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Élections Législatives en Algérie


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Ecran noir

 

El Watan

le 28.02.17 | 12h00

 

La couverture médiatique des prochaines élections législatives par les moyens audiovisuels publics et privés a été au centre d’une rencontre qui a regroupé, dimanche, autour du président de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (Arav), Zouaoui Benamadi, le représentant de la Haute instance indépendante de surveillance des élections ( HIISE) et les responsables des chaînes de télévision publiques et privées.Le spectre des chaînes de télévision privées autorisées à couvrir l’événement est limité aux cinq chaînes accréditées disposant d’un agrément, en l’occurrence : Dzaïr TV, Djazaïria, Echorouk, Ennahar, Hoggar. Qu’en est-il de toutes les autres chaînes de Tv privées, particulièrement les chaînes généralistes, illégales aux yeux de la loi, mais tolérées par les pouvoirs publics, puisqu’elles activent normalement et couvrent même les activités officielles et institutionnelles ? Le ministre de la Communication, Hamid Grine, avait anticipé le débat et la polémique sur ce dossier, qui ne manquera pas de surgir à l’approche du lancement de la campagne électorale, en affirmant que le dossier des chaînes privées non agréées est géré par son département ministériel, tandis que les chaînes accréditées relèvent de la compétence de l’Arav. Le ministre avait laissé entendre dans une de ses récentes déclarations que ces chaînes pourraient être associées à la couverture médiatique si elles consentaient à jouer le jeu, à s’inscrire dans le «cercle vertueux» et l’exigence de la professionnalisation dont il a fait son credo. Pour l’heure, tout laisse à croire que cette question n’est pas tranchée, mais rien n’indique pour autant qu’il y a un souhait ardent de la part du pouvoir d’intégrer ces chaînes, qualifiées de clandestines, dans le dispositif. Les craintes exprimées par les pouvoirs publics par rapport à ces télévisions tiennent-elles à leur contenu éditorial qui ne cadre pas pour certaines d’entre elles avec le discours officiel ? A l’absence d’assise juridique ? A la hantise de voir ces espaces transformés en machines électorales échappant à tout contrôle au profit de candidats et de forces politiques non désirées ? Il apparaît pour le moins suspect que le pouvoir, qui s’est fort bien accommodé de ces télévisions non agréées, découvre, soudainement, leur dangerosité pour la sérénité de la prochaine campagne électorale. Les notions de risque et de menace semblent bien être appréciée à l’aune des contingences et des enjeux politiques.C’est pourquoi, il est très peu probable que le pouvoir cède sur cette question au risque d’être emporté par le tsunami médiatique qu’il aura du mal à domestiquer et à contrôler dans le feu de la campagne électorale. Autoriser ces chaînes à couvrir la campagne électorale, c’est offrir sur un plateau en or d’autres espaces pour l’opposition et pour les partisans du boycott avec toutes les conséquences sur la fabrication des opinions et par conséquent sur les résultats du scrutin.Tout plaide donc pour que ces chaînes soient mises en mode veille, voire hors service pour les prochaines élections législatives. Ce qui est déjà certain, c’est que quel que soit le degré du verrouillage médiatique imposé, les franges de l’opinion et des forces politiques qui ne trouveront pas leur marque en interne dans les médias locaux, se rabattront sur les télévisions étrangères, dont la chaîne Al Magharibia qui n’a pas besoin du quitus de l’Arav ou du ministre de la Communication pour donner la parole aux opposants et aux déçus du système.

Omar Berbiche.

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Candidatures aux élections législatives du 4 mai prochain : Abdelmalek Boudiaf tête de liste FLN à Constantine

 

Candidatures aux élections législatives du 4 mai prochain

Abdelmalek Boudiaf tête de liste FLN à Constantine

 

El Watan

le 05.03.17 | 12h00

 

Ce qui, au départ, n’était qu’une rumeur, s’est finalement confirmé.

