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[h=1]Corée du Sud

quel scénario après la destitution de la présidente ?[/h] TSA Algérie

20:21 vendredi 10 mars 2017

 

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La présidente Park Geun-hye devrait quitter le palais présidentiel dans les jours à venir.

La décision judiciaire concernant sa destitution a un effet immédiat.

La Cour constitutionnelle a confirmé la destitution de la présidente Park Geun-hye, votée au début du mois de décembre, après sa mise en cause dans une affaire de trafic d’influence et de corruption. Cette annonce pourrait ainsi permettre de renouveler en partie le personnel politique qui souffre d’une image détériorée depuis les révélations des scandales politico-financiers de ces derniers mois.La présidente Park Geun-hye est la première élue démocratiquement, en Corée du Sud, à être écartée du pouvoir par la justice. Les juges de la Cour constitutionnelle ont confirmé à l’unanimité ce vendredi 10 mars la destitution de la chef d’État, votée en décembre dernier, à la suite d’un vaste scandale de corruption et de trafic d’influence. Les comportements de Mme Park « ont porté gravement atteinte à l’esprit (…) de la démocratie et de l’Etat de droit » a déclaré la plus haute instance judiciaire de Séoul. [h=2]Des rassemblements violents ont provoqué deux morts[/h] La décision a été annoncée en direct à la télévision alors que des opposants et partisans de la dirigeante s’étaient rassemblés devant la juridiction. La police avait déployé plus de 21.000 hommes pour contenir les mouvements de foule et protestations. Cela n’a pas empêché de violents affrontements alors que des manifestants ont tenté de franchir les barricades dressées par les forces de l’ordre. coree-du-sud.jpg

Évacuation d’un partisan de la destitution, gravement blessé lors de la violente manifestation devant le tribunal ce vendredi 10 mars.

