zadhand 546 Posted July 9, 2017 Partager Posted July 9, 2017 (edited) Sommet du G20 à Hambourg en Allemagne Washington obtient des concessions sur le climat et le commerce El Watan le 09.07.17 | 12h00 Photo de famille des membres du G20 qui s’est ouvert vendredi à Hambourg (Allemagne) Ouvert vendredi à Hambourg en Allemagne, le sommet du G20 a achevé ses travaux hier avec des concessions au président américain Donald Trump sur deux sujets épineux : le commerce et le climat, rapporte l’AFP. Sujets qui suscitent des divergences entre les Etats-Unis et le reste du monde. La déclaration finale adoptée après deux jours de rencontre qui s’est ouverte sous haute tension traduite par des manifestations des altermondialistes porte l’empreinte des désaccords entre l’administration américaine et le reste du monde. Concernant le climat, le G20 a pris acte de la sortie des Etats-Unis de l’Accord de Paris de lutte contre le réchauffement climatique, et de l’isolement du pays sur la question. Alors que tous les autres pays considèrent dans le texte que cet accord international est «irréversible», les Etats-Unis ont obtenu la liberté d’action du G20 pour mener une politique divergente. Le texte a relevé aussi qu’ils vont aider d’autres pays dans le monde à «avoir accès et utiliser des énergies fossiles».Une politique largement à contre-courant de l’objectif de l’Organisation des Nations unies (ONU) d’une économie qui émet moins de carbone, même s’il est précisé par le G20 que ces énergies fossiles seront utilisées de manière «plus propre». Une telle option permet aux Etats-Unis d’exporter leur gaz de schiste, d’autant que les clients ne manquent pas, notamment les pays de l’Europe de l’Est qui cherchent à réduire leur dépendance énergétique à l’égard de la Russie.Mais ce compromis comprend le risque de voir d’autres pays revendiquer leur droit d’utiliser ou de commercialiser les énergies fossiles. Le président russe Vladimir Poutine a parlé d’un compromis «optimal» sur le climat, et son homologue français Emmanuel Macron a déclaré ne pas avoir perdu espoir de «convaincre» Donald Trump, qu’il verra à Paris le 14 juillet, de changer un jour d’avis. Il a aussi annoncé convoquer un sommet sur le climat en décembre en France. Volet commercial, le président américain inquiète depuis des mois ses principaux partenaires par son discours protectionniste sous le slogan «L’Amérique d’abord» et ses menaces de taxes douanières contre la Chine ou l’Europe dans l’acier ou l’automobile. Lors de ce sommet, les Etats-Unis ont accepté de se rallier dans la déclaration finale à une condamnation du «protectionnisme», tradition de ce forum.Le rôle de «surveillance» de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) souvent critiquée par Washington est assumé. En échange, le G20 reconnaît pour la première fois le droit des pays victimes de pratiques de dumping de recourir à «des instruments légitimes de défense commerciale».Ce qui permet la protection des industries nationales envisagée par Washington pour la sidérurgie et l’aluminium. Les Etats-Unis ne sont pas les seuls à se féliciter de cette évolution. Le président français Emmanuel Macron mène une bataille en plaidant pour une «Europe qui protège» au niveau européen, notamment en matière commerciale à l’égard de la Chine. Moscou et Washington en quête de détente Le sommet du G20 a été marqué aussi par la première rencontre, vendredi, entre Donald Trump et son homologue russe, Vladimir Poutine. Syrie, Ukraine, accusations d’ingérence russe dans l’élection américaine constituent les sujets entre autres qui empoisonnent les relations entre Moscou et Washington. Leurs échanges ont été «très vigoureux», mais ont révélé «une alchimie positive», a indiqué le chef de la diplomatie américaine, Rex Tillerson. Selon Moscou, Donald Trump a fini par «accepter» les dénégations russes sur les accusations de sabotage en coulisse de la campagne d’Hillary Clinton pendant la présidentielle américaine.A son tour, le président américain a qualifié cet entretien de «formidable». Quant au chef du Kremlin, il s’est dit confiant sur une relance de la relation russo-américaine, jugeant son homologue «très différent» de l’impression qu’il pouvait donner. «Le Trump qu’on voit à la télé est très différent du Trump réel.Il perçoit de manière tout à fait adéquate son interlocuteur, répond rapidement aux questions posées», a déclaré le président russe à l’issue du sommet. «Il y a toutes les raisons de croire que nous pourrons rétablir au moins partiellement le niveau de coopération dont nous avons besoin», a-t-il observé. Sur les soupçons d’ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine en 2016 qui empoisonne le début de mandat de Donald Trump, le président russe a relevé que ce dernier a «posé beaucoup de questions».Et d’ajouter : «J’ai donné des éclaircissements. Il m’a semblé qu’il était satisfait de ces réponses» et qu’il les a «acceptées». Abordant le cas de la Syrie, Vladimir Poutine a jugé possible un terrain d’entente avec Donald Trump. «Il me semble que la position des Etats-Unis (sur la Syrie) est devenue plus pragmatique», a-t-il déclaré, se félicitant de l’accord trouvé la veille avec son homologue pour l’instauration d’un cessez-le-feu dans le sud-ouest de la Syrie. «C’est l’une des percées qu’on a réussi à obtenir (..). C’est un résultat réel du travail avec les Etats-Unis», a dit le président russe. «Il y a une compréhension» mutuelle du fait que «si on unit nos efforts, nous pourrons faire beaucoup», a-t-il indiqué. Par ailleurs, le président américain a promis au Royaume-Uni un accord commercial «très, très rapidement», alors qu’en principe Londres n’a pas le droit de conclure pareil traité tant qu’il n’est pas sorti de l’Union européenne. Amnay idir Edited July 9, 2017 by zadhand Citer Link to post Share on other sites
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