Le ministre de la Santé, de la Réforme hospitalière et de la Population,

Abdelmalek Boudiaf, est candidat aux législatives de mai prochain.

 

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Le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf

 

Il est désormais tête de liste du FLN à Constantine, où il a été wali pendant cinq ans, selon un cadre du parti. Cette candidature, annoncée il y a plusieurs jours, a accentué les dissensions au sein du Front de libération nationale. A priori, elle ne fait pas l’unanimité. Des cadres du FLN à Constantine sont outrés par la décision de placer Boudiaf comme tête de liste dans la wilaya. Ils ont qualifié cette décision de «violation de domicile», nous a affirmé notre source, considérant que Boudiaf «n’a jamais milité au sein du FLN local et qu’il n’est pas résident à Constantine».Et de préciser que cette liste «ne peut être respectée par l’électorat local en raison de certaines positions de l’actuel ministre de la Santé, dont l’affaire du complément alimentaire RHB, ou encore certaines du temps où il était wali à Constantine». Plus conciliant, le mouhafedh Fouad Kharchi adoube la candidature de Boudiaf : «Nous n’avons aucune réticence ni opposition à la candidature de Abdelmalek Boudiaf à la tête du FLN à Constantine. Nous attendons l’aval d’Alger.» A l’approche de la deadline des dépôts des listes, soit aujourd’hui à minuit, les instances de la plus vieille formation politique n’ont pas réussi à accorder leurs violons. Il faut savoir que Constantine dispose de deux structures dirigeantes. Une solution imposée par l’ex-secrétaire général, Amar Saadani, pour contenir les dissensions. Résultat, deux mouhafadhate (centre et ouest) et une mésentente lancinante. Les interférences entre l’une et l’autre sont un secret de Polichinelle. La confection des listes a pris du temps. Pour 15 candidatures, il y a eu le dépôt de 220 dossiers. Le FLN, qui a fourni initialement une liste des plus attendues — députés sortants, mouhafedhs, présidents de l’APW et de l’APC —, a créé toutefois la surprise avec la candidature de deux personnalités, le ministre de la Santé et l’ex-ministre de la Poste, des Technologies de l’information et de la communication, Boudjemaâ Haïchour.

 

LE FFS MISE SUR ABDELMALEK BOUCHAFA

 

Le premier secrétaire national du FFS, Abdelmalek Bouchafa, est parti pour la conquête de Constantine pour les législatives de mai prochain. Il a choisi de se présenter dans sa ville natale dans la perspective du repositionnement de son parti pour décrocher un maximum de circonscriptions. Une stratégie qui a été payante pour la consultation de 2012, même à Constantine où le FFS n’avait aucun ancrage palpable. Il est vrai que la donne a changé. La décentralisation de la formation de feu Hocine Aït Ahmed et son expansion vers d’autres régions du pays opérées ces dernières années lui ont valu de nouveaux sièges à l’hémicycle Zighoud Youcef, outre ceux traditionnels issus de la Kabylie.Une ouverture probante menée notamment par les cadres dirigeants, à l’image de Abdelmalek Bouchafa, qui accède au poste de premier secrétaire en remplacement de Mohamed Nebbou, le 4 mai 2016. «Nous devons mobiliser un maximum de citoyens non pas pour sauver le système, mais pour le projet du parti, celui du consensus national. Nous devons apporter de l’espoir pour que le peuple croie en l’acte politique», a indiqué récemment Bouchafa pour lequel «la vraie fraude ne réside pas uniquement dans les résultats des élections, mais elle est aussi dans l’éloignement des citoyens de l’action politique».Celui qui a occupé le poste de premier secrétaire fédéral de Constantine depuis 2012 et de délégué du premier secrétaire national chargé du développement du parti au niveau des fédérations de l’Est depuis août 2014, a travaillé d’arrache-pied pour conduire son bord vers les instances élues à Constantine. Il a réussi à asseoir une légitimité locale, notamment en raflant la deuxième commune de la wilaya, El Khroub, et surtout en dotant la circonscription constantinoise d’un siège à l’Assemblée nationale. Pour les prochaines législatives, il est tête de liste. La gageure d’un résultat certain sur lequel il faut parier. Idem pour la wilaya de Sétif où les chances de décrocher un mandat à la députation sont réelles avec la candidature du coordinateur du Cnapest, Nouari Laribi.

