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Le Nobel de physique récompense des travaux sur la formation de l'univers


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Guest SmiChou

Mardi 07 octobre 2008, 16h30

L'académie Nobel a fait une plongée au coeur de la matière et du Big Bang en décernant mardi le prix de physique à un Américain et deux Japonais dont les travaux éclairent la formation de l'univers il y a 14 milliards d'années.

Yoichiro Nambu, 87 ans, un Américain né en 1921 au Japon, et qui travaillait à l'institut Enrico Fermi à Chicago, est récompensé pour "la découverte du mécanisme de rupture spontanée de symétrie en physique subatomique", selon les attendus du comité Nobel.

Le principe décrit peut être comparé à la chute d'un crayon posé sur sa pointe qui se trouve, avant sa chute, dans un état de symétrie. Pourtant, même si aucune force ne vient agir sur lui, il finira par pencher d'un côté plutôt que d'un autre.

Les théories de Nambu, utilisées pour calculer les effets de l'interaction forte qui relient entre eux les protons et les neutrons dans les noyaux d'atomes, ont largement alimenté la théorie du "Modèle standard".

Toshihide Maskawa à Kyoto le 7 octobre 2008 (Photo /AFP/JIJI PRESS)

Les chercheurs japonais Makoto Kobayashi, 64 ans, et Toshihide Maskawa, 68 ans, expliquent pour leur part que la rupture de symétrie au sein de ce "modèle standard" suppose "l'existence d'au moins trois familles de quarks dans la nature".

Les quarks sont une particule élémentaire de la matière qui composent notamment les protons et les neutrons, donc les noyaux d'atomes.

Lors de la formation de l'univers, la matière existait sous la forme d'une sorte de soupe dense et chaude appelée plasma quarks-gluons. En se refroidissant, des particules appelées quarks se sont agglutinées en protons et neutrons et autres particules composites.

La question de la symétrie fait partie des grandes énigmes de la physique. En effet, lors de la formation de l'univers, au moment du big bang, matière et antimatière ont été produites en quantités égales et auraient dû s'annuler l'une l'autre.

Mais "cela ne s'est pas passé ainsi", explique le communiqué des Nobel. "Il y a eu une minuscule déviation d'une particule supplémentaire de matière pour chaque 10 milliards de particules d'anti-matière." "C'est cette rupture de symétrie qui semble avoir permis à notre univers de survivre", poursuit l'académie.

Makoto Kobayashi le 7 octobre 2008 à Tokyo (Photo Yoshikazu Tsuno/AFP)

En démontrant l'existence de trois familles de quarks, Kobayashi et Maskawa ont ouvert la voie à une très longue série d'expériences en physique des particules, pour détecter notamment les quarks Beauté et Top.

"La plupart des recherches expérimentales en physique ont pour but de déterminer les paramètres d'une matrice qui porte le nom" des deux chercheurs japonais, a déclaré à l'AFP Yves Sacquin, physicien des particules à l'Institut de recherche sur les lois fondamentales de l'univers, près de Paris.

Certaines propriétés du quark Top, observé pour la première fois au Fermilab de Chicago en 1995, doivent encore être décrite plus finement par le LHC, le grand accélérateur de particules inauguré en septembre près de Genève.

L'année dernière, le Français Albert Fert et l'Allemand Peter Grünberg avaient reçu le Nobel de physique pour leur découverte d'une technologie, la magnétorésistance géante (GMR), permettant de lire l'information stockée sur les disques durs.

Les lauréats du Nobel de physique recevront le 10 décembre des mains du roi de Suède une médaille en or et un diplôme et se partageront un chèque de 10 millions de couronnes suédoises (1,02 million d'euros). Le chercheur américain recevra 5 millions de couronnes et les deux Japonais se partageront en deux l'autre partie

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[/color][/size][/font]Yoichiro Nambu, 87 ans, un Américain né en 1921 au Japon, et qui travaillait à l'institut Enrico Fermi à Chicago, est récompensé pour "la découverte du mécanisme de rupture spontanée de symétrie en physique subatomique", selon les attendus du comité Nobel.

Le principe décrit peut être comparé à la chute d'un crayon posé sur sa pointe qui se trouve, avant sa chute, dans un état de symétrie. Pourtant, même si aucune force ne vient agir sur lui, il finira par pencher d'un côté plutôt que d'un autre.

Les théories de Nambu, utilisées pour calculer les effets de l'interaction forte qui relient entre eux les protons et les neutrons dans les noyaux d'atomes, ont largement alimenté la théorie du "Modèle standard".

 

merci pour l'infio...

mais j'ai cherché plus d'info sur le mécanisme de rupture spontanée de symétrie .. mais j'ai rien trouvé ..

tu sauré pas de quoi il s'agie exactement ?

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