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Parti du Peuple Algérien (PPA)


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Parti du Peuple Algérien (PPA)

Messali Hadj

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Messali Hadj, né à Tlemcen le 16 mai 1898 et mort à Gouvieux, dans l’Oise, le 3 juin 1974, est

un homme politique algérien ayant joué un rôle pionnier dans le processus menant à l'indépendance algérienne.

Le 11 mars 1937, Messali Hadj crée le PPA, Parti du Peuple Algérien, à Nanterre (Paris) après la dissolution de l’Etoile Nord Africaine (ENA) par les autorités françaises.

Notre forum de la mémoire

M. Ihaddaden : « le PPA moteur du nationalisme »

 

 

El Moudjahid

PUBLIE LE : 12-03-2017

 

L’historien Zahir Ihadadène a retracé, hier au Forum de la Mémoire d’El Moudjahid, à l’occasion du 80e anniversaire de la création du Parti du peuple algérien (PPA), la genèse de ce parti né sous l’occupation française. Inscrit dans le prolongement organique et idéologique du Mouvement de l’Étoile nord-africaine, le PPA avait choisi pour slogan : « Ce qui a été pris par la force, doit être repris par la force».

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Le Forum de la Mémoire d’El Moudjahid, initié en coordination avec l’Association Machaal Echahid, est revenu, hier, sur la création du Parti du Peuple Algérien. Un parti qui porte bien son nom, et qui a ouvert la voie de l’indépendance. La date du 11 mars 1937, à la place qu’elle mérite dans les pages de l’Histoire de notre pays. C’est dans ce sillage, que cette date a été revisitée, en présence de trois des cinq derniers membres du Comité Central du parti, en l’occurrence Belaïd Abdeslam, Sidi Ali Abdelhamid, Zine El Abidine Moundji, de militants du PPA, et un grand nombre de moudjahidine. La conférence de Zahir Ihadadène, une véritable mémoire vivante, a permis aux présents, de reconstituer le contexte de la naissance de ce parti, venu en droite ligne de la philosophie de l’Etoile Nord-Africaine, lequel mouvement prônait, déjà en 1926, la libération de l’Algérie du joug colonial. Dans son intervention, l’historien et militant du PPA, Zahir Ihadadène, a voulu surtout apporter des éclaircissements et lever les équivoques très souvent soulevés. Le conférencier, notera par ailleurs, que Messali El Hadj est resté le « Zaïm » du courant indépendantiste de 1926 à 1954. Année de l’enterrement du PPA , car lors de cette année, les militants du PPA ont créé le Front de Libération Nationale, et Messali avait créé le MNA, allant dans le contre-sens révolutionnaire. Le conférencier rappellera, que le PPA, connaîtra lui aussi, après les massacres du 8 mai 1946, un prolongement avec la création en 1946 du MTLD (Mouvement des Triomphes des Libertés Démocratiques). Il était présidé par Mezghena, car à cette époque, Messali El Hadj était privé de ses droits civiques. De 1926 à 1954, l’espace de 28 ans, le parti était fondé sur deux principes.Le premier, ce qui a été pris par la force, doit être repris par la force, le deuxième concerne l’organisation. A ce propos, Messali El Hadj, disait : « Si j’étais professeur, et le peuple algérien mon élève, je lui demanderai de conjuguer mille fois le verbe organiser ». C’est dire que l’organisation c’est le point essentiel pour une nation. Revenant sur le mouvement nationaliste cristallisé au départ par la naissance de l’Etoile Nord-Africaine. Il dira, que ce mouvement était confronté au courant assimilationniste, qui était dans les années 1930 très fort. Une position, qui n’était pas venue du néant. A ce propos, il expliquera, qu’après la colonisation de l’Algérie, de 1848 à 1880, trois courant français se disputaient le sort des Algériens. Car, pour eux l’Algérie était un espace géographique, qu’ils avaient colonisé. Le premier courant prônait le refoulement de la population, le deuxième plaidait pour une politique de cantonnement, le troisième proposait l’extermination du peuple algérien. Ces trois visions colonialistes ont été revues, face aux révoltes populaires et la résistance du peuple algérien. Au 19e siècle, avec l’arrivée d’une nouvelle génération, un nouveau concept a fait son apparition. Il s’agit de l’assimilation. Une proposition qui a séduit quelques-uns à l’image de l’emir Khaled qui exigeait en parallèle la préservation de l’identité algérienne. D’autres ont adhéré à cette idée à l’image de la Fédération des Elus, conduite par Bendjelloul et Cheikh Abdelhamid Ibn Badis. C’est ainsi, qu’est venu la décision d’organiser le Congrès islamique en 1936, avec pour principale revendication l’assimilation. Le conférencier a estimé que le programme du congrès était plus dangereux que le programme classique pour l’assimilation, dans la mesure où il œuvrait au rattachement de l’Algérie à la France. Cependant, il rappellera que Cheikh Ibn Badis avait compris à temps, et avait rattrapé son erreur en se retirant et en composant son célèbre poème « le peuple algérien est musulman. Celui qui a dit qu’il a dévié de ce chemin, il ment ».La création du PPA était une réponse aux participants à ce congrès. C’est ainsi qu’est ce parti, dont sont issus les artisans de la Révolution de Novembre.

L’histoire retiendra que le Parti du Peuple Algérien est le moteur du mouvement nationaliste. Un parti, avec des militants qui avaient fait de l’action armée une conviction et un objectif primordial.

Nora Chergui

 

 

 

 

 

 

 

 

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