 

SANS SURPRISE AU RND

 

Le RND était le premier à avoir bouclé cette opération. Le secrétaire général, Ahmed Ouyahia, a donné son aval pour la liste locale il y a au moins une dizaine de jours. Aucune surprise dans la composition de l’équipe qui affrontera le suffrage universel. Si pour cette élection le RND a misé sur des hommes d’affaires dans plusieurs wilayas, à Constantine cette devise n’a pas été de mise. On a reconduit le député sortant, Abdelkrim Chenini. Le profil de ses colistiers varie entre élus locaux et cadres. Ouyahia a veillé à ce qu’il n’y ait aucune voix discordante. Il a fait le ménage quelques mois auparavant. Il a écarté le coordinateur de wilaya unanimement contesté et l’a remplacé par un consensuel pour s’assurer une joute électorale prometteuse.Pour sa part, l’Alliance verte est en mauvaise posture. Le parti TAJ de Amar Ghoul n’a plus de représentation à Constantine. En mai 2016, les membres locaux ont démissionné collectivement en raison de désaccords majeurs intrinsèques avec leur chef de file. La formation de Louisa Hanoune se maintient, quant à elle, depuis plusieurs mandats. La liste du Parti des travailleurs sera drivée par le président de la commission transport et travaux publics au sein de l’APW, Chelghoum Hichem.

Naima Djekhar

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[h=1]Législatives

la candidature de la journaliste Salima Ghezali suscite un vif débat[/h] TSA Algérie Fayçal Métaoui

jeudi 9 mars 2017 10:17

 

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Salima Ghezali, tête de liste du FFS à Alger pour les élections législatives du 4 mai 2017, a rencontré, ce mercredi 8 mars, des militantes et des citoyennes à Baraki, dans la banlieue sud-est de la capitale, avant d’animer une conférence au siège fédéral du parti sur les droits des femmes en Algérie.ournaliste et militante des droits de l’Homme, Salima Ghezali, qui s’est distinguée par ses écrits et ses positions politiques dans les années 1990, se lance dans la course électorale.Sa candidature suscite un vif débat sur les réseaux sociaux depuis quelques jours. C’est l’une des candidatures qui intéressent beaucoup les commentateurs pour l’instant.« Salima Ghezali est une amie de 35 ans. Elle a longtemps incarné pour moi l’exigence de l’excellence démocratique dans sa quête personnelle. Elle est aujourd’hui tête de liste FFS à Alger pour être députée sous le 4e mandat de Bouteflika. Cela m’affecte et je ne peux pas m’en cacher », écrit le journaliste El Kadi Ihsane sur son compte Facebook.Il y avait un destin d’activiste de l’OS (Organisation spéciale) dans la trajectoire de Salima Ghezali, selon lui. L’OS était considérée comme le bras armé du MTLD, créé courant 1947. « Une marche sacerdotale vers la lumière de la liberté et l’État de droit. Elle était, il y a quelques années, dans les pas des faiseurs des mythes fondateurs, Larbi Ben M’hidi, Mostefa Ben Boulaid, et surtout Hocine Ait Ahmed dont elle a été si proche. Aujourd’hui elle trébuche dans les personnages respectables de Abderrahmane Kiouane et de Hocine Lahouel. Elle ne trahit bien sûr pas. Elle reste toujours du bon côté de l’Histoire. Elle continuera à se battre à l’Assemblée pour les libertés et le droit. Mais si un 1er novembre de la démocratie, citoyen et pacifique, devait demain survenir en Algérie, elle n’en serait pas », a-t-il estimé avant d’ajouter : « Comme Kiouane et Lahouel, tétanisés par l’électoralisme, elle regarderait passer l’Histoire. Je suis triste pour mon amie. Mais, à sa décharge, peut-être qu’il n’y aura jamais de Grand sursaut citoyen, le 1er novembre démocratique algérien, et qu’elle aura eu raison de ne plus attendre. Tout de même. La patience optimiste est la marque la mieux partagée chez les accoucheurs de l’Histoire. ». [h=2]Semer les idées

