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Pétrole : Les cours de l’année au plus bas


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Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a amorcé sa chute jeudi, pour atteindre hier vers 3h30 GMT 46,64 dollars, au plus bas depuis cinq mois.

 

Les cours du pétrole se sont effondrés au plus bas de l’année, en fin de semaine de cotation — avant de se ressaisir un peu — dans le sillage d’informations persistantes sur une offre abondante. A Londres, place de cotation du pétrole algérien, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a amorcé sa chute jeudi, pour atteindre hier vers 3h30 GMT 46,64 dollars pour le brent, au plus bas depuis cinq mois, alors que le pétrole américain, Texas Light Sweet, valait 43,76 dollars, sur le New York Mercantile Exchange.

 

Des valeurs qui se sont un peu stabilisées hier, mais qui restent sous l’influence de doutes sur la hausse de la production en Libye et au

Nigeria et la montée des extractions de pétrole aux Etas-Unis et au Canada, mais aussi la faiblesse de la demande chinoise. Selon les analyses, la déprime du marché pétrolier qui peine à rester sur une courbe ascendante depuis des semaines pourrait se poursuivre si aucun signal ne vient de la part de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) quant à la poursuite de la décision de la baisse de sa production pour le reste de l’année en cours.

 

Même s’ils étaient plus stables hier, en cours d’échanges européens, les prix du pétrole restent victimes de l’inquiétude des investisseurs sur la baisse de la demande alors que la production mondiale ne faiblit pas. Malgré ces données moroses du marché, certains analystes restent cependant mesurés, misant sur une possible reprise des cours dans les prochaines semaines, au vu de l’importance de l’offre, et estimant que la chute des prix ne signale pas une récession chinoise.

 

«Nous estimons que cette baisse des prix sera temporaire. Les réserves mondiales devraient reculer au deuxième trimestre» après avoir grimpé au premier, ont jugé les analystes cités par les agences de presse. D’autres observateurs estimaient cependant que la baisse des prix pourrait limiter les efforts de l’OPEP. «Le cours du brut a perdu tout les gains dus aux réunions de l’OPEP, ce qui veut dire qu’à ce jour les pays du cartel ont des revenus liés au pétrole inférieurs à l’année précédente, puisqu’ils ont abaissé leur production», a noté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix cité par l’AFP.

 

Il est à noter que les quotas limités que s’imposent depuis janvier les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et des pays comme la Russie ne seront applicables que jusqu’à mi-2017. «Les cours sont vulnérables à une baisse à court terme puisque l’on n’a toujours pas confirmé la prolongation de ces baisses de production», a commenté un analyste. «Mais on peut rester largement confiant quant au fait qu’un accord sera conclu à temps pour le sommet de l’OPEP du 25 mai», a-t-il nuancé, ne voyant dans la dépréciation des cours qu’une chute ponctuelle et une occasion de passer à l’achat à bon prix. [h=5]Z. H.[/h]

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