Aghabie 20 060 Posted September 25, 2016 Partager Posted September 25, 2016 En Algérie, à la veille de l'indépendance (1962), 260 000 musulmans servaient les autorités françaises en qualité de supplétifs combattants (harkis, de « harka », mouvement en langue arabe) mais aussi comme élus, fonctionnaires ou militaires de carrière. Avec leur famille, ils représentaient un million de personnes, soit un effectif équivalent à celui des pieds-noirs de souche européenne ou israélite... 93 000 d'entre elles ont pu gagner la France. Mais on estime que 50 000 autres, empêchées de partir, ont payé de leur vie leur engagement au côté de l'ancienne puissance coloniale, victimes de vengeances locales ou d'une justice expéditive. Les autres ont pu se réinsérer vaille que vaille dans l'Algérie indépendante... Citer Link to post Share on other sites
Aghabie 20 060 Posted September 25, 2016 Author Partager Posted September 25, 2016 Le 19 mars 1962, à midi, prend officiellement effet un cessez-le-feu qui met fin à huit ans de guerre en Algérie. La veille, le gouvernement français a cédé au gouvernement provisoire de la république algérienne ses pouvoirs sur l'Algérie et le Sahara. Un double référendum vient bientôt conforter cette décision. Le 8 avril 1962, les Français de métropole approuvent à plus de 90% le choix du général de Gaulle. Le 1er juillet 1962, les Algériens se prononcent encore plus massivement pour l'indépendance de leur pays. L'indépendance devient effective le 3 juillet 1962. Le 4 juillet, Ahmed Ben Bella s'installe à Alger en qualité de président de la nouvelle république. Le 5 juillet, l'indépendance est officiellement proclamée. Une transition sanglante Pourtant, le cessez-le-feu du 19 mars est loin d'aboutir à un retour au calme immédiat. Les combats et les massacres se prolongent jusqu'au 3 juillet et redoublent même de violence. Leurs principales victimes sont les Pieds-noirs et les harkis, touchés par les représailles du FLN (Front de libération nationale). Les luttes entre fractions du FLN pour le pouvoir coûtent font également couler beaucoup de sang. L'OAS (Organisation de l'Armée Secrète), créée en 1961 en réaction au « lâchage » de l'Algérie par le général de Gaulle, multiplie les attentats aveugles après le cessez-le-feu. Elle est responsable d'environ 2.400 assassinats de Français et surtout d'Algériens. Le 26 mars 1962, des tirailleurs algériens de l'armée française font plus de cinquante morts en tirant à Alger sur une foule pacifique de manifestants européens. Ce massacre de la rue d'Isly et celui du 5 juillet 1962, à Oran, accélèrent la fuite des Pieds-Noirs et Juifs sépharades vers la France, où ils débarquent avec leurs valises pour seuls biens. Un traumatisme durable La vie politique française sera longtemps marquée par les séquelles de cette guerre non déclarée, qui a éclaté le 1er novembre 1954 et a mobilisé pas moins de deux millions de jeunes Français du contingent. Elle a fait au total 25.000 tués chez les soldats français, 2.000 morts de la Légion étrangère, un millier de disparus et 1.300 soldats morts des suites de leurs blessures. Environ 270.000 musulmans algériens sont morts du fait de la guerre, sur une population totale de dix millions d'habitants. Sans parler de 8.000 villages incendiés et 2,1 millions de musulmans déportés dans des camps de regroupement. L'indépendance accordée à l'Algérie est la dernière étape importante de la liquidation de l'Empire colonial français. En moins de dix ans, de 1954 à 1962, la France s'est séparée de l'Indochine, de l'Afrique noire et de l'Afrique du Nord, colonisées de haute lutte sous la IIIe République (*). À la différence du Royaume-Uni, la République française, meurtrie par sa défaite de 1940 et le sentiment d'un irrésistible déclin, n'a émancipé ses colonies que sous la contrainte. La décolonisation de l'Algérie, colonie de peuplement divisée en départements, comme le territoire métropolitain, fut particulièrement douloureuse. herodote Citer Link to post Share on other sites
Néo69 10 Posted November 22, 2016 Partager Posted November 22, 2016 En Algérie, à la veille de l'indépendance (1962), 260 000 musulmans servaient les autorités françaises en qualité de supplétifs combattants (harkis, de « harka », mouvement en langue arabe) mais aussi comme élus, fonctionnaires ou militaires de carrière. Avec leur famille, ils représentaient un million de personnes, soit un effectif équivalent à celui des pieds-noirs de souche européenne ou israélite... 93 000 d'entre elles ont pu gagner la France. Mais on estime que 50 000 autres, empêchées de partir, ont payé de leur vie leur engagement au côté de l'ancienne puissance coloniale, victimes de vengeances locales ou d'une justice expéditive. Les autres ont pu se réinsérer vaille que vaille dans l'Algérie indépendante... les Harkis ont été trompés par la france même a leurs arrivés ils n'ont pas eu confiance en eux je ne les blame pas et ne les défends pas mais certains le seul mal pour eux c'est d'avoir rallié la france durant les Evénements pas comme ceux qui étaient déjà engagé comme nos chers généraux ... Citer Link to post Share on other sites
Recommended Posts
Join the conversation
You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.