zadhand 546 Posted March 13, 2017 Partager Posted March 13, 2017 Énergies renouvelables l’Algérie signe avec l’UE un accord de 10 millions d’euros ObservAlgerie 13 mars 2017 à 18:13 L’Algérie et l’Union européenne (UE) ont signé, cet après-midi à Bruxelles, une convention de financement par l’Union d’un programme d’appui au développement des énergies renouvelables et à la promotion de l’efficacité énergétique en Algérie d’une valeur de 10 millions d’euros.La convention a été signée par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, ainsi que par le commissaire chargé de la politique européenne de voisinage, Johannes Hahn, à l’occasion de la 10ème session du Conseil d’association Algérie-UE.Le programme a été adopté en 2016 au titre de l’instrument de politique européenne de voisinage (2014-2020), selon une source diplomatique qui a souligné que «l’idée de ce projet a émergé, ces deux dernières années, lors des différents échanges dans le cadre du dialogue Algérie-UE dans le domaine de l’énergie».Le programme vise à soutenir les autorités nationales dans la révision et l’élaboration de dispositifs institutionnels, politiques et réglementaires favorables à la mise en œuvre des politiques énergétiques durables à travers le déploiement des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.Il vise également à contribuer à faciliter l’investissement privé (national et étranger) à moyen et à long terme dans des projets d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique, ainsi qu’à renforcer les capacités techniques et de gestion des institutions dans ce domaine. Citer Link to post Share on other sites
AnoNimos 12 455 Posted March 17, 2017 Partager Posted March 17, 2017 A un moment il faut arreter la connerie ambulante et le populisme, et surtout le gaspillage de l'argent public. L'Algerie ne doit en aucun cas investir dans l'energie renouvellable si elle n'est pas encore capable de consolider le besoin en energie de base, á savoir un déficit de 10% chaque année, et c'est pas une centrale solaire, photovoltaiques, ou thermique ou meme eolienne qui compense ce genre de besoin, donc il faut arreter la betise humaine et penser plutot comment compenser la faillite energitique en Algerie Cela implique aussi une reglementation sur les produits electriques et domestiques pour reduire le n importe quoi qui reigne...ainsi que l'isolation des maisons. Nous n'avons ni besoin, ni somme dans la situation de pouvoir nous payer la maintenance et operation de telle centrales qui coutent la peau des fesses 1 Citer Link to post Share on other sites
zadhand 546 Posted July 28, 2017 Author Partager Posted July 28, 2017 Seulement 536 MW installés Energies renouvelables ça traîne liberte-algerie le 27-07-2017 12:00 L’Algérie est classée 18e en Afrique en termes de capacité installée en énergies renouvelables en 2017. L’Éthiopie arrive en tête du classement des pays africains ayant la plus grande capacité installée d’énergies renouvelables en 2017, selon un rapport publié par l’Agence internationale des énergies renouvelables (Irena). Ce pays de la Corne de l’Afrique disposait d’une capacité maximale nette de génération des centrales électriques et autres installations utilisant des sources d'énergies renouvelables de 4 188 mégawatts (MW) à fin 2016. L’Algérie occupe la 18e place dans ce classement, avec seulement 536 MW, une faible capacité de renouvelable, dans un pays à fort potentiel solaire.Les énergies propres restent ainsi à la traîne. Pourtant, sur le papier, les ministres respectifs de l’Énergie ont affiché des ambitions élevées en ce qui concerne les énergies renouvelables. Dans la pratique, ces ambitions ont été diluées. Le ministre sortant, Noureddine Bouterfa, par exemple, a laissé un grand héritage dans le renouvelable, un secteur confié à Fatma-Zohra Zerouati du parti TAJ d’Amar Ghoul.Novice dans ce domaine, elle risque de passer un temps d’épreuve difficile dans les travers de ce grand ministère. Va-t-elle changer d’approche pour faire progresser le renouvelable, dans le cadre du programme national de développement des énergies renouvelables adopté en 2011 et révisé en 2015 ? Le programme en question prévoit, à l’horizon 2030, la production de 22 GW d’électricité à partir des ressources renouvelables, dont 13 575 MW issus du solaire photovoltaïque et 5 010 MW de l’éolien.Le reste de ces 22 GW sera produit en utilisant d’autres technologies (biomasse, cogénération et géothermie). La mise en œuvre de ce programme nécessite des investissements colossaux estimés à 120 milliards de dollars. En théorie, la réalisation des champs solaires et la distribution des 4 000 MW d’électricité seront