zadhand 546 Posted June 25, 2017 Partager Posted June 25, 2017 Levée du blocus imposé au Qatar L’Arabie Saoudite et les Emirats posent leurs conditions El Watan le 24.06.17|12h00 Devant la crainte de voir la situation dégénérer dans la région, les Etats-Unis ont entrepris une discrète médiation pour faire baisser la tension et, pourquoi pas, réconcilier les différents protagonistes. Et c’est à Rex Tillerson que cette mission délicate a été confiée. Il est attendu de lui qu’il exploite ses relations personnelles dans la région. Le roi Salmane d’Arabie Saoudite et l’émir Tamim Ben Hamad Al Thani du Qatar Pour mettre fin à la crise diplomatique qui les oppose depuis le 5 juin au Qatar, l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis et leurs alliés du Golfe exigent de l’émir Tamim Ben Hamad Al Thani qu’il réduise ses relations avec l’Iran, qu’il ferme la chaîne de télévision Al Jazeera ainsi qu’une base militaire turque sur son sol.Al Jazeera est le bras médiatique du ministère qatari des Affaires étrangères. La chaîne est également connue pour être une des principales caisses de résonance de la confrérie des Frères musulmans. Abu Dhabi et Riyad avaient déjà exigé, le 7 juin, du Qatar qu’il modifie sa politique envers les mouvements islamistes radicaux et l’Iran, grand rival régional de l’Arabie Saoudite.Le ministre d’Etat émirati aux Affaires étrangères, Anwar Gargash, a pressé hier le Qatar de prendre «au sérieux» la liste de demandes de ses voisins pour une sortie de la crise du Golfe, faute de quoi «le divorce sera effectif». M. Gargash s’est exprimé sur Twitter après des informations de presse selon lesquelles le Koweït, médiateur entre le Qatar et ses adversaires, avait remis à Doha une liste de 13 demandes formulées par ces derniers pour mettre fin à la crise diplomatique en cours depuis le 5 juin. Aucune confirmation officielle n’a pu être obtenue sur cette liste. On indique toutefois que la liste des exigences stipule également que le Qatar doit rompre les liens avec les Frères musulmans et les groupes terroristes, y compris le Hezbollah, Al Qaîda et l’Etat islamique. Les 13 exigences de Riyad Le ministre émirati a accusé le Qatar d’avoir fait «fuiter» la liste des demandes de ses adversaires, ajoutant que Doha «cherche par cette fuite à mettre en échec la médiation» menée par le Koweït. «Il est plus sage que le Qatar prenne au sérieux les demandes et les préoccupations de ses voisins. Autrement, le divorce sera effectif», a-t-il menacé. Doha n’a pas encore réagi, mais avait souligné en début de semaine ne pas vouloir négocier avant la levée des sanctions.Le 5 juin, l’Arabie Saoudite et ses alliés ont décidé non seulement de rompre leurs relations diplomatiques avec le Qatar, mais aussi de fermer leurs frontières avec l’émirat, l’accusant de soutenir le terrorisme, ce que nient les autorités qataries. Devant la crainte de voir la situation dégénérer dans la région, les Etats-Unis ont entrepris une discrète médiation pour faire baisser la tension et, pourquoi pas, réconcilier les différents protagonistes.Et c’est à Rex Tillerson que cette mission délicate a été confiée. Il est attendu de lui qu’il exploite ses relations personnelles dans la région. Son atout maître : il connaît très bien les Saoudiens et les Qataris. Face à l’entêtement des uns et des autres, il a tapé mardi du poing sur la table avec une déclaration forte. Le Qatar sorti d’affaire ? Contrairement à ce que l’opinion attendait, le département d’Etat a visé Riyad et ses alliés. La diplomatie américaine s’est déclarée «perplexe» devant ce qui justifie l’isolement du petit émirat. «A ce stade, nous faisons face à une question simple : est-ce que ces actions découlaient véritablement de leurs inquiétudes face au soutien présumé du Qatar au terrorisme ?» a asséné la porte-parole du département d’Etat, Heather Nauert. Une déclaration sonnant comme un signal clair que, derrière les propos tonitruants de Donald Trump, Washington reproche en fait à Riyad l’escalade des tensions.Déjà, une semaine plus tôt, en pleine crise, le ministre américain de la Défense, Jim Mattis, avait signé un contrat de 12 milliards de dollars pour la vente d’avions de combat F-15... au Qatar. Et lors d’une rare apparition devant les caméras, Rex Tillerson avait appelé dès le 9 juin les Saoudiens à «alléger» le blocus.Mercredi, c’est lui qui a encore annoncé que l’Arabie Saoudite et ses alliés avaient préparé une liste de demandes à soumettre au Qatar, soulignant qu’il espérait qu’elles seraient «raisonnables et réalisables». Le Qatar n’a donc plus grand-chose à craindre, puisqu’il bénéficie désormais du parapluie américain. Zine Cherfaoui Citer Link to post Share on other sites