 

Kiouane et Lahouel avaient été militants du PPA-MTLD avant de rejoindre le FLN. Ils avaient marqué leur opposition au régime de Houari Boumediene en signant, en 1976, un texte exigeant une Assemblée nationale constituante. Texte signé également par Ferhat Abbas et Benyoucef Benkhedda. Les signataires ont tous subi une politique de bannissement.Kader Berdja, journaliste, a réagi au poste réprobateur d’El Kadi Ihsane lui reprochant de ne s’appuyer sur aucun « argument probant ». « Elle ne vas pas à l’APN sous la bannière islamiste que je sache ! Bien au contraire, elle reste fidèle à feu Ait Ahmed et continuera avec la ténacité qu’on lui connaît à semer ses idées. De plus, j’ai horreur de la politique de la chaise vide », a-t-il rétorqué.Rachid Chaibi, militant du FFS, a critiqué El Kadi Ihsane : « Il est plus rentable politiquement et surtout économiquement pour un patron d’un groupe de presse privé de s’attaquer à une journaliste crédible et indépendante, candidate d’un parti tout aussi crédible, que de s’attaquer à tous ces patrons mafieux qui se présentent au nom des partis du pouvoir ».[/h] [h=2]« La fosse aux lions »[/h]

Mustapha Kaouah, journaliste établi en France, a, de son côté, estimé que Salima Ghezali a raison de « mettre fin à son angélisme et sa critique ». « Il est temps de rentrer dans la fosse aux lions car la démocratie se fait dans les hémicycles de l’électoralisme, pas sur les barricades d’un grand soir quand les révolutions ne sont plus aux rendez-vous ! Le peuple veut des femmes et des hommes intègres pour guerroyer pacifiquement dans les instances élues car il a assez donné de sang et de larmes. Il veut du verbe et de la sueur !», a-t-il plaidé.

L’écrivain Samir Toumi a, de son côté, soutenu que Salima Ghezali s’engage concrètement. « Je l’admire pour ça. Je ne suis pas capable de le faire », a-t-il avoué.L’universitaire et journaliste Aziz Mouats paraît déçu. « J’ai beaucoup de peine à croire à l’attractivité du râtelier. Il y a longtemps que le FFS est devenu une coquille vide… Dommage qu’une dame de ce volume se soit laissée tenter… C’est à peine croyable et pourtant… que d’illusions perdues… Est-ce à dire que nous avons été leurrés ? Et à ce point ? », s’est-il interrogé.Dans les années 1990, Salima Ghezali signait des éditoriaux très lus dans l’Hebdomadaire La Nation, interdit de parution en 1996. Elle y dénonçait la politique de répression du pouvoir et le tout sécuritaire, évoquait les atteintes aux droits humains, mettait en lumière le recours à la torture, plaidait pour une solution politique à la crise, pour le dialogue et pour la transition démocratique.Elle doutait des processus électoraux organisés dans les années 1990 sous le régime de l’état d’urgence. Considérée comme proche de Hocine Ait Ahmed, chef historique du FFS, elle a animé plusieurs conférences à l’étranger pour parler de la situation politique et sécuritaire en Algérie, dans un langage qui était différent de ceux qu’on appelait à l’époque « les éradicateurs ».Elle a obtenu plusieurs distinctions comme le prix Sakharov, décerné annuellement par le Parlement européen, et le Prix Olof Palme, du nom du Premier ministre suédois, en 1997.Ces deux distinctions sont données aux personnes qui luttent pour les libertés démocratiques et les droits humains. Actuellement, Salima Ghezali milite pour la deuxième République en Algérie, ancienne revendication du FFS, et pour le consensus national, perçu comme un moyen de rassembler les Algériens après une analyse profonde des événements dramatiques des années 1990.« Si consensus, il y aura, il se fera autour d’un État de droit dans lequel nous aurons le droit d’avoir des droits. Un État qui sera ni policier ni fondamentaliste. Après, il faut se poser la question : pourquoi je fais de la politique ? Pour faire chuter le pouvoir ? Pour me donner les moyens de prendre le pouvoir ? Avec qui et dans quelles conditions je le fais ? Quand l’Histoire frappe à la porte, on pose les questions dérangeantes. On ne triche pas avec l’Histoire. On paye ses factures pour l’Histoire », a-t-elle déclaré lors de l’université d’été du FFS à Béjaia, en 2014.

