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La Journée Internationale des Femmes-Fête du 08 Mars


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Manifeste pour la dignité et l’intégrité de la femme algérienne

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08:34 TSA Algérie

mercredi 8 mars 2017

Nous, soussignées, femmes algériennes, citoyennes accomplies, animées par une force unificatrice qui rassemble par ses aptitudes,ses opinions, ses principes et ses prises de position, largement représentées dans ce manifeste.

Dignes héritières de nos ancêtres royales et princesses, contemporaines révolutionnaires et intellectuelles, telles que Dihya (Kahina), Tin Hinan, Roba la Berbère, Lalla Fatma N’Soumer, Hassiba Ben Bouali, Malika Gaid, Louisette Ighilahriz, lalla Hniya el hourra, Amrouche Taos, Djamila Bouhired, Assia Djebar, Katia Bengana, Naima Hamouda, et bien d’autres qui ont écrit de leurs sacrifices, de leurs habiletés et de leurs capacités intrinsèques bien des légendes personnelles et la gloire de l’Algérie.Considérons qu’il n’y a aucune ambivalence quant à nos capacités intellectuelles, morales, décisionnelles, indépendantes et résolument hautement humanistes. Nous sommes issues de tous les horizons d’activités nationales et internationale, nous sommes enseignantes, cadres, chefs d’entreprises, journalistes, étudiantes, écrivaines, poétesses, ingénieures, infirmières, médecins, femmes au foyer. Si aujourd’hui, nous prenons la parole, c’est parce que nous estimons qu’il est temps de mettre au clair certains points. Nous déclarons ce qui suit : 1- Pente glissante Nous subissons depuis quelques années le diktat de certaines personnalités politiques et religieuses via l’espace offert par les médias lourds, presse écrite ou autres, qui se saisissent de la question de la femme, non pas dans l’objectif de discuter de ces droits, mais pour imposer à la société l’une des visions les plus humiliantes et rétrogrades qui la concerne. Ils nous affligent d’un discours sexiste, misogyne et obscurantiste. Ils critiquent nos faits et gestes, nos prises de parole et notre habillement, usant d’un discours allant jusqu’à remettre en cause notre moralité. Nous assistons également à une grande complicité dans le dénigrement sans que des voix ne s’élèvent pour recentrer les débats sur les vraies questions qui concernent la femme algérienne. Celle-ci continue de subir un « lynchage » social dans les espaces publics de la part de ces personnalités. Elles s’investissent dans le charlatanisme théologique ou dans la politique tels les imams et les prêcheurs qui prennent un malin plaisir à ridiculiser l’image de la femme dans les médias lourds. Mieux encore, la présidente d’un parti politique multiplie les sorties médiatiques, non pas pour défendre son programme, mais pour partir en guerre contre la femme algérienne la réduisant tantôt à un objet sexuel, tantôt à un morceau de viande quand ce n’est pas à une « courtisane » légitime renouvelable pour le salut du mari. Pire, elle justifie les harcèlements sexuels culpabilisant la femme, la jeune fille, l’adolescente, quant aux violences verbales et physiques subies. Ceci n’est que la pointe de l’iceberg. Le fondamentalisme réactionnaire et religieux s’affirme à travers l’Algérie sans qu’aucune solution ne soit prise en compte, d’autant que c’est la femme qui se trouve au cœur de tous ces tourbillons malsains payant comme à l’accoutumée un lourd tribut. Régression de l’image de la femme 2- Notre démarche s’inscrit pleinement dans un contexte de revendications légitimes et réalisables Nous exigeons le respect total dans notre quotidien, notre travail, notre foyer, la place publique ou l’espace intime, comme nous exigeons des pouvoirs publics d’intervenir afin que cesse la discrimination de la femme non voilée dans les lieux publics ou des gérants, propriétaires lui interdisent l’accès à leurs restaurants, hôtels, salons de coiffures…etc. Nous sommes nées libres et indépendantes, dignes et honorables, fortes d’une mémoire nourrie par les exploits de nos grand-mères, mères, sœurs, filles, cousines, tantes qui se sont battues contre le colonialisme, contre le code de la famille, contre les coutumes archaïques, les lois patriarcales et contre le terrorisme. Et aujourd’hui, nous en faisons de même contre ces voix réductrices qui s’élèvent pour nous fondre dans un moule déterré dans les dédales sablonneux du wahhabisme qui souffle sur nos têtes. Nous, femmes algériennes, pleinement conscientes qu’une société ne peut évoluer sans ses citoyennes, sans la garantie de leur droit de vivre dans un pays qui les sécurise, les préserve et les protège, un pays de progrès, de modernité et d’égalité, un pays aux acquis chèrement obtenus et qui doivent être consolidés au lieu de les voir se rétrécir comme des peaux de chagrin, nous ne pouvons accepter un tel affront, celui d’encourager des personnages loufoques, radicaux et obscurantistes à ternir davantage l’image de la femme lui ôtant toute dignité et l’exposant à toutes les formes de dérives et de violences. Comment peut-on éduquer les générations futures à la haine de l’autre moitié de la société ? Comment leur offrir un fallacieux regard sur les possibles solutions à des problèmes sociaux ? Comment les réconforter alors que les violences verbale, mentale et physique accablent la femme algérienne de tous les maux sociaux, entre autres le chômage ? Comment peut-on excuser les viols, les harcèlements sexuels, les coups et blessures sur les fiancées, les sœurs et les épouses sous prétexte qu’une jambe ou un cou est dénudé ? Comment justifier la violence, polygamie et le voile imposés par la force aux adultes et, pis encore, aux filles en très bas âge ? Est-ce la société dont on a rêvé et pour laquelle nos ainés ont sacrifié leur vie ? Un pays se bâtit, se construit, s’édifie avec un citoyen et une citoyenne épanouis, équilibrés, soucieux du bien-être de leur pays dans la complicité et le respect mutuel. 3- À quand une réelle prise de conscience ? Nous sommes conscientes du droit que chacun a de s’exprimer, mais ne faut-il pas au préalable informer, instruire, construire un débat fructueux ? Nous n’avons délégué personne pour parler en notre nom, mais si une discussion doit avoir lieu pour apporter des solutions à la dégradation de l’image de la femme, ce n’est certainement pas avec des discours misogynes. Nous souhaitons que nos doléances soient prises en charge, sans que nous ne soyons renvoyées à la religion, aux coutumes, aux discours machistes. Nous voulons que le statut de la femme citoyenne soit respecté et que de vrais efforts soient déployés pour la mise en place d’une batterie juridique réellement protectrice de toutes les femmes et non pas d’une hypothétique loi où tout violeur sur mineure écope de quatre ans de prison tout au plus sans autre sanction pénale. Nous demandons à ce que les médias lourds contribuent à valoriser l’image, le travail, le vécu de la femme et d’arrêter de stigmatiser les veuves, les divorcées, les étudiantes, les femmes non voilées, les femmes voilées, les femmes célibataires vivant seules, ouvrant la porte à toutes les dérives. Signataires

