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Fabrication d’hélicoptères : L’Algérie et l’Italie signent un protocole d’accord


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Après les véhicules, l’armée algérienne pose un pied dans la fabrication d’hélicoptères.

 

 

Le ministère de la Défense nationale (MDN) et le géant italien de la défense et de l’aéronautique Leonardo-Finmeccanica ont signé, jeudi à Alger, un protocole d’accord pour la création d’une usine de construction d’hélicoptères dans la wilaya de Sétif. Une première en Algérie ! Les deux partenaires «ont convenu dès cette année de créer une société commune algéro-italienne dédiée à la fabrication d’hélicoptères légers et moyens sur le site industriel de Aïn Arnat», a précisé un communiqué du MDN, cité par l’APS.

 

L’usine produira «trois types d’hélicoptères légers et moyens pour divers usages, parmi lesquels le transport de personnels et de cargaisons, l’évacuation sanitaire, la surveillance et le contrôle», a ajouté la même source. Cette société, qui disposera d’«un appareil de formation et de qualification pour ses propres besoins et ceux de ses clients, bénéficiera dès son lancement d’un réseau de distribution local et à l’international et d’un service après-vente incluant l’ensemble des échelons de réparation», d’après la partie algérienne.

 

En outre, ce programme industriel «est à même de soutenir, au niveau national, le développement des activités de haute technologie dans les domaines des matériaux composites, de la mécanique de précision, de l’électronique et de l’optoélectronique», a relevé le communiqué du MDN.

 

Depuis quelques années, le ministère de la Défense — le plus gros budget de l’Etat — multiplie les projets industriels avec des partenaires étrangers en vue d’asseoir une base industrielle et de limiter l’importation d’équipements militaires. En effet, les autorités algériennes ont approuvé en 2012 la création de trois sociétés à capitaux mixtes algéro-émirati-allemands pour le développement de l’industrie mécanique nationale.

 

La société de Tiaret, qui est entrée en production en octobre 2014, a été réalisée dans le cadre d’un partenariat entre l’Algérie, représentée par le ministère de la Défense nationale et la Société nationale des véhicules industriels (SNVI), le groupe émirati Aabar et le groupe allemand Daimler comme associé technologique. La capacité de production de cette usine est évaluée à 6000 véhicules/an de type Sprinter destinés à différentes utilisations, ainsi que 2000 véhicules de type «G Class» 4x4 destinés à des fins militaires et paramilitaires. Depuis son inauguration, l’usine a produit 4000 véhicules.

 

La société de Rouiba, inaugurée en mars 2015, est détenue à 51% par la partie algérienne à travers la SNVI (34%) et le ministère de la Défense nationale (17%), et à 49% par l’émirati Aabar tandis que l’allemand Daimler/Mercedes-Benz en est le partenaire technologique. L’usine de Rouiba, dont la production sera destinée à satisfaire les besoins du marché national et notamment les institutions militaires, les entreprises publiques ainsi que le secteur privé, atteindra en 2018 et 2019 quelque 15 000 camions, cars et bus par an. Quant à l’usine de Oued Hamimine (Constantine), entrée en production en 2015, elle devrait atteindre, à terme, une capacité de production annuelle de 25 000 moteurs de car.

 

.elwatan

 

 

 

 

Zoubiiiiiir!!!!

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