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Transmettez mes meilleures pensées...


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Cette formule tombée en désuétude et que l’on trouvait parfois à la fin d’un courrier, pourrait prendre un tout autre sens, du moins pour ceux qui croient à la possibilité de communiquer à distance sans utiliser le moindre appareil électronique.

 

Il s’agit donc de télépathie, ce mot qui fait frémir d’avance les sceptiques, ceux qui, comme St Thomas, doutent par essence, et ne croient que ce qu’ils voient...

 

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Pourtant, il y a tant de choses sur cette planète qui ne se voient pas et qui existent tout autant...qui voit le vent, la chaleur, l’amour...etc ?

 

On en voit bien évidemment les manifestations, sur les girouettes pour le vent, sur la transpiration pour la chaleur...mais on ne les voit pas pour autant. lien

 

Le mot télépathie serait né en 1882, venant du grec Tele (lointain) et Pathos (sensation), et désigne la perception extrasensorielle, permettant la transmission de la pensée, des émotions, des sensations, voire des images, par un processus psychique, c'est-à-dire sans que les organes des sens n’interviennent.

 

Mais il ne s’agit pas ici de convaincre ceux qui de toutes façon n’y croiront jamais, mais plutôt de tenter de comprendre « comment ça marche »...

 

Il faut d’abord ouvrir le livre d’histoire de la télépathie, et y rencontrer l’un des plus célèbres télépathes, Wolf Messing, en l’occurrence.

 

Ce polonais fut invité par Albert Einstein, en présence de Sigmund Freud, ce dernier tenant le rôle d’émetteur de pensée, et Einstein jouant celui du témoin.

 

Ordre fut donné à Messing de se rendre dans la salle de bain, d’y prendre une pince à épiler, et de l’utiliser pour arracher un poil de la moustache d’Einstein, ce qui fut parfaitement exécuté.

 

Plus tard, le même télépathe rencontra Gandhi, lequel en connaissait les pouvoirs, et lors d’une séance publique, émis mentalement l’ordre à Messing d’aller prendre une flûte, laquelle se trouvait sur une table, de la donner à l’une des personnes présente dans la salle, ce qui fut fait, et lorsque l’homme choisi se mit à jouer, un cobra surgit d’un panier, et se balança au rythme de la musique.

 

En 1939, Messing, dont la tête avait été mise à prix pour 200 000 marks, puisque celui-ci avait prédit à Hitler qu’il mourrait s’il s’aventurait un jour à l’Est de l’Europe, fuyait le régime nazi, et rencontra Staline, au courant de ses pouvoirs particuliers.

 

Ce dernier lui demanda de réaliser un exploit pour le moins complexe.

 

Il s’agissait de réaliser un hold-up dans une banque moscovite, par la seule puissance de sa pensée.

 

Messing présenta au caissier une feuille vierge, ordonnant mentalement la remise de 100 000 roubles, ce que le caissier fit avec la meilleure des bonnes volontés. lien

 

On pourrait multiplier les témoignages, et pour terminer je propose le mien : projeteur dans une agence d’architecture, j’avais partagé avec mon patron d’alors mes convictions de la possibilité de transmettre des pensées, et nous avions convenu d’une expérience simple.

 

Comme j’arrivais à l’agence bien avant l’arrivée du dit patron, nous avions convenu d’une heure ou je me concentrais sur une série de dessins, allant du carré au triangle, en passant par des cercles, des points, et d’autres divers signes de ponctuation alors qu’à la même heure, le patron en question se concentrait sur l’un de ces dessins.

 

Lorsque j’eu choisi, j’écrivais sur un morceau de papier le signe choisi, pliais le dit papier, et à l’arrivée du patron, il me donnait le sien, en échange du mien.

 

L’expérience fut renouvelée, toujours avec succès, plusieurs jours durant.

 

Chacun de nous peut au moins expérimenter la transmission de pensée d’une façon très simple : marchez dans la rue, dans les pas d’une personne prise au hasard, à quelques mètres, et concentrez vous sur la nuque de la personne en lui ordonnant par la pensée de se retourner...il est plus que probable qu’au bout d’un certain temps, la personne s’arrête et se retourne...tout le monde a déjà au moins une fois senti un regard se poser sur soi, et s'est retourné pour tenter de découvrir par qui il ou elle était observé...

 

Le célèbre astronome Camille Flammarion a raconté dans son ouvrage « l’Inconnu et les phénomènes psychiques » des dizaines de cas de communications télépathiques, souvent entre des personnes liées d’affection, voire d’amour, portés par le concept « ne faire qu’un ».

