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Chronique du jour

SOIT DIT EN PASSANT

Les droits des femmes vus par une éditrice !

 

 

Par Malika Boussouf

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Lesoir; le Jeudi 9 Mars 2017

 

Il est des jours comme ça où la perspective d’une journée comme celle du 8 Mars nous enferme immanquablement dans ces sombres pensées selon lesquelles sa célébration n’est pas celle conçue à l’origine. Censée rappeler tous ces manquements aux droits des femmes qui n’ont pas été corrigés depuis le temps que cette commémoration le suggère, combien sont-elles aujourd’hui à se souvenir de sa raison d’être ? Pour Asia Baz, la directrice d’édition de l’Anep avec laquelle j’ai passé de longues heures à parler de cela et aussi de choses moins graves, le 8 mars devrait avant tout nous remettre en mémoire le combat de nos mères. Elles n’étaient pas forcément lettrées mais elles ont combattu pour l’indépendance et nous ont transmis, à travers leur engagement, le sens même de la notion d’émancipation. Nous comprenons, ainsi, comment, sans en être forcément conscientes, elles ont contribué à libérer la femme. Comme elles avaient, par contre, conscience de leur statut d’indigènes, elles ont poussé leurs filles à faire des études pour s’affranchir. Asia pense que durant la guerre, le but de ces femmes analphabètes était que leurs filles soient un jour aussi libres qu’indépendantes financièrement. Elle doute fort qu’à l’époque elles aient eu la sensation de subir une quelconque discrimination de la part des hommes. Elles n’avaient ni le temps ni le loisir de réfléchir à leur condition de femmes au foyer puisqu’elles n’étaient pas nombreuses à travailler à l’extérieur. Pas de combat égalitaire donc.Les hommes, non plus, n’étaient pas dans la préservation d’une autorité mais dans la quête du meilleur moyen de surmonter l’injustice qui leur était faite en tant qu’enfants légitimes de ce pays mais aussi et surtout en tant qu’êtres humains. C’est après qu’elles ont mieux compris leur douleur. Pour mieux illustrer le 8 mars et les droits des femmes, Asia raconte ses parents et les rapports harmonieux qu’ils entretenaient. Les tâches étaient partagées dans un respect mutuel. Les choses ont changé depuis. La femme, prise au piège, se retrouve esclave à la fois de l’homme, de son travail et des tâches domestiques.

M. B.

 

 

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Guest December

Je dirai qu'au contraire, nos grands-mères malgré leur statut d’analphabètes étaient bien conscientes de la discrimination dont elle étaient victime de la part des hommes, et bien qu'elles ne savaient pas transmettre leurs douleurs et souffrances par écrit elles l'ont fait oralement, à travers leurs chants, proverbes et contes.

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  • 10 months later...

 

 

Chronique du jour

SOIT DIT EN PASSANT

Les médecins gardent le cap !

 

 

Lesoir ; le Samedi 20 Janvier 2018

 

Par Malika Boussouf

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Il faudra bien que les hauts responsables du pays, dont les médecins résidents attendent l’arbitrage, se décident à intervenir. Il serait temps qu’en haut lieu on renonce à se braquer à chaque fois qu’une contestation pointe à l’horizon. Partir du principe qu’il ne faut jamais céder aux attentes, y compris lorsqu’elles sont pleinement justifiées, laisse entendre que l’autorité passe par le fait que l’on soit prêt à faire courir tous les risques au pays. Que l’on est disposé à mettre en danger sa stabilité en traitant par le mépris toute doléance, quelle que soit sa nature. D’aucuns estiment que l’impasse dans laquelle se trouve le secteur de la santé en Algérie mérite d’être prise un peu plus au sérieux. Parce que le bras de fer est bel et bien là et qu’il y a comme un vent de résistance qui s’installe et pourrait influencer d’autres revendications. La décision prise en assemblée générale de ne pas se laisser embobiner par les engagements du ministre de la Santé en dit long sur les intentions des médecins qui ne faiblissent pas. Il est vrai qu’au point où en sont les choses, se laisser bercer par des promesses aurait plus de chances, selon eux, d’aggraver les problèmes que de débloquer la situation. Autant pense-t-on ici et là tenir le coup et continuer à exiger non seulement de se faire entendre mais surtout la satisfaction des objectifs énoncés. C’est quand même fou d’en arriver à conclure à propos d’un ministre qu’il n’a pas l’étoffe qu’il faut pour débloquer une situation. Il y a quelques heures, quelqu’un de pas directement concerné m’a dit : «Il est bien gentil, mais c’est pas lui qu’il faut dans pareil cas. Il n’a pas le pouvoir nécessaire pour mettre un terme à leurs problèmes.» Et d’ajouter pour enfoncer le clou : «En vérité, on se demande si quelqu’un dans ce pays pourra, un jour, résoudre quoi que ce soit.» Selon les déclarations du porteparole du Collectif autonome des médecins résidents algériens, le Dr Taileb, le ministre n’aurait pas «les mains libres» pour prendre en charge les revendications de la corporation. Le premier responsable du secteur lui en aurait-il fait la confidence en aparté ?

