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Restrictions à l’importation Un nouveau tour de vis


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Une liste de 1700 à 2000 produits interdits à l’importation pourrait bientôt voir le jour. Le Premier ministre s’est engagé à maintenir les réserves de change au-dessus du seuil critique de 100 milliards de dollars en 2019, lors de sa récente visite, mercredi dernier, dans la wilaya de Saïda.

 

 

Le gouvernement Sellal travaille très sérieusement sur de nouvelles restrictions à l’importation. Une liste de 1700 à 2000 produits interdits à l’importation pourrait bientôt voir le jour, selon une source proche de l’administration des finances. Plus clairement, c’est la communauté bancaire qui sera chargée de l’interdiction de la domiciliation bancaire pour l’importation des produits figurant sur la «blacklist». Dans la foulée, une étude d’impact sur la balance des paiements et, plus sommairement, sur les filières industrielles a été lancée pour en évaluer les avantages et les conséquences que cette initiative pourrait avoir sur les réserves de change. Plusieurs ministères concourent à l’élaboration de cette liste noire, selon nos sources.

 

Cette liste noire est une nouvelle tentative de tordre le cou aux importateurs et parer, par la même, à un effondrement plus spectaculaire des réserves de change, le seul élément sur lequel le pays peut fonder sa solvabilité. Selon les derniers documents comptables publiés par la Banque d’Algérie, les réserves de change se sont fortement contractées, s’établissant à 144,13 milliards de dollars à fin décembre 2015 contre 159,03 milliards de dollars à fin juin 2015 et 178,94 milliards de dollars à fin décembre 2014.

 

Mathématiquement, il en ressort une perte sèche de 34,81 milliards de dollars entre fin 2014 et fin 2015. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait indiqué que les réserves de change du pays (or non compris) se sont établies à 136,9 milliards de dinars à juin 2016. Lors de sa récente visite, mercredi, dans la wilaya de Saïda, le Premier ministre s’est engagé à maintenir les réserves de change au-dessus du seuil critique des 100 milliards de dollars en 2019.

 

Les nouvelles restrictions à l’importation seraient l’une des pistes suggérées pour faire face à la contraction spectaculaire des réserves de change, chutant de 193,27 à fin juin 2014 à 136,9 à fin juin 2016. L’Algérie a ainsi perdu plus de 56 milliards de dollars sur ses réserves de change en un laps de temps de deux années, sous l’effet combiné d’une chute considérable des cours pétroliers et des exportations d’hydrocarbures ainsi que de la hausse fulgurante des importations.

 

La liste des 1700 à 2000 produits qui seront interdits à l’importation, sur laquelle travaille le gouvernement, répond à l’objectif d’endiguer l’élan que prenait le niveau des importations. Cette évolution effrénée de la facture des importations a été en partie à l’origine de la contraction des réserves de change. Les déficits record de ces deux dernières années en sont un autre facteur.

 

Le gouvernement Sellal doit ainsi jouer sur plusieurs variables afin que le niveau des réserves de change puisse être maintenu au-dessus de 100 milliards de dollars. A la condition que les cours du brut remontent la pente, un facteur qui échappe totalement au contrôle, voire aux prévisions de l’Exécutif. Dans une récente analyse de Raouf Boucekkine et Nour Meddahi publiée par El Watan, les deux professeurs d’économie ont suggéré à l’Exécutif de freiner les importations et de préserver les réserves de change.

 

Pour ce faire, les deux économistes ont appelé à établir des contingentements tarifaires pour ne pas épuiser les réserves de change et pour protéger la production nationale. Il est question également de différencier la TVA sur des produits importés en augmentant la taxe à l’importation sur les produits de luxe ou inessentiels à l’économie nationale et à la société pour protéger la production nationale et ralentir la consommation d’énergie. Toutefois, certains économistes craignent que cette nouvelle initiative du gouvernement, attendue pour 2017, qui vient s’ajouter aux instructions de 2015 adressées à la communauté bancaire, génère des tensions inflationnistes et des pénuries.

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tu te rends compte 1700 a 2000 produits mais c'est a peu pres ce qu'il y a comme reference dans les magasins :Dla la crise va vraiment etre visible -la catastrophe est proche comme on l'a prevu ...je suis completement d'accord cependant le pays vivait dans une illusion de richesse et de production et les algeriens en etaient convaincu... si le petrole ne se reprend pas le pays va connaitre une baisse du niveau de vie pour revenir a la case depart année 1980-il faut preserver les reserves de change pour pouvoir importer le blé et esperer un redemarrage de la production et le retour des algeriens vers le monde du travail .:D

 

quel est l'impact sur le chomage de la suppression de 2000 reference a l'importation -produit que nous sommes sans doute dans l'incapacité de produire sur place -donc des risques de penuries pour certains secteurs -des fermetures des licenciements ect ...il faudra en parallele relancer obligatoirement la production local pour amortir le choc -le choc pourrait etre moins violent si il s'agit de produits vendus en superette -l'algerie etant une economie de bazar principalement...les bassines ,les verres ,les cueilleres ,les assiettes,les chips turcs ect on peut peut etre les remplacer par nos poteries:D comme avant ...

