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bientot des dromadaires et des insectes pour combler le deficit en viande.


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[h=1]La filière viandes n’est pas économiquement viable[/h] trans.giftrans.gif

le 29.05.17 | 12h00 source el watan

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L’Algérie est un pays importateur de viandes, ceci sous-entend que la production nationale n’arrive pas à assurer la totalité de la consommation de la population. L’importation qui se fait en nature, sous forme de viande, est la plus visible, et pourtant c’est la moins importante.

 

Si on s’en tient aux plus importantes filières, à savoir la volaille, l’ovin et le bovin, on se rend compte qu’elles sont tributaires de l’importation de l’alimentation et de la couverture sanitaire. A part le foin, la paille, et une petite partie de l’orge, toute la ration alimentaire des élevages repose sur des aliments provenant de l’étranger.

 

Ce serait le cas de l’aviculture pour 100%, l’ovin 80%, et le bovin de 80-90%. Il n’est donc pas permis de considérer que la filière viandes est économiquement viable étant donné qu’elle est adossée à la rente des hydrocarbures. Le secteur avicole, monté à la fin des années 1970 début des années 1980, est le mieux connu par les pouvoirs publics et dominé par les acteurs économiques nationaux. Mais d’une manière générale, la visibilité sur la production de viandes gagnerait à être améliorée, faut-il rappeler que tout le secteur est inondé dans l’informel. Cependant, les chaînes de valeur de tous les secteurs ne sont pas maîtrisées en amont (équipements, fourrages, produits vétérinaires…), et à l’aval, c’est-à-dire essentiellement à partir de l’abattage.

 

Ceci pose tout de suite la question de la qualité sanitaire. Il est possible que pour les grands centres urbains, la majorité des abattages se font dans des abattoirs censés être contrôlés par des vétérinaires. Mais pour le reste du pays, quasiment tous les animaux passent par des abattoirs clandestins. Il est difficile de parler d’organisation de la filière viande si on ne maîtrise pas toutes les étapes de la chaîne de valeur. La production animale étant étroitement liée à la disponibilité fourragère, qui elle est à son tour en concurrence directe avec la production destinée à la consommation humaine. Dans le cas de l’Algérie, les limites sont vite atteintes, en raison de la faible surface agricole exploitée (à peine 5 millions d’hectares) et de la disponibilité en eau, sachant qu’il faut 15 000 litres pour 1 kg de viande bovine, 5000 l pour l’ovin, et 4000 l pour la volaille.

 

Pour l’heure, le déficit fourrager n’est pas lié à un choix de la politique agricole, mais à une simple incapacité de production.

Développer les filières de production de viande rouge nécessite le choix de stratégies adaptées aux potentiels des ressources du pays. Pour le futur, il n’est pas possible de concevoir des systèmes de production intensifs classiques, puisqu’ils ne sont pas durables. Il s’agit de protéine animale, dont les itinéraires font que cette protéine soit la plus chère de toutes les autres types de protéines, 100 g de viande nécessitent 0.7 l de pétrole, c’est-à-dire qu’il faut 25 calories fossiles pour produire 1 protéine animale, un déficit énergétique important dont les répercussions environnementales ne sont pas des moindres. Il faudrait aménager un plus grand nombre de niches écologiques pour développer des élevages semi-intensifs. Il est impératif de reconsidérer le patrimoine génétique local qui est le plus à même de valoriser les terres marginales.

 

Ceci passe bien entendu par la sélection et l’amélioration des races locales, dont une bonne partie ne demande qu’à être reconsidérée, ce qui sous-entend l’implication de la recherche scientifique. Il est nécessaire de commencer à explorer l’exploitation du dromadaire, de la race Bademan sur laquelle nos voisins ont fait des progrès très significatifs… Il n’est pas exclu de prospecter dans la production de protéine à partir d’insectes, comme ont déjà commencé à le faire nos voisins tunisiens. Reste que le potentiel humain demande lui aussi une formation spécialisée, qui parfois doit commencer avec une instruction de base. Le capital humain pourrait alors être identifié en vue d’éliminer l’ensemble des acteurs spéculateurs, et de contenir l’élevage en tant qu’activité dans un monde professionnalisé.

