TouTi 10 Posted March 15, 2007 Partager Posted March 15, 2007 L'épanouissement spirituel de la femme musulmane par Malika Dif. Les premiers musulmans et musulmanes ont rencontré des obstacles énormes dès lors qu'ils étaient reconnus «musulmans». Ils ont été soumis à toutes sortes de persécutions, obligés de se cacher ou d'émigrer (parfois plusieurs fois) et ce, uniquement pour pouvoir vivre leur foi. Certains ont été torturés même jusqu'à la mort sans jamais renier leur foi. D'autres ont perdu tous leurs biens et après avoir été dans l'aisance, ils ont vécu dans le dénuement le plus total. Ils ont accepté toutes leurs épreuves au nom de la foi et seulement pour l'Amour de Dieu, avec le seul désir de satisfaire Dieu et de Lui plaire ! Ils subissaient souffrances s'encourageant les uns les autres, dans un climat de fraternité sincère et désintéressé. On doit encore ajouter que, même lorsque leur situation s'est améliorée, que les persécutions n'ont plus été leur lot quotidien, qu'ils ont eu de nouveau des moyens d'existence convenables, la plupart d'entre eux continuaient à vivre dans l’ascétisme. Ils ont consacré leur vie et leurs œuvres à Dieu, sans se plaindre; au contraire, ils cherchaient tous comment faire des actes qui plairaient à Dieu ! Vous l'avez compris, nous évoquons ici le souvenir des premiers musulmans, des Compagnons et des ... des Compagnonnes ! En effet, au nombre des Compagnons se trouvaient des femmes qui montrèrent toutes un courage extraordinaire, qui, après avoir embrassé l'Islam, devaient s'éloigner de leurs familles qui les tyrannisaient. Lors des premières émigrations (vers l'Abyssinie), nous trouvons bon nombre de femmes qui, plutôt que renier (apostasier) leur foi, préféraient partit vivre sur une terre éloignée, inconnue, au milieu de gens dont elles ne savaient rien. Nous trouvons que parmi elles, certaines verront leur époux apostasier, devenir chrétien, être alcoolique ... et elles tiendront bon. C'est le cas de Oum Habiba (Ramala fille de Abu Sofiyan) qui fut récompensée déjà ici bas par son entrée dans la maison de l'Envoyé de Dieu. Citons le cas extrême de Sumaya, la première femme martyre de l'Islam qui, après avoir été torturée elle et sa famille fut tuée par Abu Jahl d'un coup de lance, tant il était excédé de n'avoir pu la détourner de sa foi. Dans les cas extrêmes, citons encore Khadija, l'une des Mères des Croyants, qui soutenait le Prophète (pbsl) dans les moments les plus difficiles des premiers temps de la Révélation. Elle souffrit sans faiblir toutes les privations, à ses côtés, pendant la période de l'exil qui leur fut imposé, et pour mourir ainsi peu de temps après. Et encore cette femme connue sous le nom de Ghuzaiyah qui répandait l'Islam auprès des femmes de la cité et que les Qoraîchs, pour s'en débarrasser, confièrent à une caravane de chameliers rustres et brutaux. Ceux ci l'attachèrent sur le dos nu d'un chameau, sans boire ni manger la laissant ainsi durant trois jours exposée au plein soleil. Une nuit, elle trouva de l'eau près d'elle et pu se désaltérer par la grâce de Dieu. Au matin, ses tortionnaires la trouvèrent rétablie et lorsqu'elle leur eut raconté son histoire, ils furent si bouleversés qu’ils la libérèrent et se convertirent à leur tour ! Asma, fille de Abou Bakr, qui participa activement aux préparatifs du départ du Prophète (pbsl) et de son père lors de l'Hégire, leur portant discrètement de la nourriture, dans la caveme de thour, là où ils étaient cachés le temps que cessent les recherches. Et qui, lorsqu'ils furent partis, dut encore affronter les questions de son grand père aveugle qui pensait que leur père les avaient abandonnés sans argent. Elle mit quelques pierres sous des étoffes et lui fit croire qu'il s'agissait d'argent alors qu'il ne restait pas un sou dans leur maison. Dans son grand âge (on croit savoir qu'elle vécut jusqu'à l'âge de 100 ans), lorsque son fils Abdallah fut partie active dans le conflit qui eu lieu à la mort du Calife