M. B.

 

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SOIT DIT EN PASSANT

Les médecins gardent le cap !

 

Lesoir ; le Samedi 20 Janvier 2018

 

Par Malika Boussouf

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Il faudra bien que les hauts responsables du pays, dont les médecins résidents attendent l’arbitrage, se décident à intervenir. Il serait temps qu’en haut lieu on renonce à se braquer à chaque fois qu’une contestation pointe à l’horizon. Partir du principe qu’il ne faut jamais céder aux attentes, y compris lorsqu’elles sont pleinement justifiées, laisse entendre que l’autorité passe par le fait que l’on soit prêt à faire courir tous les risques au pays. Que l’on est disposé à mettre en danger sa stabilité en traitant par le mépris toute doléance, quelle que soit sa nature. D’aucuns estiment que l’impasse dans laquelle se trouve le secteur de la santé en Algérie mérite d’être prise un peu plus au sérieux. Parce que le bras de fer est bel et bien là et qu’il y a comme un vent de résistance qui s’installe et pourrait influencer d’autres revendications. La décision prise en assemblée générale de ne pas se laisser embobiner par les engagements du ministre de la Santé en dit long sur les intentions des médecins qui ne faiblissent pas. Il est vrai qu’au point où en sont les choses, se laisser bercer par des promesses aurait plus de chances, selon eux, d’aggraver les problèmes que de débloquer la situation. Autant pense-t-on ici et là tenir le coup et continuer à exiger non seulement de se faire entendre mais surtout la satisfaction des objectifs énoncés. C’est quand même fou d’en arriver à conclure à propos d’un ministre qu’il n’a pas l’étoffe qu’il faut pour débloquer une situation. Il y a quelques heures, quelqu’un de pas directement concerné m’a dit : «Il est bien gentil, mais c’est pas lui qu’il faut dans pareil cas. Il n’a pas le pouvoir nécessaire pour mettre un terme à leurs problèmes.» Et d’ajouter pour enfoncer le clou : «En vérité, on se demande si quelqu’un dans ce pays pourra, un jour, résoudre quoi que ce soit.» Selon les déclarations du porteparole du Collectif autonome des médecins résidents algériens, le Dr Taileb, le ministre n’aurait pas «les mains libres» pour prendre en charge les revendications de la corporation. Le premier responsable du secteur lui en aurait-il fait la confidence en aparté ?

M. B.

 

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Les médecins gardent le cap !

 

Lesoir ; le Samedi 20 Janvier 2018

 