 

Salima Ghezali n’a pas encore réagi à la polémique que suscite sa candidature aux législatives.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Les partis se lancent dans une campagne avant l’heure

 

sudhorizons.dz : 11 mars 2017

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A moins d’un mois des législatives du 4 mai, les partis politiques n’ont pas attendu le lancement officielle de la campagne électoral qui doit intervenir réglementairement 25 jour avant la date du scrutin, pour se lancer dans des meetings …électoraux.Le Mouvement populaire algérien (MPA) est d’ores et déjà dans le bain. Le parti est en train d’apporter les dernières retouches à son programme. Une rencontre regroupant ses têtes de liste, les coordinateurs de wilaya et les chargés de communication aura lieu samedi prochain, a indiqué une source du parti.«L’objectif de ce rendez-vous sera de définir la stratégie du parti en perspective de la campagne électorale», a précisé un cadre de la formation de Amara Benyounés. Mais d’ici là, la direction du MPA a programmé deux meetings pour ce mois de mars. Ils seront animés par le président du parti lui-même à l’est et à l’ouest du pays. Le MPA compte, également, axer sa stratégie sur le travail de proximité. «Une manière de s’approcher davantage des citoyens afin de leur faire connaître les grandes lignes du parti, mais aussi les convaincre de la nécessité de se rendre massivement aux urnes», précise la même source.Pour le rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) la précampagne s’impose déjà. Son secrétariat national s’est réuni en session mensuelle, vendredi dernier, à Alger, pour débattre, entre autres, des moyens à mettre en œuvre pour faire campagne autour du programme électoral censé apporter es solutions à la crise actuelle. Selon le chargé de communication du parti, Athmane Mazouz, «l’exécutif du parti a demandé à l’ensemble des structures du parti et les comités en charge de l’animation de la campagne électorale dans chaque wilaya d’œuvrer à faire connaître notre programme électoral».«Nous allons privilégier les rencontres de proximité dans les quartiers, les villages, les lieux de travail et à travers le tissu associatif», ajoute-t-il.De son côté, le vice-président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Naâmane Laouar, a qualifié d’«importante» cette phase de précampagne. «L’essentiel, c’est maintenant», estime-t-il, observant que cette période est propice pour mobiliser les troupes et mettre le parti en contact direct avec les citoyens. Dans cette optique, l’instance des élections, créée en septembre dernier, se réunira prochainement pour débattre du plan d’action et dégager les grandes lignes du programme électoral. Il en est de même pour le Front El Moustakbal (FM). Le parti profitera de cette période pour mettre les dernières retouches à son programme électoral. «Nous allons nous réunir prochainement avec nos candidats têtes de liste et directeurs de campagne. Il sera question d’élaborer la stratégie de campagne, notamment dans ses aspects techniques. Se lancer dans une campagne électorale doit être minutieusement préparé pour ne pas être dépassé», estime le chargé de communication, Raouf Maâmar. Et pour se mettre dans le bain, le président du parti animera 19 mars prochain un meeting populaire à Tipasa ou à Skikda. Le premier rassemblement populaire a eu lieu à Relizane et le deuxième à Mascara. Ce qui est sûr, c’est que «le Front sera prêt le jour J», relève le responsable. Il ne semble pas être seul. Tous les partis se sont placés sur la ligne de départ bien avant l’heure.

