zadhand 546 Posted July 15, 2017 Partager Posted July 15, 2017 Premier jour de la deuxième session du bac Blocage des réseaux sociaux et taux d’absentéisme massif Lesoir; le Samedi 15 Juillet 2017 La deuxième session du bac spécial retardataires a démarré jeudi dans des classes majoritairement quasi vides. Les syndicats évaluent le taux d’absentéisme à hauteur de 85%. Un taux qui est appelé à augmenter dans les prochains jours, prévoient-ils. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Malgré tous les moyens mis à leur disposition dont le transport, les 104 036 candidats à la session spéciale du bac, n’étaient pas tous au rendez-vous, jeudi, premier jour du début des épreuves du bac spécial retardataires.Les encadreurs se sont retrouvés dans des classes quasi vides. Dans certaines salles, ils sont trois surveillants à assurer la surveillance de deux, voire quatre candidats, attestent des enseignants.Preuve à l’appui, des surveillants apportent leur témoignages en postant des vidéos sur les réseaux sociaux pour montrer des salles vides. Des salles dont ils avaient la charge de surveiller.Les prévisions des syndicats sur le taux d’absentéisme se sont donc avérées justes. Meziane Meriane, coordonnateur du Snapest évalue le taux d’absentéisme à plus de 80%, pour le premier jour.«Nous avons déjà annoncé que les absents de la session de juin seront aussi absents lors de cette session spéciale, car ce sont des abandons», a souligné ce syndicaliste.Idir Achour, porte-parole du CLA qui a décidé de boycotter cette session, parle de 85% de taux d’absentéisme. Selon lui, ils étaient 10 000 candidats à se présenter à cette session, au premier jour. Mais, ils ne seront que 5 000 candidats au final à passer ce bac spécial, prévoit-il. Le ministère de l’Education a prévu 299 centres d’examens. Selon Idir Achour, il y a des centres qui sont restés vides. «Une catastrophe», selon lui. D’ailleurs, selon lui, même les enseignants n’ont pas tous répondu à l’appel. 60% des enseignants convoqués pour cette deuxième surveillance n’ont pas répondu présent.Cependant, dit-il, le ministère de l’Education a pris ses dispositions en convoquant suivant les besoins.C’est seulement suite à cette mesure prévisionniste que cet examen a pu être encadré. Messaoud Boudiba, chargé de l’information au syndicat du Cnapest donne le même taux d’absentéisme. Le taux des absences, dit-il, se situe entre 87 et 90% d’une wilaya à une autre.Au niveau national, poursuit-il, il est de 85%. Les syndicats du secteur ont proposé une session de rattrapage en septembre prochain pour donner aussi une chance aux recalés de la session de juin. Selon eux, les absents de cette session sont des candidats libres dans leur majorité.Il ne s’agit pas d’absences involontaires mais d’abandons. C’est pourquoi, ils ont déjà averti sur un taux d’absentéisme massif et estiment que cette session n’a pas lieu d’être.Le nombre des retardataires parmi les candidats scolarisés était à peine de 10 000. Ce qui n’était pas inédit. Le ministère de l’Education a déjà indiqué que le taux d’absentéisme durant ces cinq dernières années est resté stable, soit à hauteur de 2%.Boudiba qui souligne que son syndicat était contre l’introduction des absents dans cette session, affirme que le ministère de l’Education a les chiffres réels des candidats en retard et des absents. Vu que les chefs de centre, atteste-t-il, rédigent des P-V dans ce sens. D’ailleurs, selon lui, ils sont 8396 candidats, entre scolarisés et libres, à être exclus à cause du retard lors de la session de juin.«Nous étions surpris quand le ministère de l’Education a annoncé une semaine après, avoir déclaré le nombre des exclus et le nombre des absents, qu’il ne pouvait pas identifier entre les absents et les retardataires», a indiqué Boudiba. Par ailleurs, et pour empêcher, encore une fois, la fraude, l’accès aux réseaux sociaux a été bloqué durant les heures des épreuves, jeudi.Le ministère a voulu éviter le scénario de la publication des sujets sur les réseaux sociaux. Cependant, le Cnapest affirme que les sujets ont été publiés sur les réseaux sociaux malgré cette mesure. «Il y avait trois surveillants pour trois candidats dans les salles d’examens, ces candidats ne pouvaient pas être derrière ces publications, mais les auteurs sont en dehors des centres d’examens et ils sont sûrement bien protégés pour récidiver à chaque fois», estime M. Boudiba. Faut croire qu’à chaque session du bac son scandale. S. A. Citer Link to post Share on other sites
Aghabie 20 060 Posted July 15, 2017 Partager Posted July 15, 2017 Dans tous les pays du monde on passe des diplômes et des concours et jamais on ne nous donne une session pour ceux qui s'absentent ou arrivent en retard. Ils auraient dû faire comme en France et offrir un rattrapage pour ceux qui sont venus la première fois et qui ont raté leur bac de peu. 1 Citer Link to post Share on other sites
Aghabie 20 060 Posted July 16, 2017 Partager Posted July 16, 2017 Pffff et pffff c'est un scandale toute cette triche dans les écoles algériennes, certains profs, établissements, trichent aussi. Ils gonflent les notes avec la complicités des parents. L'Algériens croient tout acheter, quelle m. alors. Ils n'auraient pas dû leur donner une seconde chance, il faut qu'ils apprennent à respecter les délais, horaires, etc. Un pays qui va dans le mur par manque de rigueur et de conscience. C'est des gens arrêtés habssine comme on dit ici. Ils ont aussi fait un rattrapage pour les classes de seconde, repêcher les moins de 10 de moyenne afin de ne pas les déscolariser. Personne ne fait son boulot. Je crois que je vais être encore plus sévère surtout avec les parents, je leur dis "vous les algériens blablabla" , au départ j'ai de la résistance ensuite ils se calment parce que j'ai raison. 1 Citer Link to post Share on other sites
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