  • Fareh Ouarda, enseignante
  • Fadhila Belbahri, professeure
  • Fareh Ouarda, enseignante
  • Noura Semar, infirmière
  • Karima Daoudi, enseignante
  • Fadhila Belbahri, professeure
  • Nassira Belloula, écrivaine
  • Hanifi Nassima Amina, membre sos femmes en détresse
  • Larkem chahida sociologue
  • Wahiba Khiari, Gamoudi ecrivaine
  • khaoula mallem, chef d’entreprise
  • Benameur Samia » Maissa Bey », écrivaine
  • Samira Bendriss, éditrice
  • Rosa Mansouri, journaliste
  • Majda Bouheraoua, étudiante en pharmacie
  • Lahouel Amel, libraire
  • Hakima zaidi, pharmacienne
  • Zakia Taabache, professeure d’allemand retraitée, oeuvrant pour l’UNICEF
  • Zahia Zahou Benabid Enseignante
  • Hamida Ferroukhi Enseignante
  • Tassaadit Bendris, enseignante
  • Benkhaoula Amina, médecin géneraliste
  • Aicha boudrâa adjoint administratif
  • Hanane Aksas, enseignante
  • Ouarda Bala,sans profession
  • zora sahraoui, bibliothécaire
  • Benziadi Ghozlane, enseignante
  • Faouzia Kerouaz, cadre dans une entreprise nationale.
  • Nora Chenane
  • Fouzia Foukroun
  • Dalila Sekhri, chef d’entreprise
  • Awicha Kahouadji
  • Zoulikha Mahari L. fonctionnaire
  • Taous Ait Mesghat , chirurgien dentiste
  • Assia Land, mère
  • Imen Abdelmalek, sans profession
  • Djedouani Boutheina General Manager
  • Nalia Hamiche, psychologue Clinicienne.
  • Meriem Sator, architecte
  • Atika Boutaleb
  • Malika Belhadj
  • Malika Makhlouf
  • Zahia Bouzenad
  • F.Z Daikha, retraitée.
  • Farida Chemmakh, fonctionnaire
  • Djazia Abdoun,
  • Roza Nahi, éducatrice
  • Zahira Driss, Juriste
  • Annissa Kahla
  • Belbahri leila
  • Belaloui souhila
  • Asma Zinai, retraitée, ancienne syndicaliste et élue
  • Abla Guerrout
  • Asma Mechakra, chercheuse
  • Lilas Saadi
  • Samira Gouaref
  • Hanifi Samia professeur de français.
  • Dr Sabrina Rahimi.
  • Dahbia Chater, retraitée
  • Nadia Chabat, fonctionnaire.
  • Hamida Ait El Hadj, metteur en scène
  • Myriam Aitelhadj lyceenne
  • Djamila Abdelli-Labiod, écrivaine
  • Samira Boualem , Kinésitherapeute
  • Sadia NAHI, étudiante en linguistique
  • Aicha Bouabaci, poétesse, écrivaine, enseignante de lettres retraitée.
  • Ouahiba Mahamdioua
  • Anissa Bouslama, enseignante
  • Saïda Rahal-Sidhoum, Universitaire retraitée (Alger), économiste et anthropologue.
  • Nacera Chekchak , femme au foyer .
  • Zohra Saidi, retraitée société nationale
  • Khedidja Bouderda, professeure université
  • Imen Bessah
  • Nacera Rabouhi
  • Nadia Boudiaf, laborantine