Aghabie 20 060 Posted June 26, 2017 Partager Posted June 26, 2017 (edited) *** *** *** Edited June 26, 2017 by L'aghabie l'aghabie Citer Link to post Share on other sites
zadhand 546 Posted June 30, 2017 Author Partager Posted June 30, 2017 [h=1]L’Arabie Saoudite et ses alliés arabes lancent un dernier ultimatum au Qatar[/h] algeriepatriotique juin 29, 2017 - 7:55 Le président égyptien Al-Sissi avec le roi Salmane d'Arabie Saoudite L’Arabie Saoudite, l’Egypte, les Emirats arabes unis et Bahreïn, les quatre pays ayant juré au début de mois de juin de faire payer cher au Qatar son ingérence dans les affaires intérieures des nations arabes, préparent une nouvelle batterie de mesures destinées à obliger l’émir Tamim ben Hamad Al-Thani à rentrer durablement dans les rangs.Citant une source arabe de haut niveau, le journal égyptien Al-Ahram a rapporté aujourd’hui que Le Caire, Riyad et Abou Dhabi ont convenu d’accentuer l’isolement du Qatar dans le cas où l’émir Tamim ben Hamad Al-Thani refuserait de se plier à leurs exigences. D’après la même source, un délai de 72 heures a été donné à Doha pour répondre favorablement aux 13 conditions fixées par l’Arabie Saoudite, les Emirats, l’Egypte et Bahreïn pour mettre fin à leur blocus.En cas de rejet de leurs conditions, les quatre pays prévoient de resserrer l’isolement du petit émirat gazier à travers la mise en place de «nouvelles mesures sévères». Selon les sources du journal égyptien, ces mesures comprennent la mise en place d’un embargo économique, le gel de l’adhésion du Qatar au Conseil de coopération du Golfe (CCG), la création d’une base militaire arabe des quatre pays à Bahreïn et le gel des avoirs du Qatar aux Emirats, en Egypte, en Arabie Saoudite et à Bahreïn.Mardi, le Qatar refusait toujours d’obtempérer aux tirs de sommation de ses voisins. Doha avait encore réclamé des preuves sur les accusations de soutien au «terrorisme» lancées par l’Arabie Saoudite. «Le Qatar s’engagera dans un dialogue constructif» avec ses adversaires «si leurs allégations (sur le soutien au «terrorisme») sont soutenues par des preuves claires», a dit son ministre des Affaires étrangères, Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani, cité par les médias à Doha.Les quatre adversaires du Qatar avaient fixé au début un ultimatum de dix jours à Doha pour satisfaire à leur liste de 13 demandes qui lui a été remise le 22 juin par le Koweït. Ils exigent du Qatar notamment de cesser de soutenir le terrorisme, de fermer la chaîne de télévision Al-Jazeera, de réduire ses relations avec l’Iran et de fermer la base militaire turque sur son territoire. Le Qatar n’a pas encore répondu, mais a jugé ces «demandes déraisonnables». Il s’en n’est pas fallu davantage pour susciter à nouveau le courroux du roi Salman et d’Abdelfattah Al-Sissi. Sadek Sahraoui Citer Link to post Share on other sites
zadhand 546 Posted July 3, 2017 Author Partager Posted July 3, 2017 (edited) Crise du Golfe L'ultimatum saoudien prolongé infosoir lundi 3 juillet 2017 11:33 Position - Le Qatar, mis au ban pour son soutien présumé au «terrorisme» et son rapprochement avec l'Iran, devait remettre, lundi, au médiateur koweïtien, sa réponse officielle aux exigences de l'Arabie saoudite et de ses alliés, qui ont prolongé de 48 heures leur ultimatum. A l'expiration dimanche à minuit de cet ultimatum de 10 jours, le Qatar a fait savoir qu'il transmettrait dans la matinée à l'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, sa réponse officielle à la liste de 13 demandes dans «une lettre écrite» de son émir, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani. La lettre sera remise par le ministre qatari des Affaires étrangères, Mohamed ben Abderrahmane Al-Thani.Le Koweït a ensuite demandé un délai supplémentaire de deux jours, que l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte ont accepté en indiquant dans un communiqué conjoint qu'ils allaient étudier et évaluer la conformité de Doha à leurs demandes avant de remettre leur propre réponse au Koweït.Doha a jusqu'ici rejeté implicitement la liste de ses