Mouawiya, lorsque son fils Yazid lui succéda, sa mère lui conseilla de mourir dignement, en martyr, plutôt que de capituler ! Noussayba al Ansariya (Oum Umarah) et Asma (Oum Mani) toutes deux médinoises, furent les deux femmes à préter serment à Aqaba sur les 70 personnes qui s'y étaient rendues. Il s'agissait d'accueillir à Médine et de protéger l'Envoyé de Dieu. On sait que Noussayba fut présente, avec ses fils, à de nombreuses expéditions et qu'elle fut blessée à Ohod en voulant protéger le Prophète (pbsl) l'épée à la main. Après la disparition de l'Envoyé de Dieu, elle participa encore à d'autres batailles avec ses deux fils. Elle combattit jusqu'à ce qu'elle perde un bras, confia son épée à l'un de ses fils qui lui-même tomba martyr ! Je ne vous ai parlé que de quelques unes de ces femmes qui ont fait don d'elles mêmes, parfois de leur vie, non seulement sans se plaindre, mais avec une joie évidente, s'oubliant elles mêmes pour ne penser qu'à Dieu et son Envoyé. Avec pour seule espérance la félicité de la Vie Eternelle et la récompense de Dieu. Si j'ai évoqué ces femmes, ce n'est pas innocemment ! Certainement, on ne peut comparer la situation des premiers musulmans à la situation que nous connaissons aujourd'hui ! Nous ne sommes ni persécutés, ni martyrisés, ni torturés par nos familles ou par nos concitoyens ! Nous connaissons certes des difficultés, mais il s'agit de bien faibles épreuves comparées à celles de ces hommes et de ces femmes qui furent capables d'une abnégation totale, et d'actions héroïques, seulement pour Dieu. Nos épreuves sont certes légères auprès de celles qu'ils ont endurées... Nous sommes faibles ! Faibles dans notre foi, faibles dans nos engagements; nous ne sommes ni courageux, ni persévérants, nous n'avons ni constance, ni patience ! Nous ne sommes pas véritablement fraternels; nous manquons de compassion, de miséricorde à l'égard de ceux que nous appelons « frères » ou « sœur ». Nos cœurs sont étriqués dans nos poitrines... Nous sommes sans cesse préoccupés par les questions matérielles comme si notre séjour sur cette terre devait être éternel… Il n'en est rien; c'est un bref passage ! Qu'est ce que 60 ou 80 ans à côté de la vie éternelle promise dans l'au delà? Durant ce bref moment ici bas, nous devons œuvrer pour faire des provisions pour l'au delà. Notre mission est d'adorer Dieu (Dieu n'a crée les hommes et les djins que pour qu'ils L'adorent); mais L ‘adorer c'est prier, jeûner, mais également œuvrer dans le monde, pour le bonheur des humains, c'est ne pas rester indifférent'/ou silencieux devant l'injustice, la maladie, la misère. Une femme, Sawda bint Omara, est allée demander justice au calife Mouawiya à la suite des méfaits de son wali à Basra. Le Calife fut disposé à faire droit à sa demande, mais elle exigea de lui qu'il fasse justice également à tous ses concitoyens qui avaient à souffrir des mêmes méfaits. « Ce qui est juste pour moi doit l'être également pour les miens ! » Combien de nos frères, combien de nos sœurs sont ils actifs socialement et islamiquement au sein de notre communauté ? Qui fait quoi pour préparer l'avenir des musulmans ? Or, il s'agit de votre avenir, de l'avenir de vos enfants, de l'avenir des musulmans, de l'avenir de l'Islam en France ? Les premiers et les premières venus en Islam ont « sacrifié » leur temps, leur argent, leurs forces, leurs familles et parfois leurs vies pour permettre que nous soyons, aujourd'hui, musulmans ! Pour m'adresser plus spécialement à nos sœurs, je voudrais rappeler qu'à l'époque du prophète (pbsl), les femmes musulmanes, quelle que soit la noblesse de leur naissance, travaillaient durement de leurs mains. Par exemple, j'ai parlé de Asma, fille de Abou Bakr : on nous rapporte que, bien qu'elle ait été de nature fragile, elle travaillait durement dans sa maison sans se plaindre. A tel point que son père lui amena un serviteur pour l'aider. Fatima, la fille du Prophète (pbsl) et Ali, soucieux de la santé de Fatima, également