Guest khouz Posted October 10, 2008 Partager Posted October 10, 2008 Crise financière, récession... Les Arabes jouent aux apprentis-sorciers Par Nassim Brahimi L’actuelle crise est mondiale, quoi de plus évident? Pourtant, les responsables arabes, déconnectés de la réalité ou aveugles de vision, s’expriment avec une assurance déconcertante. Par Nassim Brahimi L’actuelle crise est mondiale, quoi de plus évident? Pourtant, les responsables arabes, déconnectés de la réalité ou aveugles de vision, s’expriment avec une assurance déconcertante. Pourquoi? Parce qu’ils ne veulent pas encore admettre que la crise a muté de sa phase financière à celle économique, impliquant une récession généralisée, donc baisse de la demande pétrolière, cette dernière garante de la stabilité de façade de leurs économies. Un raisonnement on ne peut plus physique qui a écourté les vacances des ministres des grandes puissances. Les concertations se multiplient, les actions sont de plus en plus agressives et l’inquiétude a atteint son paroxysme dans ces pays, au moment même où le monde arabe continue son éternel hibernation, rêvant d’être épargné par ce qui se passe dans le monde. Le dernier en date à jouer aux apprentis-sorciers, n’est autre que le directeur du Fonds Monétaire arabe (**A), Jassem Al Menai. Intervenant lors des travaux de la 32ème session ordinaire du Conseil des gouverneurs des Banques centrales et des Instituts d’émission arabes, M. Al Menai dira que «les économies arabes ne semblent pas, à ce jour, être touchées par la crise financière internationale». Selon le raisonnement conjoncturel de M. Al Menai, il faudrait surement attendre que la récession ait atteint son pic, et voir le baril de pétrole touché les abysses boursiers pour proclamer les économies arabes vulnérables ou carrément sinistrées. Un raisonnement démenti par les minikrachs boursiers qui se succèdent sur les places financières arabes. En effet, les places financières du Golfe continuaient, hier, pour la quatrième journée consécutive, leur dégringolade alors que la Bourse égyptienne a replongé, hier, à son plus bas niveau depuis deux ans, malgré les tentatives des autorités de certains de ces pays de rassurer les investisseurs. La dégringolade dépassait ainsi les 10% à Dubaï, ville-émirat pourtant en plein essor qui vient de lancer deux nouveaux projets immobiliers gigantesques, et approchait 9% en Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut au monde, et au Qatar, l’un des principaux producteurs de gaz de la planète, la «Doha Securities Market» a vu son indice plonger de 8,7% en cours de séance, la chute la plus importante sur une seule journée depuis plusieurs années. De tous les marchés du Golfe, seule la Bourse koweïtienne, la deuxième du monde arabe, parvenait à limiter la casse en contenant sa baisse à 2,5%, après une chute initiale de 2,8%. La banque centrale du Koweït a annoncé une réduction de 1,25% de son taux d’escompte à 4,5% avec effet immédiat, traduisant l’inquiétude croissante des autorités. «La décision a été prise après un examen attentif de la crise frappant l’ensemble des marchés financiers mondiaux», a affirmé le gouverneur de la Banque centrale, cheikh Salem Abdelaziz Al-Sabah, dans un communiqué. «Cela permettra de réduire la limite maximum des taux d’intérêt sur les prêts des banques locales». C’est la première fois depuis plusieurs années que le Banque centrale du Koweït ne s’aligne pas sur les décisions de la Réserve fédérale américaine. Pour sa part, la Bourse égyptienne a replongé mercredi, son principal indice le CASE-30, plongeant de plus de 13% en cours de séance, dans le sillage des Bourses mondiales. En moins d’une heure de transactions, l’indice phare des 30 valeurs vedettes de la Bourse du Caire et d’Alexandrie a chuté de 13,4%, à 5.100 points, après son effondrement de 16,47% la veille en clôture. Toutes ces données devraient donner à réfléchir aux responsables arabes. En plein 21ème siècle, avec une mondialisation qui rattrape tout le monde, rien n’a de la valeur en dehors du tout. D’une façon ou d’une autre, cette crise affectera tout le monde. Le mieux serait de suivre le monde dans sa démarche le financier Citer Link to post Share on other sites