Lors des affrontements, deux participants à la manifestation ont trouvé la mort. Selon l’agence de presse Yonhap, l’une des deux personnes décédées est un homme âgé de 72 ans qui aurait été assommé par un haut-parleur tombé d’un bus de la police. Un autre homme a été retrouvé inconscient près d’une station de métro et a été transporté vers un hôpital où il est finalement décédé. Malgré les circonstances encore floues de ces deux morts, tous les témoins s’accordent sur la violence des affrontements entre opposants et partisans de la présidente comme avec les forces de l’ordre. [h=2]Quelle suite judiciaire à court terme ?[/h] Suite à cette destitution, Park Geun-hye doit perdre son immunité présidentielle. Cela devrait entraîner des poursuites judiciaires très rapidement. Tout le scandale a débuté avec son amie Choi Soon-sil qui l’a épaulée durant ses années difficiles « et pour qui l’ancienne présidente a lâché le mur de la vigilance », comme la présidente l’a annoncé dans un discours à la nation, en novembre dernier. Mme Park, fille de l’ancien dictateur Park Chung-hee, est accusée avec Choi Soon-sil et un autre conseiller (qui sont tous les deux mis en examen) « d’avoir fait pression sur de grandes entreprises sud-coréennes pour qu’elles fassent des dons à deux fondations mises en place pour soutenir ses initiatives politiques. » Il lui est également reproché d’avoir « trahi » son peuple en violant la Constitution. Les magistrats lui reprochent aussi d’avoir « oublié son devoir de protéger la nation ». Pour l’instant, elle conteste les faits qui lui sont reprochés mais a néanmoins présenté ses excuses pour avoir été négligente dans ses relations avec son amie fortement contestée par les Sud-Coréens pour son rôle et son influence auprès de la présidente. [h=2]Quelle suite politique ?[/h] Redevenue citoyenne, Park Geun-hye devrait quitter la Maison bleue très rapidement. À la suite de ce départ, le Premier ministre Hwang Kyo-ahn doit assurer la présidence par intérim jusqu’à l’organisation d’une élection présidentielle anticipée, comme le prévoit la Constitution. Lors d’un conseil des ministres extraordinaire, le chef du gouvernement a ainsi déclaré : « Je respecte la décision de la Cour constitutionnelle (…). Le gouvernement va mener les politiques nationales dans la stabilité et ménager l’ordre social pour éviter une escalade des tensions ». Certains médias coréens ont annoncé que le Premier ministre pourrait se présenter à l’élection. Dans ce cas, il pourrait être remplacé par le ministre des Finances. Par ailleurs, la Commission électorale a déclaré que les candidats à l’élection présidentielle pourraient d’ores et déjà déposer leur candidature. Une élection présidentielle est déjà prévue pour le 9 mai prochain.Même si les partis n’ont pas encore choisi leur candidat à la présidence, Moon Jae-in, ancien président du parti Minjoo de Corée du Sud (centre-gauche) ayant perdu face à Park en 2012, est annoncé comme le favori de la prochaine course à la présidence. Selon un sondage Realmeter, cité par Yonhap, « Moon jouit cette semaine de 36,1% de cote de popularité, maintenant son avance pour la 10e semaine consécutive ». Selon un autre sondage Gallup, publié le 10 mars et cité par Reuters, Moon-Jae In partirait favori avec 32% des intentions de vote. Le parti conservateur souffre également d’un fort discrédit après des mois de manifestations à l’encontre de la présidente et des affaires concernant le frère de l’ancien secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon. D’après l‘AFP, Ban Ki Sang et son fils Joo Hyun Bahn sont soupçonnés par la justice américaine « d’avoir versé en 2014, des pots-de-vin à un intermédiaire pour qu’il convainque les autorités d’un pays du Moyen-Orient, dont le nom n’a pas été révélé, d’acheter un immeuble au Vietnam par le biais d’un fonds souverain ». Sans réel porte-drapeaux et empêtré dans différents scandales, le parti conservateur a donc de fortes chances de perdre la prochaine élection présidentielle. [h=2]Un contexte international difficile[/h] Si la situation politique interne est très instable pour la Corée du Sud, le contexte géopolitique est également très compliqué. La Corée du Nord a récemment fait de nouveaux essais de missiles en mer du Japon. Ce qui a provoqué, entre autres, la colère des Etats-Unis et la réaction du président sud-coréen par intérim Hwang Kyo-Ahn. « Considérant la brutalité et l’imprudence témoignées par les dirigeants de la Corée du Nord avec le meurtre de Kim Jong-Nam, les conséquences de la détention de l’arme nucléaire par le Nord seront épouvantables et inimaginables », a ainsi déclaré M.Hwang. Par ailleurs, le déploiement accéléré du bouclier antimissile américain THAAD en Corée du Sud a provoqué la colère de Pékin. Les tensions semblent donc se multiplier dans cette région du monde. Mais avec la destitution de Park Geun-hye et l’arrivée d’un nouveau gouvernement, les relations pourraient s’améliorer entre la Chine et la Corée du Sud.

 

 

 

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  • 5 months later...

Scandale de corruption en Corée du Sud

cinq ans de prison pour l'héritier Samsung

 

HuffPost Algérie

Publication : 25/08/2017 11h37

Mis à jour : 25/08/2017 11h37

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L'héritier de l'empire Samsung a été condamné vendredi par la justice sud-coréenne à cinq ans de prison pour corruption dans le retentissant scandale qui a emporté la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye.

Ce jugement pourrait priver le premier fabricant mondial de smartphones de capitaine pendant un bon moment, et partant, nuire à sa capacité de prendre des décisions d'investissement cruciales.Le parquet avait requis 12 ans de réclusion contre Lee Jae-Yong, vice-président de Samsung Electronics et fils du président du groupe Samsung, Lee Kung-Hee.M. Lee, 49 ans, a été reconnu coupable de corruption, abus de bien sociaux, parjure et d'autres chefs en rapport avec des versements à la confidente de l'ombre de Mme Park, Choi Soon-Sil.La justice a estimé qu'il a versé un total de 8,9 millions de wons (6,6 millions d'euros) pour acheter le soutien du gouvernement à la passation générationnelle du pouvoir au sommet du groupe à la suite de la crise cardiaque de son père en 2014.M. Lee dément tout, sa défense expliquant qu'il n'était pas au courant de ces transferts et ne les avait pas approuvés."Il a proposé des pots-de-vin en réponse aux demandes insistantes de la présidente", a tranché le tribunal. Concernant 22 autres millions de wons versés à des fondations contrôlées par Mme Choi, il a été relaxé, la justice jugeant que Samsung n'avait pas eu d'autre choix que de se plier aux pressions présidentielles.Deux autres cadres dirigeants ont été condamnés à des peines allant jusqu'à quatre ans de prison, deux à du sursis.Les conseils de M. Lee ont annoncé leur intention de faire appel tandis que ses partisans rassemblés devant le tribunal éclataient en sanglots.