fragile, demandèrent au Prophète(pbsl ) de leur donner un serviteur parmi les prisonniers. En effet, elle meulait le grain elle même pour faire son pain, portait l'eau, soignait le cheval. Elle travaillait durement. Le Prophète (pbsl) vint les visiter le soir et leur dit : « Je vais vous dire quelque chose qui vaudra mieux que ce que vous m'avez demandé. Quand vous vous couchez le soir, dites 33 fois « Dieu est le plus grand », 33 fois «Al Hamdoulillah» et 33 fois «Soubhanallah». Cela vous vaudra mieux qu'un domestique. Et Fatima fit alors ce commentaire; « Je suis satisfaite de Dieu et de son Envoyé ». Tous ces gens reposaient leur corps sur des coussins de fibres de palmier ou des nattes ! Aujourd'hui mes sœurs, vous avez nous avons un confort matériel inconnu de ceux qui nous ont précédé: électricité et eau courante, machine à laver, cuisinière, fours, ... et nous nous « amollissons » dans des lits douillets, des canapés moëlleux, etc…Cependant, les grâces de Dieu descendent toujours avec une permanence ininterrompue sur nous et si nous ouvrons nos cœurs, ni nous sommes prêts à les accueillir, il ne tient qu'à nous d'en bénéficier ! Encore faut il sans cesse être en éveil et ne pas oublier Dieu un instant ! Cela peut sembler difficile de concentrer son attention sur Dieu en permanence... mais, dès lors que vous entreprenez une activité pourvu qu'elle soit licite ne prononcez vous pas le nom de Dieu «Bismillah» ? Il convient d'en être conscient et d'avoir une intention de rappel pour que sans cesse Dieu se rappelle à nous ! Citer Link to post Share on other sites
TouTi 10 Posted March 15, 2007 Author Partager Posted March 15, 2007 Il ne faut pas dissocier la vie spirituelle de la vie profane; elles s'imbriquent l'une dans l'autre puisque Dieu est présent lors de tous les actes du musulman et même dans son for intérieur puisqu'Il connaît les pensées secrètes et aussi les intentions ! Il ne faut jamais non plus perdre de vue la finalité de notre existence : chaque créature de Dieu, musulmane ou non, est seulement de passage dans ce monde; le musulman doit employer ce court laps de temps à être le meilleur possible dans ses pratiques cultuelles (prières, jeûne, zakat, etc. ..) et également à être le meilleur dans tous les actes de la vie quotidienne (vie familiale, vie sociale, vie professionnelle, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de la communauté). En effet, chacun de nos actes profanes doit être précédé de la mention « Au nom de Dieu... », (se laver, se nourrir, voyager, entreprendre un travail...). C'est une manière de demeurer en permanence en présence de Dieu et ne rien entreprendre sans Lui demander Son assistance. Le Prophète (pbsl) a dit: « Adore Dieu comme si tu Le voyais, car si tu ne Le vois pas, Lui te voit. » Le musulman a de maintes occasions de nourrir sa foi tous les jours, en tous lieux et en toutes circonstances et non pas seulement lorsqu'il se met sur son tapis de prière, (étant entendu que la prière, au moins cinq fois par jour, est l'instant « magique » au cours duquel le musulman est face à Son Seigneur pour un entretien privilégié). En effet, outre les actes de piété proprement dits, le musulman exécute un certain nombre de tâches dites profanes qui, s'il y met une bonne intention et une bonne volonté, se traduisent encore par des actes aimés de Dieu. Ces tâches peuvent aussi bien s'accomplir à l'intérieur de l'espace familial (éducation des enfants par exemple, préparation des repas, relations avec les membres de la famille), que dans la vie professionnelle (accomplissement des tâches confiées avec conscience professionnelle et application...) ou encore dans la vie sociale (relations avec les musulmans et non musulmans, les voisins, etc...).Toutes ces actions (si elles sont accomplies dans la perspective d'agir en bien, de donner la meilleure image de l'Islam) emportent une élévation spirituelle qui permet au musulman de vivre sa foi où qu'il se trouve, n'ayant en vue