 

 

 

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Quelle place pour la femme dans une télévision en France et en Algérie ?

 

 

L'Expressiondz

Jeudi 09 Mars 2017

 

Alors qu'on évoque le 8 mars, comme étant la Journée internationale de la femme, on n'évoque jamais sa place dans les médias et plus particulièrement à la télévision et pourtant les choses ne sont pas aussi visibles pour la gent féminine. Selon un rapport du Conseil supérieur de l'audiovisuel publié, ce mardi 7 mars, veille de la journée des droits des femmes, on a découvert que les femmes restent «en moyenne sous-représentées (38%) sur les antennes en France». «Ce sont notamment les catégories Expert (30%) et Invité politique (32%)» qui sont les plus concernées par cette sous-représentation. Les femmes restent toutefois mieux représentées à la télévision (40%) qu'à la radio (36%). Parmi les chaînes, du côté du service public, les femmes sont 41% sur France 2 (contre 59% d'hommes), 43% sur France 3,40% sur France 4,36% sur France 5, mais elles sont plus nombreuses (56%) sur France Ô. Du côté des chaînes privées historiques, les résultats sont contrastés. Elles sont 43% sur M6, mais 31% sur TF1 et 30% sur Canal+. Mais elles le sont davantage dans la moyenne, voire au-dessus sur la TNT: 52% pour NRJ12, 44% pour Paris Première et C8, 41% pour NT1 et 40% pour TMC. La moyenne est enfin de 40% parmi les chaînes d'information. Sur la tranche la plus exposée, celle de 18h-20h, les femmes sont moins nombreuses (25%) que sur celle du matin, 6h-9h, où elles sont 35%, et celle du prime time 21h-23h, où elles sont 33%. Les programmes contribuant à la lutte contre les préjugés sexistes et les violences faites aux femmes ne représentent en moyenne que 3% des programmes diffusés, et ceux pouvant «se prévaloir d'un caractère non stéréotypé» (jeunesse, fiction, télé-réalité...) ne représentent que 9% des programmes diffusés. Cette étude est la seule, qui est présentée en Europe sur la présence de la femme dans le paysage audiovisuel. Et pourtant dans le paysage audiovisuel algérien, la présence féminine est beaucoup plus importante que celle des hommes. A l'Entv par exemple, la majorité des émissions de débat et de talk-show est présentée par des femmes: Farida Belkacem, Warda El Ouafi, Houria Khatir, sa fille Nadjia Khatir, Wahiba Salima Rekhroukh et bien sûr la présentatrice vedette Amina Nadir. Sur Ennahar, c'est la parité homme-femme qui fait foi. Même si la présence féminine est beaucoup plus importante. Le pourcentage des présentatrices voilées est beaucoup plus important sur les chaînes privées: Echourouk TV, El Bilad TV, Ennahar TV ou encore Numidia News. Reste que les sujets sont en défaveur de la femme, qui est souvent présentée comme un objet audiovisuel. A l'Entv, il est presque interdit de voir une femme voilée à l'écran, seule la chaîne coranique se permet cette mise à l'écran. La télévision publique défend toujours la place de la femme à l'écran.

 

 

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