Par Malika Boussouf

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Il faudra bien que les hauts responsables du pays, dont les médecins résidents attendent l’arbitrage, se décident à intervenir. Il serait temps qu’en haut lieu on renonce à se braquer à chaque fois qu’une contestation pointe à l’horizon. Partir du principe qu’il ne faut jamais céder aux attentes, y compris lorsqu’elles sont pleinement justifiées, laisse entendre que l’autorité passe par le fait que l’on soit prêt à faire courir tous les risques au pays. Que l’on est disposé à mettre en danger sa stabilité en traitant par le mépris toute doléance, quelle que soit sa nature. D’aucuns estiment que l’impasse dans laquelle se trouve le secteur de la santé en Algérie mérite d’être prise un peu plus au sérieux. Parce que le bras de fer est bel et bien là et qu’il y a comme un vent de résistance qui s’installe et pourrait influencer d’autres revendications. La décision prise en assemblée générale de ne pas se laisser embobiner par les engagements du ministre de la Santé en dit long sur les intentions des médecins qui ne faiblissent pas. Il est vrai qu’au point où en sont les choses, se laisser bercer par des promesses aurait plus de chances, selon eux, d’aggraver les problèmes que de débloquer la situation. Autant pense-t-on ici et là tenir le coup et continuer à exiger non seulement de se faire entendre mais surtout la satisfaction des objectifs énoncés. C’est quand même fou d’en arriver à conclure à propos d’un ministre qu’il n’a pas l’étoffe qu’il faut pour débloquer une situation. Il y a quelques heures, quelqu’un de pas directement concerné m’a dit : «Il est bien gentil, mais c’est pas lui qu’il faut dans pareil cas. Il n’a pas le pouvoir nécessaire pour mettre un terme à leurs problèmes.» Et d’ajouter pour enfoncer le clou : «En vérité, on se demande si quelqu’un dans ce pays pourra, un jour, résoudre quoi que ce soit.» Selon les déclarations du porteparole du Collectif autonome des médecins résidents algériens, le Dr Taileb, le ministre n’aurait pas «les mains libres» pour prendre en charge les revendications de la corporation. Le premier responsable du secteur lui en aurait-il fait la confidence en aparté ?

M. B.

 

 

 

Chronique du jour

SOIT DIT EN PASSANT

Les médecins gardent le cap !

 

Lesoir ; le Samedi 20 Janvier 2018

 

Par Malika Boussouf

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M. B.

 

 

 

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  • 4 weeks later...

Mennel, une musulmane à abattre !

 

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Publié par Malika Boussouf

Lesoir ; le Dimanche 18 Février 2018

 

 

Un vent d’hystérie a soufflé sur un programme de télévision de l’Hexagone. Un télécrochet qui a mis en lumière, aussi vite qu’il l’a reléguée au ban du programme, une jeune artiste franco-syrienne.

Cheveux couverts mais le cou dénudé, la superbe Mennel au comble du bonheur a sauté, pour les remercier de l’avoir plébiscitée, au cou de trois hommes parmi les 4 coachs d’une émission qui n’aura pas su raison garder et aura cédé à un début de pression politico-médiatique. C’est à des occasions pareilles que l’on réalise combien il est facile de clouer au pilori celui dont on voudrait qu’il nous ressemble, parce que l’on se pense exemplaire et qu’il ne nous ressemble pas. En regardant les Jeux olympiques d’hiver, j’ai adoré un couple de patineurs chinois qui évoluait sur la glace accompagné par l’émouvant Hallelujah de Léonard Cohen. Un morceau qui m’a aussitôt renvoyée à la polémique dont a été victime Mennel, cette jeune et magnifique musulmane, prise au piège d’une horde de chasseurs de primes. Des briseurs de rêves. Des tueurs d’un autre genre qui pensent faire œuvre utile en cassant de l’islam à volonté. Au vu de ce qu’ils ont commis à l’égard de la jeune candidate, on imagine aisément que s’ils avaient pu le faire, ils lui auraient dressé un bûcher digne de ce nom ! Voilà comment, en un laps de temps très court, la chanteuse en a envoûté certains et semé la terreur chez d’autres. Qui a dit qu’il était impossible à deux sentiments contraires de cohabiter ? C’est ce qu’a suscité simultanément la jeune fille sur une chaîne de télévision de son pays. Oui, son pays ! C’est ce que l’on se garde bien de dire en majorité. Mais ce n’est pas nouveau. On est français quand on gagne un match et étranger quand on se distingue autrement. Je n’éprouve pas de profonde sympathie pour les femmes qui se réfugient derrière un foulard, mais cette jeune fille-là, qui avait l’air de tout sauf d’une intégriste apprêtée pour courir au djihad, a envoyé bouler mes réticences dès qu’ont foncé sur elle ces voix familières et tellement détestables qui craignent la différence. Celles qui vous accusent sans raison de servir la barbarie.

M. B. 

 

 

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