leparisien 10 Posted September 26, 2016 Partager Posted September 26, 2016 Pour que les affaires d’une société internationale durent et prospèrent, il leur est fortement conseillé d’accorder des marchés juteux aux familles des dignitaires du régime. Et c’est exactement ce qui vient de se passer avec la Société des Eaux et de l’Assainissement d’Alger (SEAAL) dont la gestion est confiée depuis 2005 à l’opérateur français Suez Environnement. Avec une mission délicate qui était d’assurer une distribution en continu de l’eau au niveau de la capitale Alger et d’améliorer le service public de l’eau aussi bien en relation à l’assainissement qu’avec la clientèle. Le français Suez n’a pas cessé de relever des défis depuis 2005 en Algérie. Un actionnariat très politique Ces dernières années, de nombreuses tentatives d’éjecter le français Suez ont échoué. Certaines chapelles du régime algérien ont tout tenté pour confier ce marché stratégique à des entreprises chinoises ou sud-coréennes. En vain. Quel est le secret de longévité de Suez? Des bonnes prestations, certes. Mais aussi une proximité importante avec certains hauts responsables. D’ailleurs, le dernier marché important de la SEAAL a été confié à un opérateur économique dont un des actionnaires est le fils du premier ministre, Abdelmalek Sellal, Farès Sellal. En effet, plus d’une centaine de camions hydrocureurs ont été commandés par la SEAAL auprès d’Ival, le représentant exclusif du fabricant l’italien IVECO en Algérie. Or dans cette entreprise gérée par Mohamed Baïri, l’un des acteurs influents du FCE d’Ali Haddad, l’actionnaire majoritaire s’appelle Ahmed Mazouz, l’un des hommes les plus riches d’Algérie et ami de la famille Sellal. Et Farès Sellal est lui aussi actionnaire et partenaire d’IVAL. Pour les autres concurrents d’IVAL, il n’y a pas de doute que la présence de la famille Sellal aux côtés du représentant d’IVECO a pesé dans l’attribution du marché de la SEAAL dont le montant a dépassé les 10 millions d’euros. Cette dernière ne veut fournir aucune explication et observe le silence. Aucun détail sur la transparence de cette transaction n’a filtré. Et la famille Sellal se frotte les mains car les affaires de leur fils Farès n’ont jamais été aussi florissantes. Citer Link to post Share on other sites
Aghabie 20 060 Posted September 26, 2016 Partager Posted September 26, 2016 Nourrrmal :D Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted September 27, 2016 Partager Posted September 27, 2016 titre exagéré s'il est avéré qu'il y a eu délit d'initié, la justice devra être saisie. Citer Link to post Share on other sites
leparisien 10 Posted September 27, 2016 Author Partager Posted September 27, 2016 titre exagéré s'il est avéré qu'il y a eu délit d'initié, la justice devra être saisie. Tu es tjs present pour sauver le pouvoir,les putschistes et les corrompus!!!!!! Quelle justice? La justice qui a blanchi TON Chakib Khlil? Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted September 27, 2016 Partager Posted September 27, 2016 Tu es tjs present pour sauver le pouvoir,les putschistes et les corrompus!!!!!! Quelle justice? La justice qui a blanchi TON Chakib Khlil? Ce que je veux dire, c'est quand lisant l'article, on voit que la part directe de responsabilité du fils de Sellal n'est pas directement avérée. Je persiste et signe, le titre est exagéré. Ceci dit, s'il y a ben 3amiss, il faut sanctionner. C'est l'affaire de la justice. ps: quant à l'insulte (voir dernière phrase), je ne me rabaisse pas aux discussions de caniveau... Citer Link to post Share on other sites
leparisien 10 Posted October 2, 2016 Author Partager Posted October 2, 2016 (edited) [TABLE=align: center] [TR] [TD][/TD] [TD=class: tabMiddle] [TABLE=align: center] [TR] [TD][/TD] [TD=class: tabMiddle] Le Quotidien Espagnol El Mundo révèle un autre scandale Quand contrat entre Alger et Madrid rime avec corruption Des pots-de-vin ont été versés par deux hommes politiques espagnols dans le cadre de la construction d’une usine d’ammoniac à Arzew. Le journal espagnol El Mundo continue sa série de révélations sur l’évolution de l’enquête judiciaire au sujet des scandales de corruption liés aux hommes politiques Gustavo de Aristegui et Pedro Gomez de la Serna, en relation avec des contrats en Algérie. Après l’affaire de corruption impliquant l’entreprise publique l ’Algérienne des eaux, El Mundo révèle, dans son édition du 23 septembre, que les deux hommes politiques espagnols ont versé des pots-de-vin, en 2003, dans le cadre du projet de construction de la plus grande usine d’ammoniac au monde à Arzew, et ce, pour le compte de la société ibérique Villar Mir. Pour ce faire, de Aristegui, ancien ambassadeur d’Espagne en Inde, et de la Serna, ancien député du Parti populaire, ont encore une fois eu recours aux services de leur intermédiaire Cristobal Tomé, homme d’affaires espagnol bien installé en Algérie depuis une quarantaine d’années et qui a beaucoup de relations. Ce dernier a introduit auprès des responsables algériens la société Fertiberia, filiale de Villar Mir, spécialisée dans la fabrication de produits chimiques, dans le but de contracter deux grands projets en Algérie moyennant le versement de commissions. Outre l’usine d’ammoniac, Fertiberia voulait aussi absorber la compagnie algérienne Fertial. Dans un courrier adressé par la compagnie Villar Mir au holding public des mines, le PDG présente Cristobal Tomé, l’agent corrupteur, en tant que conseiller et cadre dirigeant à Fertiberia. L’argent de la corruption est passé par une société-écran basée aux Pays-Bas, avant d’atterrir sur les comptes parisiens des familles de dirigeants et responsables algériens. Le journal El Mundo a obtenu des enquêteurs le nom du général à la retraite Hachichi et d’un député du RND, Omar Alilat, qualifié de proche de Bouteflika, déjà cité dans la première affaire concernant les contrats des sociétés Voltar Lassen et Elecnor. Le transfert de l’argent de la corruption a été effectué par de Aristegui, selon l’enquête de l’unité italienne de la r épression des fraudes et des crimes économiques. Avant sa mort il y a quelques mois, l’intermédiaire corrupteur, Cristobal Tomé, a avoué à El Mundo, qui l’avait contacté, qu’il avait payé des pots-de- vin à des responsables algériens pour que des entreprises espagnoles puissent avoir des contrats. Il a souligné en outre que les responsables corrompus réclamaient toujours plus d’argent. Les enquêteurs italiens ont trouvé des échanges de courriers dans lesquels le general Hachichi et Cristobal Tomé évoquaient le règlement de la question de Fertiberia pour l’acquisition de l’usine d’ammoniac et l’achat de Fertial. [/TD] [/TR] [/TABLE] [/TD] [/TR] [/TABLE] Edited October 2, 2016 by leparisien Citer Link to post Share on other sites
leparisien 10 Posted October 9, 2016 Author Partager Posted October 9, 2016 https://www.youtube.com/watch?v=0p5mO-tcTvQ Citer Link to post Share on other sites
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