Edited by Emigré
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Quels genres de Produits ? Ils ont ouverts des zara, bershka, ... ils vont les empêcher d'importer ? Emigré vous semblez sauter de joie, pourquoi ?

Je ne pense pas que ça sera tel que vous le dites parce que l'Algérie produit quand même. Nous verrons bien.

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Quels genres de Produits ? Ils ont ouverts des zara, bershka, ... ils vont les empêcher d'importer ? Emigré vous semblez sauter de joie, pourquoi ?

Je ne pense pas que ça sera tel que vous le dites parce que l'Algérie produit quand même. Nous verrons bien.

 

l'algerie a importé 12.3millions de tonnes de cereales en 2014 pour une facture de 3.54milliards de dollars , je pense que les priorites sont clairs ...si nous n'avons plus d'argent nous crevons de faim donc on peut pas gaspiller le moindre euros ou dollars a acheter des voitures ou des produits destinés a des pays developpés et qui bossent comme des malades pour faire rentrer des devises-la mentalité est telle qu'il faut un choc pour reveiller la population -elle ne se reveillera que lorsqu'elle verra que son environnement a changé ...et puis cela laisse un peu de temps pour produire du blé,des legumes et certains biens de premiere necessité -pour le reste j'ai toujours dis que l'arabisation ne produisait rien en algerie -la hausse du petrole a permis de cacher cela depuis bouteflika ...quand a la periode 1962 a bouteflika -ce qui nous a permis de survivre c'etait la generation eduqué par les français -des travailleurs ,des calculateurs,des idealistes et des economes ...la generation d'aujourd'hui a ete elevé par l'arabisation pure -la catastrophe est a nos portes meme si je ressemble en disant cela a un semeur de desespoir ...mais on va en reparler dans 2/3 ans .

 

bien sur le petrole peut remonter et on sera sauvé mais quand on derige un pays on joue pas au loto -on envisage le pire ...est ce qu'un pere de famille va jouer toute sa paie du mois sur la possibilité de gagner au loto car le petrole c'est ça et rien d'autre ...donc faut stopper l'hemoragie des importations coute que coute-on a le venezuela comme exemple devant les yeux.

Edited by Emigré
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N'importe quoi à propos de l'arabisation, l'occasion qui fait les larrons.

L'Algérie n'a rien du Venezuela, ils devront se passer du luxe des importations et au lieu de manger de la vache qui rit ils avaleront du berbère et au lieu du coca, le sélecto. Ça serait bien qu'ils taqachouffent le sucre dans les sodas aussi. Avant les années 90 es algériens mangeaient peu de viande, hé bien ils reviendront aux pois chiches + féculent.

De toutes les manières les algériens disent déjà "ma'endnèches, khobza ma 'endich bech nechriha, etc." même si le frigo est plein.

 

Sincèrement je crois qu'une famine leur fera du bien

 

A peu de chose près tout malheur est bon.

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oui mais ça pas se passer comme ça ! quand tu supprimes l'importation d"un produit etranger meme si nous avons un equivalent au pays -que se passe t il si les capacités de productions ne suivent pas et que tu supprimes la concurrence -le prix du produit local grimpe !...c'est la que l'inflation=hausse des prix apparait et va fragiliser les classes moyennes -on parle meme pas des demunis qui eux depuis longtemps ne mangent pas de fromage...ca va etre compliqué mais c'est ce que nous meritons puisque nous ne produisons rien et que nous avons accepté de vivre sur le dos des- comment vous les appelez deja?- "les koufars":D

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Je ne comprends pas pas le train de vie des algériens, entre une villa à colonne et la kouffa des pauvres de Ramadan. Il y a des classes mais je suis incapable de classer une seule personne, ils mentent sur leur revenu, leur moyen, leur frigo, etc. Ils sont capables de fabriquer un nouveau fromage dans leur garage, les algériens font tout dans leur garage ta' sah.

Pourquoi tout mélanger ? Le kaffer est ingrat envers son créateur qu'il ne l'a diminué d'aucune qualité humaine.

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Ils disent mais ils ont ouvert une boutique lindt sur didouche mourad, un soleil sucré, etc. c'est pas algérien tout ça et ils seront obligés d'importer. Du moment qu'il nous reste de la semoule c'est pas grave.

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