Amokrane H.

 

 

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Elections législatives

436 000 personnes décédées inscrites sur les listes électorales

 

Elwatan; le Mardi 14 Mars 2017

 

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«Dorénavant, nous n’allons plus nous occuper de l’assainissement, mais plutôt de la gestion du fichier électoral et, prochainement, avec la mise en place de la banque de données, les citoyens n’auront plus à s’inscrire une deuxième fois lors des prochaines élections dès lors que nous aurions informatisé toutes les données», se réjouitPar ailleurs, notons que pas moins de 43 000 salles ont été réservées pour abriter les rencontres et meetings des partis. Toutefois, si un parti souhaite organiser une manifestation en dehors de ces espaces, il sera contraint de déposer au préalable une demande d’autorisation.En outre, la modernisation de l’administration a facilité grandement au département de l’Intérieur l’opération d’assainissement des listes électorales en opérant un croisement entre les listes et le registre national. Si quelqu’un estime que cette dernière a failli à sa mission, ou s’il relève un quelconque dépassement émanant de l’administration, il peut saisir cette instance. L’administration ne sera pas juge et partie, elle sera, comme le stipule la Constitution, neutre et les élections seront transparentes», se défend l’invité de la Chaîne 1. Le rejet officiel n’intervient qu’après la finalisation des recours», précise M. Mazour. Lors de son intervention, le SG du ministère s’est voulu rassurant, en insistant à plusieurs reprises sur la neutralité de l’administration «L’administration n’échappera pas à la surveillance de la commission de surveillance des élections. En plus de ces deux éléments, il y a eu également le rejet de listes des indépendants qui n’ont pas recueilli, comme le stipule la loi, les 250 signatures et d’autres listes dont les candidats ne remplissent pas les critères, notamment ceux liés au service national et à l’âge. «Il y a un rejet partiel et un rejet total. Lorsque un dossier n’est pas complet en raison d’un oubli, on attire l’attention du concerné pour qu’il le complète, mais lorsqu’il s’agit d’un dossier qui ne remplit pas les conditions, on le rejette.«Actuellement, nous sommes encore au stade des vérifications. Les mécontents ont le droit d’introduire un recours administratif à partir du 16 mars et s’ils ne sont pas satisfaits, ils pourront déposer un recours judiciaire qui interviendra à partir du 20 au 26 mars», note l’intervenant. Pour ce qui est de l’assainissement des listes électorales, M. Mazouz a révélé que parmi les inscrits figuraient des personnes décédées et celles qui se sont inscrites plusieurs fois. Ainsi, plus de 287 000 électeurs ont été doublement inscrits et 436 000 électeurs sont des personnes décédées. Pas moins de 1880 dossiers ont été déposés par les partis et les indépendants et une fois l’étude des recours achevée, le ministère arrêtera le chiffre définitif du corps électoral estimé aujourd’hui à plus de 23 millions d’électeurs. S’agissant de l’opération d’étude des dossiers de candidature déposés au niveau des directions de la réglementation et des affaires administratives de wilaya, M. Mazouz a indiqué que l’examen des recours se fera durant la période du 19 au 26 mars, alors que la liste définitive des candidats validée pour les prochaines législatives sera dévoilée le 27 mars prochain. Plus de 5300 agents seront mobilisés pour l’encadrement des centres et bureaux de vote à travers le territoire national et à l’étranger. Seuls des représentants de cinq de formations politiques seront présents dans les centres de vote à titre d’observateurs. Ainsi, la campagne électorale pour les législatives débutera le 9 avril prochain et prendra fin le 30 du même mois. Le pouvoir ne lésinera ni sur les moyens humains ni financiers pour l’opération électorale du 4 mai prochain. Ce rendez-vous est trop important et ne sera nullement concerné par l’austérité», précise le secrétaire général du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, El Hocine Mazouz.

