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la France juge les voleurs de l'Afrique


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[h=1]France-Trois ans de prison requis contre le fils Obiang[/h] Reuters le 05/07/2017 à 12:36

PARIS, 5 juillet (Reuters) - Le ministère public a requis mercredi trois ans d'emprisonnement à l'encontre du fils aîné du président de Guinée équatoriale Teodorin Obiang, dans le premier procès en France des "biens mal acquis" par des chefs d'Etat africains et leurs proches. Il a également requis une amende de 30 millions d'euros et la confiscation de l'ensemble des biens mobiliers et immobiliers du prévenu saisis en France, d'une valeur d'environ 100 millions d'euros. Teodorin Obiang, vice-président de Guinée équatoriale, était jugé en son absence pour blanchiment d'abus de biens sociaux, détournement de fonds publics, abus de confiance et corruption. L'instruction a établi que Teodorin Obiang avait acquis en France entre le début des années 2000 et 2011, directement ou par le biais de prête-noms ou de sociétés écrans, un important patrimoine mobilier et immobilier. Pièce maîtresse, un immeuble luxueux de 2.835 m2 avenue Foch, à Paris, acquis pour 25 millions d'euros et dans lequel l'accusé a fait pour 12 millions d'euros de travaux. La présidente a aussi cité 18 voitures de luxe, achetées au total 7,5 millions d'euros, des oeuvres d'art, bijoux et vêtements de marque. Teodorin Obiang est soupçonné d'avoir financé ces dépenses grâce au produit de la corruption, de détournements de fonds publics et d'autres délits commis en Guinée équatoriale. Il avait notamment recours à des virements d'un compte ouvert à la Société générale de banque de Guinée équatoriale par la société d'exploitation forestière Somagui Forestal, qu'il contrôlait en tant que ministre de l'Agriculture et des forêts. Il contraignait alors les compagnies forestières opérant dans son pays à lui payer, directement ou par l'intermédiaire de la Somagui, une sorte de dîme en échange de l'autorisation d'exporter du bois, a précisé la présidente. Teodorin Obiang conteste pour sa part tout caractère illégal des sommes consacrées à ses dépenses en France et ses avocats dénoncent un "procès politique" visant à déstabiliser le régime de Malabo. Au-delà du cas équato-guinéen, l'enquête sur les "biens mal acquis" vise notamment les familles d'Ali Bongo (Gabon) et de Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville), qui possèdent respectivement à Paris 39 et 24 propriétés immobilières de luxe, et environ 200 comptes bancaires au total, selon la police. Selon une source judiciaire, la fille et le gendre de Denis Sassou-Nguesso, Julienne Sassou-Nguesso et Guy Johnson, ont été mis en examen le 20 juin pour blanchiment de fonds publics. C'est la troisième mise en examen dans ce volet, après celle du neveu du président congolais, Wilfrid Nguesso.

 

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