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Air Algérie face à un nouveau contentieux


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Alors que le contentieux opposant Air Algérie au groupe canadien SM Construction Inc., autour de la rupture du contrat de réalisation du siège de la compagnie à Alger, sera tranché vers fin août ou début septembre 2016, voilà que la compagnie est sommée de s’acquitter d’une facture de plus de 600 000 euros relative au transport des familles des victimes du crash de Ouagadougou sur le lieu de l’accident au Mali, il y a deux ans.

 

 

La compagnie nationale de transport aérien est confrontée, ces jours-ci, à deux lourdes affaires qui risquent de lui coûter cher en ces temps de crise économique. La première concerne le dossier lié au crash, en juillet 2014 au Mali, d’un avion qu’elle avait affrété pour assurer la ligne Ouagadougou-Alger. Il y a quelques semaines, les responsables de la compagnie aérienne algérienne ont été destinataires de la note des frais de déplacement des familles des victimes du crash, de Ouagadougou au lieu de l’accident, facturée par les autorités françaises à plus de 600 000 euros.

 

Contacté, Nabil Doumi, directeur des affaires générales de la compagnie Air Algérie, a tenu à apporter des précisions sur le dossier. Il a d’abord rappelé qu’Air Algérie a pris sur elle d’assurer la prise en charge de tous les frais liés au déplacement des familles des victimes de cet accident, depuis Paris jusqu’à Ouagadougou et leur retour en France.

 

«Lorsque nous avons été informés du vœu de certaines familles de se recueillir à la mémoire des victimes sur le lieu du crash, nous avons répondu favorablement. Pour nous, c’était une question morale vis-à-vis des passagers de la compagnie qui ont trouvé la mort lors de ce crash. Néanmoins, notre assureur a refusé de nous suivre en raison des risques qu’il a jugé élevés dans cette zone. Nous avons proposé de prendre en charge toute l’opération de transfert de Paris jusqu’à Ouagadougou.

 

L’Etat français s’est proposé d’assurer la continuité vers le lieu du crash. Pour payer, nous attendions la facture. Ce n’est que récemment que celle-ci nous est parvenue. Il n’y a aucune polémique sur le sujet. Des discussions sont en cours pour trouver un arrangement autour du montant», a expliqué M. Doumi. Selon lui, «un dialogue a été ouvert entre la compagnie et la partie française pour trouver la solution idoine». M. Doumi se déclare «tout à fait confiant» quant «aux résultats de ce dialogue».

 

Le contentieux avec le canadien SMC devant l’arbitrage fin août

 

Autre dossier qui pèse également sur la compagnie : cette requête d’arbitrage engagée en juin 2014 par le groupe canadien SM Construction Inc. auprès de la Chambre de commerce internationale (CCI) de Paris. Les Canadiens réclament plus d’une centaine de millions d’euros en dédommagement d’une «rupture abusive» du contrat de réalisation du siège d’Air Algérie.

 

La CCI vient d’identifier Genève comme lieu d’arbitrage, dont la date a été fixée entre le 30 août et le 10 septembre de l’année en cours. Comment la compagnie s’est-elle retrouvée otage d’une telle affaire qui avait fait couler beaucoup d’encre durant l’été 2014, sans pour autant lever le voile sur la réalisation d’un bâtiment pour un montant de… 83 millions d’euros dont les travaux sont à l’arrêt depuis juin 2013, date prévue, selon le contrat, pour sa livraison ?

 

D’un côté, la compagnie reproche à SMC les «interminables retards» dans l’exécution de l’ouvrage ; de l’autre côté, le groupe canadien renvoie la balle en l’accusant d’avoir «trop tardé» dans la remise des plans d’exécution. Entre les deux parties, rien ne va plus. Le bureau d’études libanais Khatib & Allami s’en sort sans égratignure, alors qu’il avait pris soin (en violation des clauses du contrat) de modifier le plan initial du projet sans que l’entreprise canadienne n’en soit informée ou destinataire des nouveaux plans.

 

Les relations entre SMC et Air Algérie se sont détériorées notamment après le rejet de tout arrangement à l’amiable. Le contrat finit par être résilié par la compagnie aérienne, qui récupère la caution de 18 millions d’euros. Celle-ci s’estime lésée en raison du non-respect par le groupe canadien de ses engagements contractuels.

 

Le chantier est paralysé depuis octobre 2013 à ce jour. Une année plus tard, SMC engage une procédure d’arbitrage auprès de la CCI et Air Algérie introduit une demande reconventionnelle à travers laquelle elle apporte des réponses aux griefs de SMC et réclame elle aussi des dommages et intérêts en raison des pertes occasionnées par l’arrêt du chantier.

 

Responsable des affaires générales à Air Algérie, M. Doumi ne veut pas évoquer les détails du dossier. Il explique : «L’affaire est entre les mains de l’arbitrage. Chacun a des arguments à défendre. Nous ne pouvons pas anticiper sur les décisions. Cependant, nous restons confiants. Alors ne précipitons pas les choses…» En tout état de cause, ces deux dossiers pèsent lourdement sur la compagnie Air Algérie, en cette période de crise économique que traverse le pays et qui ne risque pas de l’épargner.

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L'incapacité des entreprises publiques Algeriennes á gérer les avenants, demandes de trvaux supplémentaires et gestion de reglements á l'amiables des contentieux devient de plus en plus une facture assez salée que les Algeriens peut dans l'extreme majorité des arbitrages....

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Pour nous, c’était une question de moral

 

Salut

 

pour aller jusqu'au bout de leur moral ils doivent passer a la caisse c'est tout...

 

c'est desolant de recourir a des étranger pour construire le siège de la compagnie....( en Algérie quand on fait recours a des compagnie étrangères du BPT pour des travaux que les algeriens sont capables de faire on peut etre sûr qu'il y a du détournement de fond derrière...

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L'incapacité des entreprises publiques Algeriennes á gérer les avenants, demandes de trvaux supplémentaires et gestion de reglements á l'amiables des contentieux devient de plus en plus une facture assez salée que les Algeriens peut dans l'extreme majorité des arbitrages....

 

J'ai l'impression que les algériens ne travaillent que pour payer des contentieux.C'est bizarre!Je suis sûr et certain qu'il y a des ristournes dans ces affaires.Et ne me dis pas le contraire AnoNimos.

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J'ai l'impression que les algériens ne travaillent que pour payer des contentieux.C'est bizarre!Je suis sûr et certain qu'il y a des ristournes dans ces affaires.Et ne me dis pas le contraire AnoNimos.

 

Pas forcement...Nimos pour avoir travaillé enormement sur les Grands contrats Algeriens...il n'y a pas plus ambigus, coflictuels et plein de contradiction, et surtout la gestion de la réalisation du Contrat est souvent hasardeuse....et clairement ca conduit inevitablement á des conflits que les entreprise publiques n'ont pas encore apparement atteint la maturités pour gérer....

 

ps: Tu t'es déja demandé combien de nos gestionnaires ont un PMP? Ou un Princeton?

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