M. Mazouz.

 

 

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  • 1 month later...

Le Conseil constitutionnel proclame les résultats provisoires des élections législatives (Actualisé)

algerie1

09 Mai 2017 | 11:41

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Le Conseil constitutionnel a proclamé lundi soir les résultats provisoires de l’élection des membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) qui a eu lieu le 4 mai 2017, conformément aux dispositions de la Constitution et à la Loi électorale.

Communiqué du Conseil constitutionnel

Proclamation des résultats provisoires de l’élection des membres de l’Assemblée Populaire Nationale du 7 chaabane 1438 correspondant au 4 mai 2017

Le Conseil constitutionnel,

Conformément à la Constitution notamment ses articles 112, 118 (alinéa 1er), 119 (alinéa 1er) et 182 (alinéas 2 et 3) ;En vertu de la loi organique n° 16-10 du 25 août 2016 relative au régime électoral, et de la loi organique n°12-03 du 12 janvier 2012 fixant les modalités augmentant les chances d’accès de la femme à la représentation dans les assemblées élues ;

Vu le Règlement du 6 avril 2016 fixant les règles de fonctionnement du Conseil constitutionnel, notamment son article 70 ;

Vu les procès-verbaux de centralisation des résultats de vote élaborés par les commissions électorales de wilayas et ceux élaborés par la Commission électorale des résidents à l’étranger, et documents annexes, déposés au Conseil constitutionnel ; Après examen et vérification des résultats consignés dans les procès-verbaux et les documents annexes, susvisés ;Après rectification des erreurs matérielles constatées et introduction des modifications nécessaires sur les résultats ;

Les membres rapporteurs entendus ;

Après délibération,

Premièrement : Proclame les résultats provisoires de l’élection des membres de l’Assemblée Populaire Nationale qui a eu lieu le 7 chaâbane 1438 correspondant au 4 mai 2017 comme suit :

Electeurs inscrits : 23 251 503

Electeurs votants : 8 225 223

Taux de participation : 35.37%

Bulletins nuls : 1 757 043

Suffrages exprimés : 6 468 180

Deuxièmement : Les listes ayant remporté l’élection à l’Assemblée Populaire Nationale sont classées en fonction des sièges obtenus et des voix recueillies selon l’ordre ci-après :

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Ihachemhoum ! Ce pays de merde où tout est illégal et le vice autorisé. Ils se prostituent pour un billet comme s'ils ne gagnaient pas assez. Un parlement qui vote les lois, quelles lois ? Rien n'est appliqué, rien n'est respecté, c'st la loi du plus fort ici comme chez les animaux.

 

Le premier qui parle se fait emprisonner, on doit subir et se la fermer, les algériens sont tellement hypocrites qu'ils s'expriment sur les réseaux sociaux mais pas dans la réalité. Les algériens ne manifestent pas, ils préfèrent le houl inutile des mariages qui finissent au tribunal au bout de 6 mois, ou de leur ridicule sport devenu un dogme.

 

Les députés travaillent pour eux et pour leur famille et non pour le peuple et le pays. Nous sommes loin des khoulafa arrachidines, plus pauvres que leur peuple et pourtant si insulté dans ce forum hahahaha

 

Si l'Islam est religion d'état, alors qu'on coupe les mains des voleurs, qu'on destitue les corrupteurs, qu'on mette Sheikh Shemssou comme député.

