Virée dans les marchés de la capitale Les prix des légumes battent des records

[AnoNimos 12 455]

Les légumes ont battu des records. Leurs prix s’envolent depuis début 2017. Une tendance à la hausse qui ne cesse d’évoluer au grand dam des consommateurs.

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Les prix de plusieurs légumes flambent actuellement sur le marché. La plupart de ces produits sont pratiquement hors de prix. C’est le cas de la tomate dont le prix explose sur les étals. Vendue il y a dix jours à 120 dinars, aujourd’hui, elle ne descend pas à moins 150 dinars le kilogramme.

Hier au marché Bouguerfa à Belouizdad (Alger), plus connu sous le nom de marché T’nache, les prix affichés frôlaient l’imaginaire et faisaient fuir plus d’un. D’ailleurs, nombre de marchands de légumes ont préféré faire l’impasse sur l’affichage. Un stratagème pour attirer les clients vers leurs étals. Le poivron est passé de 140 à 150 dinars, le piment de 100 à 150 dinars et le chou-fleur de 80 à 120 dinars. Idem pour la courgette dont le prix a augmenté de 20 dinars pour atteindre 100 dinars le kilogramme. La carotte et le navet ont affiché 80 dinars alors qu’ils étaient vendus à 70 dinars, il y a une dizaine de jours. L’incontournable pomme de terre n’est pas en reste puisqu’elle est passée de 80 à 90 dinars.

Devant un étal de légumes, une jeune dame demande un kilo de pomme de terre. «Ne me mettez pas s’il vous plaît de la pomme de terre verte. Déjà que nous la payons très cher», lance-t-elle au vendeur qui remplit le plateau de la balance.

Juste à côté d’elle, une sexagénaire enchaîne : «Nous ne pouvons plus approcher la pomme de terre. Les enfants l’adorent mais elle est très, très chère. Qu’est-ce que nous allons pouvoir leur préparer à manger ?» s’interroge-t-elle, dépitée de découvrir encore une nouvelle fois des prix de légumes qui ne cessent d’augmenter.

D’ailleurs, poursuit-elle, «je ne comprends pas pourquoi les légumes de saison sont aussi chers que le reste de la marchandise».

La vieille dame s’éloigne de l’étal de légumes où elle avait marqué une halte, pour continuer sa tournée du vieux marché T’nache à la recherche de prix plus ou moins «accessibles». Sur la totalité des marchandises exposées, seule la laitue a maintenu son prix déjà assez fort de 100 dinars le kilo. Le haricot a, pour sa part, vu son prix baisser de 250 à 200 dinars, la fève et l’aubergine de 60 à 50 dinars.

Pourquoi les prix des légumes explosent ? Une question à laquelle les marchands de légumes s’arrangent toujours pour lui trouver des réponses.

Selon eux, l’offre aux marchés de gros est très réduite. «La pomme de terre et la tomate manquent énormément sur le marché. D’ailleurs, la majorité des légumes disponibles sur les marchés ne sont pas de saison et proviennent des serres», affirme un vendeur.

Ry. N.

[koceyla 14 646]

ajoutez a tout ça l'assurance vehicule plus chere ,la vignette ,le prix de l'electricité en hausse ,le prix des carburants - le zele des fonctionnaires pour recuperer les factures en retard ,l'impot et l'ansej ...la prochaine hausse du lait,la hausse des loyers,de la telephonie,la tva qui va prendre de la hauteur chaque annee ect -ça va devenir insupportable pour les couches sociales les plus pauvres et meme les couches moyennes...l'argent disparait de la rue petit a petit ,la crise va s'installer durablement. Les produits alimentaires montent aussi a cause du cout du transport ,du prix de l'electricité ,du salaire de la main d'oeuvre ,de la tva ;de la hausse des loyers des locaux ect donc la hausse des prix a des raisons multiples de se manifester...surtout que selon certains le gvt utilise deja la planche a billet pour resoudre le deficit de l'etat et fournir les banques en liquidité -quand on produit de l'argent sans contrepartie productive et que la nouvelle est connue par les operateurs economiques -la premiere reaction est de remonter les prix car l'argent perd sa valeur,suffit de voir la valeur au marché parallele du dinar.

[Aghabie 20 060]

Vous oubliez la fraise, elle est partout et je la trouve chère pour la quantité 200/250 dinars le kg. C'est la première fois qu'un article donne les vrais prix, d'habitudes ils sont toujours exagérés. La sardine est à 500 dinars le kg.

Aujourd'hui la banane était à 350 dinars.

 

On oublie toujours le fromage, le gouda dépasse toujours les 1000 dinars le kg, autour de 1200 dinars environ, le camembert sidi saada, tassili, 250 dinars/230 dinars la boite, le familiale est à 300 dinars.

 

Une tablette de milka à 150 dinars... Demain in shaa Allah je parlerai du yahourt.

[KEYBOARDZAPPER 6 451]

Vous oubliez la fraise, elle est partout et je la trouve chère pour la quantité 200/250 dinars le kg. C'est la première fois qu'un article donne les vrais prix, d'habitudes ils sont toujours exagérés. La sardine est à 500 dinars le kg.

Aujourd'hui la banane était à 350 dinars.

 

On oublie toujours le fromage, le gouda dépasse toujours les 1000 dinars le kg, autour de 1200 dinars environ, le camembert sidi saada, tassili, 250 dinars/230 dinars la boite, le familiale est à 300 dinars.

 

Une tablette de milka à 150 dinars... Demain in shaa Allah je parlerai du yahourt.

 

Salut

 

si tu veux je peux t'envoyer du bon chocolat suisse...

 

[koceyla 14 646]

la hausse des prix des produits alimentaires ou comment faire baisser la facture des importations sans instaurer de licences d'importations sur les produits de base...creer les conditions d'une hausse des prix et laisser les prix augmentés et la consommation baisse mecaniquement et les achats du pays en devises aussi -c'est comme cela que le gvt tente de maitriser la facture des importations sur les aliments que nous importons en quasi totalité...la hausse des prix encourage aussi le retour du fermier vers la terre car l'agriculture locale va commencer a redevenir rentable a condition de disposer encore des competences.