Les aviculteurs mettent en garde contre une flambée des prix de la volaille

[koceyla 14 646]

Les aviculteurs mettent en garde contre une flambée des prix de la volaille

 

L'Actualité en temps réel Par: Hadjer Guenanfa 19 Juin 2017 à 11:31

 

 

Les éleveurs de volailles commencent à s’inquiéter du manque d’aliments. Hier dimanche 18 juin, les représentants du conseil interprofessionnel des aviculteurs de l’est, de l’ouest et du centre du pays ont rencontré le ministre de l’Agriculture pour lui faire part de leur inquiétude.

 

 

« Nous avons parlé d’élevage de volailles en Algérie de façon générale et de la question des aliments en particulier car il y a un grand et flagrant manque d’aliments », affirme Mohamed Habas, éleveur de volailles à Bouira et l’un des trois représentants de la filière avicole.

 

Outre le manque des aliments, les aviculteurs ont vu les prix de ces produits flamber. Le prix de la tonne de maïs qui valait à 27.000 dinars avant la crise, a atteint 35.000 DA. Le soja est devenu aussi plus cher. La tonne est passée de 53.000 DA à 65.000 DA, précise notre interlocuteur, qui évoque le problème des bateaux chargés de maïs et de soja, en rade depuis plusieurs jours, faute de licence d’importation.

 

« Le ministre (de l’Agriculture) nous a dit qu’il allait chercher une solution avec le ministère du Commerce afin de débloquer la situation et accorder une dérogation ou une autorisation pour les opérateurs », précise M. Habas, qui met en garde contre les conséquences néfastes du manque d’aliments de volailles sur la production.

 

« Dans deux ou trois mois, les prix des œufs et du poulet vont augmenter de façon incroyable », présage cet opérateur. Selon un importateur d’aliments de bétail et de volailles qui a requis l’anonymat, le marché sera « toujours perturbé même si les opérateurs commencent à s’approvisionner normalement ».

 

 

[koceyla 14 646]

je me demande pourquoi l'etat ne crée pas une cooperative pour racheter la production nationale directement aux producteurs -le manque de débouchés de la production agricole meme si elle est encore a l'etat embryonnaire est un frein a son développement -les circuits d’écoulement sont tellement archaïques et compliqués que les fellah ont tous baissé les bras -on ne produira pas suffisamment de mais ou de soja mais on peut considérablement augmenter la production d'orge, de blé ,de foin ect -il est également possible de modifier l'orientation des elevages vers le poulet fermier par des incitations pour diminuer les importations d'aliments non disponibles en algerie comme les farines de finitions dont les composants sont integralement importés et qui servent a l'engraissement rapide -l'engraissement intensif ne peut pas se faire en algerie sans passer par les importations ;il faut revenir a une agriculture plus basique comme elle etait pratiquée avant le petrole cher....l'etat a l'intention de demarrer la planche a billet qu'est qui les empeche d'imprimer 10/20/50 milliards de dinars pour ce type de projet -la relance serait immediate !

 

les licences d'importations ne servent a rien sauf a retarder la mort de la filiere viande -je predis le kilo de steack a 10000/20000 dinars si on ne fait rien dans les 2 ans ! on ne verra plus un poulet debout ;une vache ou un mouton -il n'y aura plus d'oeufs -l'algerie deviendra le desert d'arabie -le pays est entrain de s'auto detruire .