attribuées aux soumissionnaires les moins-disants sur le prix du kWh, dans le cadre d’un appel d’offres relatif à ce projet grandiose.L’objectif est d’obtenir le prix du kWh le plus faible possible. Les changements opérés au plan international, dans les énergies renouvelables, ont fait que les coûts de production des énergies propres ont relativement baissé. Le problème est que le gouvernement n’a pas retenu l’option de la fixation d’un prix du kWh garanti par l’État-client, basé sur une grille de “feed in prices” (prix garantis). Cette formule semble avoir été écartée afin de protéger le consommateur en lui offrant une énergie propre et durable sans augmentation du prix de l’électricité (le prix de l’électricité conventionnelle).L’appel d’offres se rapportant aux 4 000 MW allait être lancé fin mars dernier. À ce jour, il ne l’a pas encore été, alors que la procédure d’appel d’offres pour la production des énergies renouvelables ou de cogénération et leur intégration dans le système national d’approvisionnement en énergie électrique a été définie dans un décret publié dans le Journal officiel il y a quelques mois. Trois principaux éléments sont à retenir dans l’élaboration de cet appel d’offres.D’abord, Sonatrach participera à hauteur de 40% dans chaque société de projet, Sonelgaz et les entreprises publiques et privées nationales à 11%. Ensuite, l’implication du privé national dans le capital de chacune des sociétés de projet ne dépassera pas 6%.Enfin, la répartition du capital social de chaque entreprise se fera conformément à la réglementation régissant l’investissement étranger qui accorde une prise de participation de 51% à l’investisseur national et 49% au partenaire étranger. Le gouvernement ne touchera pas ainsi au 51/49, y compris dans ce mégaprojet.L’approche juridique sous-tendant le renouvelable ne changera pas, ainsi que l’a laissé entendre récemment Fatma-Zohra Zerouati. A priori, la nouvelle ministre ne compte pas tout remettre à plat dans ce domaine. Youcef Salami Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted July 30, 2017 Partager Posted July 30, 2017 Qui a des panneaux solaires chez lui? 1 Citer Link to post Share on other sites
Olambert 10 Posted August 10, 2017 Partager Posted August 10, 2017 Ce n'est pas avec 10 millions d'euros qu'on construit une centrale énergétique. Il faut voir dans quoi cet argent sera dépensé, car "dépenser dans l'énergie renouvelables" l'argent pourrait être dépensé de mille et une manières Citer Link to post Share on other sites
zadhand 546 Posted January 20, 2018 Author Partager Posted January 20, 2018 Transition énergétique et développement des énergies renouvelables Un pas en avant, deux en arrière… El Watan le 20.01.18 | 12h00 Le déclin de la production des hydrocarbures et la hausse effrénée de la consommation interne laissent entrevoir une crise énergétique à l’horizon 2030 ; les volumes produits risquent de ne suffire qu’à couvrir les besoins internes. Depuis 2015, date de l’adoption du programme de développement des énergies renouvelables, force est de constater que l’on est toujours au stade de la réflexion et des discours. Et pourtant, 2030 c’est demain. Ce coup de frein donné à la réalisation du programme national des énergies renouvelables implique clairement un retour en arrière quant aux objectifs initialement fixés.La lourde machine à négocier le virage énergétique qui s’offre à l’Algérie a eu du mal à démarrer. Et pourtant, à l’allure où va la consommation interne des énergies fossiles, les incertitudes quant à la sécurité énergétique du pays se renforcent. Le déclin de la production des hydrocarbures et la hausse effrénée de la consommation interne laissent entrevoir une crise énergétique à l’horizon 2030 ; les volumes produits risquent de ne suffire qu’à couvrir les besoins internes.Le pays court le risque de ne plus pouvoir exporter d’hydrocarbures à la même échéance. L’idée que les énergies renouvelables allaient peser pour 27% dans le mix énergétique en 2030 s’est révélée un pieux mensonge compte tenu des scores jusqu’ici obtenus. Des experts sonnent le tocsin. Les indicateurs fournis, jeudi, lors d’une conférence internationale sur l’efficacité énergétique et l’écoconstruction en Algérie donnaient de sérieux arguments à cette crainte. «Conséquemment au déclin de la production des hydrocarbures depuis 2007 et à l’évolution de 10% annuellement de la consommation interne, tout ce que nous produirons comme hydrocarbures à l’horizon 2030-2035 suffira à peine à couvrir les besoins internes», tonnait Khaled Imessad, maître de recherche et directeur division thermique et thermodynamique solaire et géothermie au CDER (Centre de développement des énergies renouvelables). «On risque d’aller vers une grave crise énergétique à l’horizon 2030 à force de trop s’intéresser à la crise du logement», prévient-il, mettant en garde contre des niveaux de consommation d’énergie très élevés par un parc immobilier (8 millions de logements actuellement) ne répondant pas aux normes d’efficience énergétique, mais aussi contre des prix d’énergie favorisant le gaspillage.L’amont pétrolier et gazier, lui, enregistrait depuis une décennie ses plus mauvaises performances avec des niveaux de production sujets à moult questionnements. Du reste, les objectifs de faire évoluer à 27% la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique seraient de vaines chimères. Avec une capacité installée d’à peine 350 MW, force est de constater que l’on est loin du compte. L’objectif initial était de produire 22 000 MW d’électricité d’origine renouvelable à l’horizon 2030. Le gouvernement avait annoncé en grande pompe, fin 2016, le projet d’installation d’un parc solaire d’une capacité de 4050 MW. Les appels d’offres qui devaient être lancés en avril 2017 n’ont jamais vu le jour. L’on parle désormais d’un parc de moindre envergure, dont la capacité serait de 500 MW seulement. Force est de constater ainsi que le pays est loin d’être dans l’ère du mix. Il ne faut pas s’y tromper : les volumes d’hydrocarbures consommés annuellement ont reçu un coup de fouet, mais la production ne repart pas, ce qui se traduira à terme par une baisse inévitable des quantités à exporter, prévoit pour sa part Amine Akbi, analyste et spécialiste des énergies renouvelables. Tergiversations fatales Selon lui, il était temps de migrer vers un nouveau modèle énergétique qui tiendrait compte de l’apport des énergies renouvelables, mais aussi des impératifs liés à la réduction de la consommation et du coût des subventions à l’énergie, mais aussi de la nécessité d’accroître la capacité d’exportation.Selon ses calculs, une réduction de 10% de la consommation interne permettra d’économiser annuellement 3 milliards de mètres cubes de gaz, ce qui équivaut à un tiers de la consommation des ménages, et fera accroître de 8% les capacités à l’exportation. C’est dire l’enjeu d’endiguer une consommation interne qui évolue à vive allure et qui met à rude épreuve les défis de la sécurité énergétique. Pour réussir ce défi, le pays est plus que jamais condamné de sortir du piège du «tout hydrocarbures».Compte tenu du temps perdu, l’actuel Exécutif doit soumettre le projet de transition énergétique à de longues marches à un rythme d’enfer, parce que la vitesse, aujourd’hui, des réformes à apporter à l’actuel modèle énergétique est la clé de la victoire. Les experts et les spécialistes en sont convaincus. «La sécurité énergétique à l’horizon 2030-2035 passe par le développement sans délai des deux programmes : celui des énergies renouvelables (22 000 MW) couplé aux objectifs d’efficacité énergétique», estime Khaled Imessad. Cela passe aussi, d’après lui, par la levée des entraves à l’application de la réglementation thermique, la publication des textes d’application…En tout cas, ce coup de frein donné à la réalisation du programme national des énergies renouvelables implique clairement un retour en arrière quant aux objectifs initialement fixés. Le discours changeant des responsables politiques et les récents choix au sujet des énergies fossiles et des hydrocarbures de schiste laissent planer le doute sur la volonté de faire évoluer la part des énergies propres dans le mix énergétique national.Il y aurait un chamboulement sur l’échelle des priorités. Voire un coup de forcing opéré par le lobby des fossiles. Empêtré dans de sempiternels atermoiements, le gouvernement semble ne plus savoir où il va en matière de modèle énergétique. Pourtant, les experts ont clairement montré la voie, plaidant pour la mise en place sans délai d’une capacité photovoltaïque qui pourrait se substituer à terme à une partie des énergies fossiles ainsi que pour la concrétisation des objectifs en matière d’efficacité énergétique. Depuis 2015, date de l’adoption de ce programme, force est de constater que l’on est toujours au stade de la réflexion et des discours. Et pourtant, 2030 c’est demain.Et la gestion dans la vitesse, on l’a vu, a fait faire aux précédents gouvernements des erreurs fâcheuses. La remise en cause des objectifs initialement fixés en matière de développement des énergies renouvelables et la validation de l’option du schiste sont une preuve et un signe inquiétant d’une gestion hasardeuse. Ali Titouche Citer Link to post Share on other sites
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