 

Moi aussi je créée un parti "la voix du peuple" "Sawtou accha'b"

 

Je crois que ceux qui disent que DZjocker a été acheté ont raison parce que si le peuple aurait voté, le FLN aurait sauté.

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  • 1 month later...

Législatives 2017

les experts de l'UE relèvent des "anomalies" et des "incohérences"

 

 

HuffPost Algérie

Publication : 08/07/2017 18h50

Mis à jour : il y a 2 heures

 

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La Mission d'expertise électorale (MEE), dépêchée par l'Union Européenne lors des législatives du 4 mai 2017, a rendu public son rapport sur le scrutin. Ses membres ont pointé du doigt certaines "anomalies" et "incohérences" dans l'organisation et le déroulement des élections, refusant toutefois de détailler leurs appréciations sur l'intégrité du scrutin, rapporte ce samedi 8 juillet 2017 le quotidien Liberté Algérie. La Mission a également émis des recommandations aux autorités algériennes, qualifiées de "prioritaires" en prévision des prochaines scrutins, touchant principalement plusieurs loi et dispositions du code pénal. Lors de son exercice en Algérie, ces experts ont passé au crible le cadre juridique régissant les élections, les libertés publiques et droits fondamentaux, l'indépendance de l’administration électorale, la transparence des opérations électorales, la traçabilité des résultats et la proclamation des résultats.La Mission de l'UE des législatives de 2017 à réitéré les réserves déjà émises par la mission dépêchée aux législatives de 2012 concernant le fichier électoral. Ses éléments ont néanmoins répertorié d'autres anomalies, dont le monopole de l'organisation des élections par le Ministère de l'intérieur, sans même la participation de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE) ou l'absence de membres de l'opposition dans cette instance.

L'accès au registre électoral "demeure extrêmement restreint", a regretté cette mission, expliquant que les "parties prenantes du processus sont de cette manière privées d’une possibilité de contrôle effectif de la fiabilité du scrutin".
L'Union Européenne a jugé "indispensable" de publier ce fichier, qui regroupe les informations présentes sur la carte d'électeur, au niveau de chaque circonscription électorale. La mission affirme que cette opération "permet aux candidats, aux partis politiques et citoyens d'exercer leur droit de contrôle et d'information". Des regrets déjà exprimés par l'UE en 2012.

 

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Soufiane Djilali, président de Jil Jadid

“Selon ce rapport, l'Algérie n'est pas un état de droit”

 

liberte-algerie

le 09-07-2017 12:00

 

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Interrogé au sujet du rapport élaboré par les experts de l’Union européenne qui avaient séjourné en Algérie durant les élections législatives de mai 2017, Soufiane Djilali, président de Jil Jadid, perçoit un changement dans la démarche du partenaire européen qui, jusque-là, était mu, selon lui, uniquement par des intérêts stratégiques : “Ce rapport n'est pas une surprise dans son contenu puisque les mêmes recommandations avaient déjà été formulées lors des législatives de 2012. Il y était préconisé notamment la modification d'une vingtaine de dispositions dans le dispositif électoral.Pour sa part, le gouvernement algérien n'avait rien fait pour amender ses lois afin d'assurer une meilleure transparence et une loyauté dans la proclamation des résultats électoraux. Toutefois, selon ce dernier rapport, l'Algérie n'est pas un État de droit car les points soulevés démontreront une volonté très nette du pouvoir de maîtriser, contrôler et éventuellement trafiquer les résultats. La nouveauté, en revanche, réside dans le fait que l'Union européenne vient, pour une fois, exprimer publiquement des reproches au gouvernement algérien alors que jusqu'à présent, certains membres de l'espace européen ont soutenu directement et franchement le régime de Monsieur Bouteflika.”

Propos recueillis par M.-C. L.

 

 

 

 

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