Le 'minimum'

Les manifestants qui réclamaient le départ de Mme Park dans un contexte de frustrations économiques et sociales croissantes avaient aussi dirigé leur ire contre les patrons des chaebols, comme sont appelés les conglomérats sud-coréens. Samsung, qui pèse un cinquième du PIB, est de loin le premier d'entre eux.Le tribunal avait reçu des centaines de demandes pour les 30 sièges réservés au public dans la salle d'audience 417, qui ont été attribués au tirage au sort.Le procès de Mme Park a débuté dans cette même salle en mai. Le père de M. Lee est aussi passé dans ses murs: il avait été condamné en 2008 à du sursis pour évasion fiscale.Le jugement devrait apporter de l'eau au moulin du successeur de Mme Park, Moon Jae-In, qui a promis de faire table rase des relations de corruption profondément enracinées entre pouvoirs politique et économique.Les chaebols de la quatrième économie d'Asie entretiennent de longue date des accointances malsaines avec le pouvoir politique. Dans le passé, les errements de leurs dirigeants ont souvent été sanctionnés par des peines légères, en reconnaissance des services rendus à l'économie.La condamnation de M. Lee est la plus lourde jamais infligée à un patron de chaebol en exercice, souligne Chung Sun-Sup, directeur du site d'analyse chaebul.com."Compte tenu du fait que M. Lee a été reconnu coupable des cinq chefs pour lesquels il était poursuivi, cinq ans c'est le minimum qu'ils pouvaient faire", dit-il à l'AFP.Le clan Lee ne détient directement que 5% du capital de Samsung Electronics mais contrôle le groupe via un écheveau complexe de participations croisées entre filiales.Le tribunal a jugé que Mme Park savait que M. Lee voulait obtenir l'aval du gouvernement à la fusion controversée de deux unités en 2015, vue comme une étape clé pour la transition en douceur au sommet du groupe.

Famille régnante

Des actionnaires minoritaires étaient montés au créneau contre cette opération qui sous-estimait délibérément selon eux la valeur de l'une des unités concernées.Depuis la maladie de son père, M. Lee est le dirigeant de facto de Samsung mais les analystes sont partagés sur l'impact de la sentence.Chung Sun-Sup souligne que les décisions sur les investissements majeurs sont "souvent sanctionnés par le patriarche de la famille régnante". Avec l'héritier en prison, le processus décisionnel pourrait être ralenti.Mais pour Geoffrey Cain, auteur d'un livre à paraître sur Samsung, le groupe ne "sera pas maudit sans Jay Lee". "Les chaebols sont habitués à voir leur leader en prison".Samsung ne semble pas avoir été affecté pour l'instant par le scandale alors que M. Lee est en détention provisoire depuis février.Samsung Electronics a annoncé une succession de bénéfices spectaculaires grâce aux puces mémoire qui entrent dans la fabrication des ordinateurs, des serveurs et des mobiles.Cette semaine, il a dévoilé sa dernière "phablette", le Galaxy Note 8, qui doit lui permettre de tirer un trait sur la débâcle de sa version précédente aux batteries explosives.L'action, qui s'est envolée ces derniers mois, a terminé en baisse de 1,05% après le jugement.

 

 

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Salut zadhand...

 

c'est triste d'avoir ce constat au fond de soi-même pour notre pays, les générations futur hériterons de se constat et le vivront....

 

 

Ce constat , il est même très amère mais c'est la réalité ,nos cœurs sont....

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