djamal 2008 10 Posted October 10, 2008 Partager Posted October 10, 2008 Crise financière, récession... Les Arabes jouent aux apprentis-sorciers Par Nassim Brahimi L’actuelle crise est mondiale, quoi de plus évident? Pourtant, les responsables arabes, déconnectés de la réalité ou aveugles de vision, s’expriment avec une assurance déconcertante. Par Nassim Brahimi L’actuelle crise est mondiale, quoi de plus évident? Pourtant, les responsables arabes, déconnectés de la réalité ou aveugles de vision, s’expriment avec une assurance déconcertante. Pourquoi? Parce qu’ils ne veulent pas encore admettre que la crise a muté de sa phase financière à celle économique, impliquant une récession généralisée, donc baisse de la demande pétrolière, cette dernière garante de la stabilité de façade de leurs économies. Un raisonnement on ne peut plus physique qui a écourté les vacances des ministres des grandes puissances. Les concertations se multiplient, les actions sont de plus en plus agressives et l’inquiétude a atteint son paroxysme dans ces pays, au moment même où le monde arabe continue son éternel hibernation, rêvant d’être épargné par ce qui se passe dans le monde. Le dernier en date à jouer aux apprentis-sorciers, n’est autre que le directeur du Fonds Monétaire arabe (**A), Jassem Al Menai. Intervenant lors des travaux de la 32ème session ordinaire du Conseil des gouverneurs des Banques centrales et des Instituts d’émission arabes, M. Al Menai dira que «les économies arabes ne semblent pas, à ce jour, être touchées par la crise financière internationale». Selon le raisonnement conjoncturel de M. Al Menai, il faudrait surement attendre que la récession ait atteint son pic, et voir le baril de pétrole touché les abysses boursiers pour proclamer les économies arabes vulnérables ou carrément sinistrées. Un raisonnement démenti par les minikrachs boursiers qui se succèdent sur les places financières arabes. En effet, les places financières du Golfe continuaient, hier, pour la quatrième journée consécutive, leur dégringolade alors que la Bourse égyptienne a replongé, hier, à son plus bas niveau depuis deux ans, malgré les tentatives des autorités de certains de ces pays de rassurer les investisseurs. La dégringolade dépassait ainsi les 10% à Dubaï, ville-émirat pourtant en plein essor qui vient de lancer deux nouveaux projets immobiliers gigantesques, et approchait 9% en Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut au monde, et au Qatar, l’un des principaux producteurs de gaz de la planète, la «Doha Securities Market» a vu son indice plonger de 8,7% en cours de séance, la chute la plus importante sur une seule journée depuis plusieurs années. De tous les marchés du Golfe, seule la Bourse koweïtienne, la deuxième du monde arabe, parvenait à limiter la casse en contenant sa baisse à 2,5%, après une chute initiale de 2,8%. La banque centrale du Koweït a annoncé une réduction de 1,25% de son taux d’escompte à 4,5% avec effet immédiat, traduisant l’inquiétude croissante des autorités. «La décision a été prise après un examen attentif de la crise frappant l’ensemble des marchés financiers mondiaux», a affirmé le gouverneur de la Banque centrale, cheikh Salem Abdelaziz Al-Sabah, dans un communiqué. «Cela permettra de réduire la limite maximum des taux d’intérêt sur les prêts des banques locales». C’est la première fois depuis plusieurs années que le Banque centrale du Koweït ne s’aligne pas sur les décisions de la Réserve fédérale américaine. Pour sa part, la Bourse égyptienne a replongé mercredi, son principal indice le CASE-30, plongeant de plus de 13% en cours de séance, dans le sillage des Bourses mondiales. En moins d’une heure de transactions, l’indice phare des 30 valeurs vedettes de la Bourse du Caire et d’Alexandrie a chuté de 13,4%, à 5.100 points, après son effondrement de 16,47% la veille en clôture. Toutes ces données devraient donner à réfléchir aux responsables arabes. En plein 21ème siècle, avec une mondialisation qui rattrape tout le monde, rien n’a de la valeur en dehors du tout. D’une façon ou d’une autre, cette crise affectera tout le monde. Le mieux serait de suivre le monde dans sa démarche le financier Que chacun gère sa merde. dixit Angela Merkel; Pour les pays producteurs de pétrole, il serait plus sage de laisser tranquille ses réserves d'énergie , de baisser leur production, et attendre à de meilleurs moments lorsque les prix remonterait . Pourquoi produire plus afin d'investir l'excédent et le perdre dans ces marchés en crise. Qu'ils le laisse stocké (le pétrole) sous leur sol pour les générations futures. What's the rush? En plus on ne peut amputer cette crise aux arabes. Ils subissent des pertes dans leur bourse comme tous les pays. Même Sarkosy est en train de mentir aux français en disant que les banques françaises n'ont pas investi dans les bourses américaines. Citer Link to post Share on other sites
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