Vierzon : elle décroche un prix dans une prestigieuse université américaine

[momo 18 24]

 

Avec ses coéquipiers, la Berrichonne (à d.) est arrivée 3e de ce concours international réunissant 60 candidats au MIT de Boston sur 1.500 postulants. - Agence BOURGES

 

 

Avec deux Américains, Djamila Youcef-Khodja a découvert une molécule capable de “manger” les toxines générées par les marées noires dans les fonds sous-marins.

Djamila Youcef-Khodja est une tête chercheuse. Et au terme d’un concours lancé par la prestigieuse université américaine du MIT (Massachusetts institute of technology, 5e place dans le classement Pisa des meilleures écoles du monde), la Berruyo-Vierzonnaise de 35 ans vient de trouver une molécule capable d’absorber les toxines générées dans les fonds marins après les marées noires.

 

De la banque d’affaires à l’hypnose

 

Une ligne de plus sur un CV qui ressemblait déjà à un livre d’or universitaire. Lycée Édouard-Vaillant à Vierzon, prépa littéraire à Tours, journaliste en Irlande, master en sociologie de retour en France, puis master spécialisé en finances… Bardée de ces diplômes, les banques d’affaires lui font de l’œil. Elle y répond pendant quatre ans. Mais ne se voit pas faire carrière chez Rothschild et consorts. « Pas assez utile. »

 

Elle s’oriente alors vers la psychologie, se spécialise dans l’hypnose avec le même souci d’excellence et les mêmes brillants résultats, sanctionnés par des diplômes décrochés aux États-Unis. Dans la foulée, elle ouvre des cabinets pour enseigner sa méthode à Paris et à Genève. « Aux USA, j’ai eu des mentors. Ils m’ont conseillé de donner un caractère plus médical à ma profession. » Message reçu cinq sur cinq : elle fait une année de médecine à Harvard, meilleure université du monde selon le classement Pisa.

 

Deux heures de sommeil par nuit pendant 7 jours

 

C’est là qu’elle entend parler des bootcamps du MIT. Pour les neurones, l’équivalent des stages commandos de début de saison pour l’entraînement physique des sportifs. Le but : en sept jours, inventer et porter un projet innovant, avec les esprits les plus brillants et les plus prometteurs de la planète. Elle est des 1.500 candidats qui postulent et fait partie des 60 qui sont retenus.

 

Des petits génies comme coéquipiers

 

En août, elle rejoint le campus « hyper-moderne » du MIT, se trouve plongée « en pleine science-fiction » mais donne corps et vie à une idée : celle du rêve américain, que l’inconscient collectif a un peu teinté de sépia, le transformant en mot-valise synonyme plus ou moins fidèle de champ des possibles à labourer et d’espoir désabusé de succès. Mais dont Djamila Youcef-Khodja a pu mesurer toute la pertinence. Et la vitalité. L’esprit anglo-saxon, un mélange de “coolitude” et de rigueur, de pragmatisme et d’innovation, de liberté et d’encadrement, la séduit.

 

Ce rêve américain, elle l’a vécu tout éveillée. Et même bien éveillée puisque lors du concours, elle ne dormait que deux heures par nuit. Ses deux coéquipiers?? Des têtes de gondoles pour vanter ce même american dream. Le premier, Karan Jerath, d’origine indienne, a inventé une machine capable de séparer les composants chimiques en cas de marée noire, qui lui vaut de rentrer dans le classement Forbes des moins de 30 ans qui comptent dans le monde?; la seconde, Keiana Cave est tellement branchée sciences que suite à ses travaux sur l’astronomie, la Nasa a donné son nom à un astéroïde.

Précision : ils ont 19 ans tous les deux.

 

Que pouvait donc bien faire une psy ex-banquière d’affaire au milieu de ces scientifiques?? « Je suis une touche à tout. J’ai aussi fait un peu de science et de physique quantique. Et mon rôle était aussi d’amener ces deux jeunes, très timides, à s’ouvrir aux autres, à structurer leurs travaux et leurs comptes-rendus. » Résultat : sur la base de l’invention de Karan Jerath, le trio a découvert une molécule, qui se présente sous forme d’une poudre, capable d’absorber les toxines sous-marines liées aux marées noires. Avec une 3e place à la clé au concours du MIT fin août.

 

Mentor à son tour pour les bootcamps du MIT

 

Et maintenant?? « Nous sommes dans la phase de contact avec les pétroliers et d’étude marketing pour lever des fonds. » Car la belle aventure n’est pas prévue pour rester au stade de la distinction honorifique ou de l’exercice intellectuel. « À terme, nous voulons créer la manufacture qui fabriquera la poudre et qui la vendra aux pétroliers. » Le premier marché visé sera celui du golfe du Mexique.

Pour Djamila Youcef-Khodja, qui travaille à un autre projet plus local (lire ci-dessous), l’expérience MIT va trouver un prolongement. L’université lui a demandé d’être à son tour mentor pour les bootcamps futurs. Le rêve américain continue…

 

Arnauld Pasquier

arnauld.pasquier@centrefrance.com

[momo 18 24]

elle est de chez moi,

[Miss angel 3 848]

tu habites dans une ville de génie :D

 

mais une question ne chiffonne , comment on passe de littérature et sociologie à génie de la chimie ?

 

c'est peut-être grâce au bon air de chez toi :D

[momo 18 24]

tu habites dans une ville de génie :D

 

mais une question ne chiffonne , comment on passe de littérature et sociologie à génie de la chimie ?

 

c'est peut-être grâce au bon air de chez toi :D

 

:mdr: surement, surtout que ses deux sœurs sont diamétralement à l'opposé, elles sont toutes les deux professeurs de danse orientale,

je pense pour ma part que c'est les deux autres qui sont de petits génie de la chimie et que elle, coordonne l'équipe.

 

ps: tu devrais venir prendre un bon bol d'air de chez..................;;;nous:p

[devlopassion 10]

allah ybarek, merci pour cette nouvelle