précisément que la satisfaction de Dieu. Pour vous conforter dans l'idée que Dieu nous suit du regard à tout instant, je citerais pour terminer un texte extrait de hadiths cités par Abdel Qader el Jilani dans son « Kitab al Ghunya » : « Un jour une femme vint rendre visite à Aïcha pour se plaindre de son mari. Aicha lui conseilla d'attendre le Prophète (pbsl) afin de lui exposer son problème. Lorsque le Prophète (pbsl) arriva, la femme lui exposa ses griefs; après l'avoir écoutée, il lui dit: « Va et écoute ton mari ! La femme s’écria alors: - je le fais déjà ô Envoyé de Dieu ! Mais quelle récompense vais-je en tirer ? Et le Prophète (pbsl) de répondre: - Il n'est pas de femme qui ne prenne quelque chose dans la maison de son mari pour le remettre à sa place, au compte duquel Dieu n'inscrive une bonne action, n'efface une mauvaise et qu'il l'élève d'un degré. IL n'est pas de femme qui ne soit enceinte de son mari sans qu'elle ne reçoive la même récompense que celui qui veille la nuit (en prière), jeûne le jour et combat dans la Voie de Dieu. IL n'est pas de femme en accouchant qui ne reçoive la récompense de l'affranchissement d'un esclave, et, de même lorsqu'elle allaite son enfant. Lorsqu'elle sèvre son enfant, un Héraut dans le ciel l'appelle et lui dit: « O femme ! Tu n'as pas à te préoccuper de tes œuvres passées, recommence un nouveau compte pour ce qui te reste de ta vie. » Aïcha qui était présente à l'entretien, dit alors à l'Envoyé de Dieu: « Les femmes ont reçu beaucoup (de la part de Dieu). Et vous les hommes, que vous reste t il ? » Et le Prophète répondit alors: « Il n'est pas un homme qui ne prenne la main de sa femme pour la cajoler au compte duquel Dieu n'inscrive une bonne action. S'il l'embrasse, ce sont deux bonnes actions. S'il s'unit à elle, cela vaut mieux que ce monde et tout ce qu'il contient. Lorsqu'il se lave pour se purifier, l'eau ne passe pas sur un poil de sa barbe sans que ne soit inscrite, à son compte, une bonne action,effacé une mauvaise et qu’il ne soit élevé d’un degré. Ce qu’il reçoit pour une grande ablution est préférable à ce monde et tout ce qu’il contient. Dieu vante cet homme auprès des anges et dit : « Voyez mon Serviteur qui s’est lavé clans la nuit froide afin de se purifier de l’impureté majeure (janaba), tout plein de la certitude que Je suis son Seigneur. Soyez témoins que Je lui ai pardonné. (cité par Abd Qâdir Al Jilani dans son Kitab al Ghonya). Si le temps le permet, l’anecdote sur Abou Yazid el Bistami et sa mère.On trouve dans l'histoire qui suit un magnifique exemple de ce qu’il faut faire pour servir à la fois Dieu et ses parents. Abou Yazid el Bistami fut un des grands maîtres spirituels de l’Islam au 3ème siècle de l'Hegire. Tout d'abord, avant même sa naissance, tandis qu'il était encore dans le ventre de sa mère, chaque fois que celle ci mangeait un aliment de provenance illicite ou douteuse, il s’agitait tellement qu'elle était obligée de rejeter ce qu'elle avait avalé. Dans sa jeunesse, Abou Yazid fréquenta l'école coranique et lorsqu’il fut amené à étudier le verset suivant: « Sois reconnaissant envers Moi et envers tes deux parents » (Loqman 31/13), il en demanda le sens exact à son maître. Celui-ci lui expliqua donc que ce verset signifiait: « témoigne à Dieu ta reconnaissance en le servant et témoigne ta reconnaissance envers tes deux parents en les servant ». Abou Yazid se rendit alors auprès de sa mère et lui dit: « Je viens de lire dans le Coran tel verset signifiant que Dieu me recommande de Le servir et de te servir. Mais je ne peux servir dans deux endroits à la fois I Aussi je te propose ou de demander à Dieu de me donner à toi afin que je te serve, ou de me donner à Dieu afin que je Le serve» Sa mère lui répondit puisqu’il en est ainsi je te donne à Dieu et je te fais remise de mes droits. Abou Yazid quitta alors sa mère et son pays et s'exerça pendant trente ans à mener une vie ascétique dans les déserts de Syrie, marchant nus pieds et ne se