adversaires - exigeant notamment la fermeture de la télévision Al-Jazeera et d'une base militaire turque ainsi que la réduction des relations avec l'Iran en la jugeant maximaliste et attentatoire à sa souveraineté. «La liste des demandes est faite pour être rejetée», avait déclaré samedi le chef de la diplomatie qatarie: «L'Etat du Qatar (...) la rejette par principe», avait-il ajouté, à Rome.Le président américain Donald Trump, qui s'en est pris par le passé au Qatar, a répété dimanche «l'importance de stopper le financement du terrorisme», un objectif qu'il juge «primordial», et «de discréditer l'idéologie extrémiste», lors d'entretiens téléphoniques séparés avec le roi d'Arabie saoudite, le prince héritier d'Abou Dhabi et l'émir du Qatar, selon un communiqué de la Maison Blanche. Pour sa part, le ministre allemand des Affaires étrangères Sigmar Gabriel a appelé à un «dialogue sérieux» entre les acteurs de la crise, au début d'une tournée qu'il entame lundi en Arabie saoudite et qui le conduira ensuite aux Emirats et au Qatar. Ryad et ses alliés ont rompu le 5 juin avec l'émirat gazier l'accusant de soutenir «le terrorisme" et de se rapprocher de l'Iran chiite, rival régional du royaume saoudien, chef de file de l'islam sunnite. Doha a rejeté ces accusations, en refusant de se faire dicter sa politique étrangère. Le petit émirat, riche de ses ressources gazières et aux ambitions sans limite, a toujours fait cavalier seul en politique étrangère, bien qu'appartenant au Conseil de coopération du Golfe (CCG). La diplomatie, les médias et le sport sont les mamelles du statut que le Qatar s'est efforcé de bâtir et qui est devenu, au fil du temps, insupportable pour ses voisins. L'ambassadeur des Emirats en Russie, Omar Ghobash, a prévenu cette semaine que de nouvelles sanctions étaient possibles.Outre une éventuelle suspension du Qatar au CCG, ses adversaires pourraient demander à leurs partenaires commerciaux de faire un choix : continuer à traiter avec eux ou avec le Qatar, a indiqué l'ambassadeur au quotidien britannique The Guardian. L'Egypte accueillera mercredi les chefs de la diplomatie d'Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et de Bahreïn pour discuter de la crise avec le Qatar, a annoncé le ministère des Affaires étrangères au Caire. Mercredi, les ministres des Affaires étrangères d'Egypte, d'Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et de Bahreïn se réuniront au Caire "pour suivre les développements (...) en ce qui concerne les relations avec le Qatar, selon un communiqué de la diplomatie égyptienne envoyé à la presse dimanche soir. Cette réunion intervient «dans le cadre de la coordination des positions», mais aussi des «consultations» entre les quatre pays pour discuter des "démarches futures concernant le Qatar», selon le texte. Edited July 3, 2017 by zadhand Citer Link to post Share on other sites
zadhand 546 Posted July 9, 2017 Author Partager Posted July 9, 2017 Le Qatar cherche des indemnisations pour "le blocus" de ses voisins HuffPost Algérie Publication: 09/07/2017 14h29 Mis à jour: 09/07/2017 14h30 Le Qatar a annoncé dimanche la mise en place d'un comité chargé de réclamer à ses voisins du Golfe des indemnisations pouvant atteindre plus d'un milliard de dollars pour le "blocus" qu'ils lui imposent depuis cinq semaines. [ATTACH=JSON]{"data-align":"center","data-size":"full","data-tempid":"temp_4080_1499636359846_885","title":"n-QATAR-large570.jpg"}[/ATTACH] Le Comité des demandes d'indemnisations devrait traiter des cas concernant de grandes compagnies, dont Qatar Airways, ou des étudiants expulsés des pays où ils étaient inscrits, a déclaré le procureur général du Qatar, Ali ben Fetais al-Marri, lors d'une conférence de presse à Doha."Le Comité va recevoir toutes les réclamations émanant du secteur public, du secteur privé ou de particuliers", a ajouté M. Marri.Les requêtes potentielles de Qatar Airways, de banques ou d'individus relatives au "blocus" seraient poursuivies localement et devant des tribunaux étrangers, y compris à Paris et à Londres, a-t-il encore dit.La région du Golfe est plongée dans une profonde crise diplomatique depuis que l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Bahreïn ont, en même temps que l'Egypte, rompu le 5 juin avec Doha et pris des sanctions économiques contre le riche émirat gazier, qu'ils accusent de soutenir le "terrorisme" et de