 

Sofiane Benadjila : Expert en agriculture

 

 

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artilce tres interessant qui touche au fond du probleme de l'agriculture algerienne...il montre qu'il ne suffit pas de voir des animaux a 4 pattes- le poulet c'est 2 pattes- pour dire que nous sommes producteurs de viande...il faut en effet s'interesser a tous les maillons de la chaine de production pour le comprendre et l'article nous explique que l'alimentation de l'animal vient de l'etranger ainsi que les produits veterinaires pour en traiter les differentes pathologies qu'il rencontre lors de l'engraissage ...avec 40 millions d'habitants et une demographie qui rajoute 1 million de naissances de plus par an , l'expert dit que nous devons nous reporter sur la viande de dromadaire et sur les cafards je crois ...donc rejouissez vous pour ceux qui en ont ça risque de couter cher au souk dans les années a venir -surtout pas de flytox !.

 

Pour ma part je ne pense pas que la production de fourrage soit insuffisante uniquement par inadaptation climatique du territoire , cette production depend aussi de la fertilisation des terres et de leur entretien et parfois aussi tout simplement de l'abandon du fourrage sur place faute d'une main d'oeuvre disponible et bon marché.

 

 

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une grande partie de ce que l'Algérie importe, peut être produite sur place et comme il n'y a ni ministère de la coopération internationale, ni ministère de développement durable , l'Algérie peut modifier sa politique commerciale et faire une politique de santé qui tend plus vers la prévention.

 

produire trop de viande est écologiquement très coûteux et consommer trop de viande est très malsain et provoque des maladies cardio-vasculaire, donc l'alternative dromadaire ne va pas dans le sens du développement durable, la tendance va plutôt vers les aliments santé, fruits, légumes, légumineuses, poissons, et une des tendances actuelles est le lait de dromadaire, très connus des nomades.

 

en Asie, afin de lutter contre les déchets alimentaires ils sont en train de développer des larves mangeuses de déchets destinées ensuite à l'alimentation humaine......je ne sais pas jusqu'où on peut accepter les changements des habitudes et le regard sur le progrès !!!

Edited by Miss angel
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en tout cas si les dechets peuvent servir de fourrages pour de nouveaux animaux comestibles ,je pense qu'on a une place a prendre -je ne sais pas si l'aghabie peut nous dire si les rats sont halal ou pas ? parce que ils ressemblent de plus en plus a des moutons .

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Il nous est interdit de manger des insectes

 

Probablement tu en mange deja, c'est contenu dans des farines, des sauces ect.

A part l'eau, l'espace il faut 30/40kg d'aliment pour 1 kg de viande bovine

1 kg d'aliments pour 1 kg d'insecte, rassure toi ce sera pas des cafars :)

 

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en tout cas si les dechets peuvent servir de fourrages pour de nouveaux animaux comestibles ,je pense qu'on a une place a prendre -je ne sais pas si l'aghabie peut nous dire si les rats sont halal ou pas ? parce que ils ressemblent de plus en plus a des moutons .

 

pour le savoir , s'il se laisse faire, il faut regarder la disposition de ses dents :)

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Pourquoi savoir si nous pouvons manger du rat, je ne le crois pas, les bêtes comestibles ne doivent pas être des rapaces, des carnassiers, des prédateurs, on mange que les gentils. Le rat est porteur de nombreuses maladies, il passe son temps dans les égouts.

 

 

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il ne faut pas manger les chameaux , c'est une piece a conviction ! il s'agit du moyen de locomotion utilisé par les arabes pour venir en ifriquya...tant que l'enquete n'est pas terminé il faudra plutot monter vers le nord pour le couscous a la viande d'ane.

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l'âne aussi est une pièce a conviction , on a pas trouvé mieux pour escalader les hauts plateaux et porter les charges, c'est un animal très docile, il est tant de lui donner le statut juridique pour le protéger ce pauvre animal !!

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Bah normalement l'âne n'est pas comestible, il n'y a que chez nous qu'il le mange, il parait que sa viande double de volume à la cuisson (c'est les on dit). Les Algériens ont encore besoin d'ânes, nous avons encore les ramasseurs de pains, ils ont une grande charrue et au lieu de s'aider d'un âne, non ils font l'âne et se charge sur le dos. La Casbah et ses rues étroites ne peut être nettoyée qu'à l'aide d'ânes. Pour les bouteilles de gaz, un âne serait très utile.

Voilà comme ils ne s'en servent plus alors ils le mangent.

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c'est ahurissant !!, je ne sais pas s'il y a une mode de l'âne ou pas hhh, mais je trouve l'âne intemporel, il a ses heures des gloires et ses heures de mépris le pauvre,.. je crois pas que l'algérien mange l'âne en connaissance de cause..., plutôt mourir de faim; .... quoique , peu on connu la vraie famine, celle qui fait délirer, un morceau d'âne , personne ne cracherait dessus..

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