctryer le marché??

Chez lui dans sa poche sous sa 3abaya pendant que sa femme prepare le coucous ou coote de Porc dans le four

ue bouteille der rouge sur la table cuisine et une bouteille d'alcool dans la bibliotheque

il a deux caché sur lui celui qui fait annonce de l'adjudication du projet il s'appele tropito

et il est PDG de la société publqiue

dans l'autyre cachet il ya la SARL TROPITO au nom d'une femme qui es née en 1936

lorsque il y aura makadara ellah une affaire qui c'est éclaté au ministère le juge convoque la dite dame on entre et on trouve une vieille dame ''vous m'avez ramenez des bonbons''

 

ce siecle est hrame fel hrame si l'eau va diminuer un peu ils vont se manger entre eux

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Impliquée dans plusieurs procès, l’Algérie est considérée, depuis 2013, comme le client le plus important de la Cour internationale d’arbitrage dans la région MENA.

 

 

Cette affaire remonte à 2011 où la compagnie aérienne nationale l’avait chargé de réaliser son nouveau siège par un contrat avoisinant les 83 millions d’euros. Le projet est à l’arrêt depuis juin 2013, résilié par Air Algérie. Le groupe canadien a depuis engagé une procédure d’arbitrage international. SMI requiert un peu plus de 90 millions d’euros de dommages et intérêts.

 

 

Il n'y a pas d'avocats en Algérie qui connaissent le droit de affaires?

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  • 2 weeks later...

L'Algérie fonctionne encore tant bien que mal avec les structures héritée du colonialisme. Elle a du mal à se mettre à jour et à moderniser ses institutions.

 

De plus, son passé socialiste ne l'a pas aidé par rapport à tout ce qui touche la gestion de marchés.

 

Il parait qu'il n'y pas beaucoup d'avocats capablent de représenter l'Algérie à l'échelle internationale. Je me souviens d'une entreprise privée qui avait du recruter un jeune français d'origine algérienne pour pouvoir travailler avec des entreprises étrangères.

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L'Algérie fonctionne encore tant bien que mal avec les structures héritée du colonialisme. Elle a du mal à se mettre à jour et à moderniser ses institutions.

 

De plus, son passé socialiste ne l'a pas aidé par rapport à tout ce qui touche la gestion de marchés.

 

Il parait qu'il n'y pas beaucoup d'avocats capablent de représenter l'Algérie à l'échelle internationale. Je me souviens d'une entreprise privée qui avait du recruter un jeune français d'origine algérienne pour pouvoir travailler avec des entreprises étrangères.

 

Nimos a eu á faire face á une situation d'une entreprise Algerienne qui avait refusé de recruter un avocat jeune et competent dans le droit commercial....

 

Ils ont signé á la fin un contrat avec un buffet d'avocat.....dont le chargé de leur affaire....n'était autre que ce meme jeune avocat Algerien....résident á l'etranger...

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