se rapprocher de l'Iran chiite, rival régional du royaume saoudien.Ils ont demandé aussi le renvoi des ressortissants qataris vivant sur leur territoire et le rappel de leurs propres ressortissants du Qatar dans un délai de 14 semaines.Doha a affirmé que des milliers de Qatariotes avaient affectés par ces sanctions qui, selon le comité national des droits de l'Homme, constituent une violation des droits de quelque 140 étudiants qataris inscrits aux Emirats, en Arabie saoudite et à Bahreïn.Le Qatar avait nié les accusations de ses adversaires et rejeté une liste de 13 demandes qu'ils lui ont soumise le 22 juin par l'intermédiaire du médiateur koweïtien et exigeant de l'émirat notamment de fermer la chaîne Al Jazeera et une base militaire turque et de réduire ses relations avec l'Iran. Citer Link to post Share on other sites
zadhand 546 Posted July 9, 2017 Author Partager Posted July 9, 2017 Le Qatar cherche des indemnisations pour "le blocus" de ses voisins HuffPost Algérie Publication: 09/07/2017 14h29 Mis à jour: 09/07/2017 14h30 Le Qatar a annoncé dimanche la mise en place d'un comité chargé de réclamer à ses voisins du Golfe des indemnisations pouvant atteindre plus d'un milliard de dollars pour le "blocus" qu'ils lui imposent depuis cinq semaines. [ATTACH=JSON]{"data-align":"center","data-size":"full","data-tempid":"temp_4080_1499636359846_885","title":"n-QATAR-large570.jpg"}[/ATTACH] Le Comité des demandes d'indemnisations devrait traiter des cas concernant de grandes compagnies, dont Qatar Airways, ou des étudiants expulsés des pays où ils étaient inscrits, a déclaré le procureur général du Qatar, Ali ben Fetais al-Marri, lors d'une conférence de presse à Doha."Le Comité va recevoir toutes les réclamations émanant du secteur public, du secteur privé ou de particuliers", a ajouté M. Marri.Les requêtes potentielles de Qatar Airways, de banques ou d'individus relatives au "blocus" seraient poursuivies localement et devant des tribunaux étrangers, y compris à Paris et à Londres, a-t-il encore dit.La région du Golfe est plongée dans une profonde crise diplomatique depuis que l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Bahreïn ont, en même temps que l'Egypte, rompu le 5 juin avec Doha et pris des sanctions économiques contre le riche émirat gazier, qu'ils accusent de soutenir le "terrorisme" et de se rapprocher de l'Iran chiite, rival régional du royaume saoudien.Ils ont demandé aussi le renvoi des ressortissants qataris vivant sur leur territoire et le rappel de leurs propres ressortissants du Qatar dans un délai de 14 semaines.Doha a affirmé que des milliers de Qatariotes avaient affectés par ces sanctions qui, selon le comité national des droits de l'Homme, constituent une violation des droits de quelque 140 étudiants qataris inscrits aux Emirats, en Arabie saoudite et à Bahreïn.Le Qatar avait nié les accusations de ses adversaires et rejeté une liste de 13 demandes qu'ils lui ont soumise le 22 juin par l'intermédiaire du médiateur koweïtien et exigeant de l'émirat notamment de fermer la chaîne Al Jazeera et une base militaire turque et de réduire ses relations avec l'Iran. Citer Link to post Share on other sites
zadhand 546 Posted July 22, 2017 Author Partager Posted July 22, 2017 [h=1]Crise du Golfe l'émir du Qatar se dit prêt au dialogue sous conditions[/h] HuffPost Algérie Publication : 22/07/2017 11h20 Mis à jour : 22/07/2017 11h23 L'émir du Qatar s'est dit prêt vendredi au dialogue, sous conditions, pour un règlement de la crise du Golfe opposant son pays à l'Arabie saoudite et ses alliés. "Nous sommes ouverts au dialogue pour régler les problèmes en suspens", a déclaré cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani dans un discours télévisé, le premier depuis le début de la crise le 5 juin.L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte avaient alors rompu leurs relations avec le Qatar, qu'ils accusent de soutenir "le terrorisme" et de se rapprocher de l'Iran.Le chef de l'Etat du Qatar a cependant posé deux conditions pour un règlement de cette crise, soulignant qu'il devait se faire "dans le respect de la souveraineté et de la volonté de chaque Etat"."Ce règlement ne doit pas prendre la forme de diktats mais d'engagements communs et contraignants pour toutes les parties", a-t-il ajouté. Citer Link to post Share on other sites
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