 

Confronté au scepticisme de ses concitoyens, il écrivait déjà : « les ¾ de l’humanité sont composés d’êtres encore incapables de comprendre cette recherche et qui vivent sans penser par eux-mêmes. Laissons-les avec leurs jugements superficiels et dépourvus de valeur réelle ». lien

 

Mais ca ne nous explique pas pour autant « comment ça marche ? »...

 

C’est en 2014 qu’a été réalisée avec succès une expérience capitale, permettant de comprendre en partie, comment fonctionne la télépathie.

 

L’informatique a été un précieux instrument pour réaliser cette expérience : une personne en France, l’autre aux Indes, les deux équipés d’électrodes posées sur leurs têtes. L’un des sujets transmet via internet ses activités cérébrales, lesquelles ont été converties en code binaire, avant de les envoyer à un autre ordinateur, lequel les transmettait au cerveau de l’autre sujet sous forme de « flash lumineux ».

 

À ce jour, seul des messages courts, bonjour par exemple, peuvent être transmis, mais déjà les chercheurs imaginent comment des patients muets, suite à une AVC, par exemple, pourraient à nouveau communiquer.

 

Les membres de IMI (Institut Métapsychique International) veulent aller plus loin et si ces membres affirment « le paranormal, nous n’y croyons pas, Nous l’étudions », ils ne s’interdisent rien, comme l’un d’eux, Mario Varvoglis qui explique : « ce qui m’intéresse, c’est de comprendre le fonctionnement de la conscience.

 

Dans les protocoles expérimentaux, on trouve suffisamment de preuves d’échanges entre 2 personnes qui nous permettent d’être convaincus qu’il y a un phénomène (...) quand on a autant de témoignages, c’est une curiosité scientifique. Mais entre l’observation et la compréhension des mécanismes, il y a un gouffre énorme ». lien.

 

Ces scientifiques qui tentent de découvrir les mécanismes complexes qui permettent la télépathie, devraient peut-être fouiller du coté de la glande pinéale, comme l’envisageait dans son livre Émile Hureau (de la télépathie : étude sur la transmission de pensée) lequel écrivait : « les anatomistes ont voulu y voir un organe atrophié, un sens dégénéré (...) La glande pinéale nous paraît être au contraire l’organe télépathique en voie d’évolution, Une forte pensée concentrée entraîne un léger frisson dans la glande pinéale, un courant magnétique s’établit à travers l’éther cérébral et gagne l’éther extérieur pour aller atteindre un cerveau harmonisé, et l’image ou la pensée apparaît à l’œil pinéal du sujet récepteur.

 

A l’exemple du docteur Gibert et de Pierre Janet, dont le sujet, Léonie, obéissait à la suggestion à 1 kilomètre de distance, le docteur Balme avait le pouvoir de transmettre mentalement sa volonté à une demoiselle de Lunéville. Il l’obligeait ainsi à venir dans son cabinet, à Nancy, réclamer ses soins. Un jour, ayant concentré et dirigé vers elle sa pensée, il prononça les paroles suivantes : « venez, je vous attends par le train de midi ». À l’heure dite, la jeune fille entrait chez lui, disant : « Me voici ». lien

 

Le docteur Balme n’était pas arrivé à un tel résultat sans travail. Les premiers essais ne donnèrent aucun résultat. Tous les jours, à la même heure, et pendant longtemps, ils poursuivirent leur tentative (...) au bout de 2 ans ils communiquèrent à distance, à n’importe quel moment de la journée... »

 

Mais alors n’importe qui peut-il tenter « d’apprendre la télépathie » ?

 

Il y a en tout cas une méthode en forme d’apprentissage, et pour cela, transmetteur et récepteur doivent, on l’a vu, être reliés déjà par un sentiment d’amitié, voire de complicité, ou même d’amour.

 

Le récepteur doit faire le vide de son esprit, rester aussi entièrement passif, attendant qu’une impulsion intérieure lui permette de visualiser « quelque chose », de dire éventuellement quelque chose, ou même de faire un geste sans rapport avec la situation, et quand ce « quelque chose » se produit, s’impose à sa pensée, il faut le concrétiser.

 

Quand au « transmetteur », dans un premier temps, il tient l’apprenti récepteur par le poignet, se concentrant sur l’idée ou l’action qu’il voudrait voir se réaliser, en y pensant intensément, et il attend la réaction du récepteur, espérant qu’elle soit une bonne réponse...

 

Cet entrainement peut se poursuivre pendant plusieurs mois, et doit logiquement être de plus en plus probant, s’améliorant au cours des semaines.

 

Au-delà des ricanements subversifs qui ne manqueront pas de venir égayer cet article sous formes de commentaires acidulés, je serais heureux que des témoignages viennent apporter leur pierre à ce phénomène encore mal compris, et pourtant bien réel.

 

Comme dit mon vieil ami africain : « marche en avant de toi-même, comme le chameau qui guide la caravane ».

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