laissant pas aller au sommeil. Il se consacra au service de trois cent soixante treize maîtres spirituels. Il se rendit aussi à La Mecque, auprès de la Kabaa puis à Médine pour saluer le Prophète (pbsl). Malgré tous les efforts qu'il déployait et le long chemin parcouru, il n’obtenait pas tout ce qu'il espérait de Dieu. Il lui vint alors la pensée d'aller revoir sa mère. Il reprit donc le chemin de son pays. Un matin, il arriva à la maison de sa mere et appliqua son oreille à la porte. Il entendit alors celle ci qui, après avoir terminé ses ablutions adressait cette invocation à Dieu: « O mon Seigneur ! Bénis mon pauvre exilé ! Fais que les cœurs de ses Maîtres spirituels se réjouissent à cause de lui et accorde lui la grâce de la vertu ! Entendant ces paroles, Abou Yazid se mit à pleurer. Il frappa à la porte de sa mère qui demanda: « qui est là ? C'est ton exilé ! » répondit il. Elle ouvrit la porte et le serrant dans ses bras en pleurant elle dit: « O mon fils ! Séparée de toi que j'étais, mes yeux ont perdu la vue et ma taille s'est courbée. Et tous deux versèrent beaucoup de larmes. Plus tard Abou Yazid disait: « Ce que j’aurais dû savoir avant tout, est précisément, ce que je n’ai appris que plus tard : servir ma mère ! Ce que je cherchais en me livrant à tant de pratiques religieuses, en me mettant au service des autres, en m’exilant loin des miens et de mon pays, voici comme je l’ai trouvé après être venu auprès de ma mère : Une nuit, elle me demanda de l’eau et comme il n’y en avait pas dans la cruche, j’allais en puiser. C’était une nuit d’hiver et le froid était très vif. En attendant que je revienne avec l’eau et comme il n’y en avait pas dans la cruche, j’allais en puiser. C’était une nuit d’hiver et le froid était très vif. En attendant que je revienne avec l’eau, ma mère se rendormit. Je me tins donc près d’elle, la cruche pleine à la main, jusqu’à ce qu’elle se réveille. Elle me demanda alors de l’eau, mais lorsque je voulu lui en donner, il se trouve que cette eau avait gelé et que le cruche était collée à ma main. Pourquoi ne poses-tu pas la cruche à terre ?, me demanda-t-elle Parce que je craignais de ne pas être prêt au moment où vous me demanderiez de l’eau ! » Ensuite ma mère me demanda : « Ouvre un des battants de la porte afin que je me rende compte, si nous sommes au matin... - Est-ce le battant droit ou gauche que je dois ouvrir ? demandais-je de crainte d’agir contrairement à sa volonté et d’être ainsi rebelle. Et c’est dans cette même nuit que Dieu m’accorda tout ce que je lui demandais. Mme Malika Dif (Ecrivain et conférencière) Citer Link to post Share on other sites
Guest Jouljoul Posted March 15, 2007 Partager Posted March 15, 2007 Bonjour, TouTi ... ... je ne suis qu'une femme ordinaire et je n'aimerai pas être un sommet de la vertu ... rien n'est plus lourd fardeau que d'être vue comme un ange ... donc, je me contente de mon état ordinaire qui est déjà un don du Créateur ... Citer Link to post Share on other sites
TouTi 10 Posted March 18, 2007 Author Partager Posted March 18, 2007 Salam Elkhayem, Très bien passé, merci ... dans les règles de la religion ... c'est à dire sans tradition à deux balles ... :04: Citer Link to post Share on other sites
noubat 10 Posted March 18, 2007 Partager Posted March 18, 2007 mabouk alk ya Touti ! Citer Link to post Share on other sites
CELESTE 10 Posted March 19, 2007 Partager Posted March 19, 2007 personnellement, mes droits je lés prend je n’attends pas qu’on me les octrois ! le rôle de la femme victime de l’homme c’est pathétique, si la femme dès le départ impose sa personne dans les règles de l’art il ne devrai pas y avoir de problème alors au lieu de ressasser nos obligations envers les hommes faudrait peut être parler du respect de l’espace des deux concernés ! Citer Link to post Share on other sites
TouTi 10 Posted March 22, 2007 Author Partager Posted March 22, 2007 J'ai toujours adoré quand les hommes rappellent les devoirs des femmes ! :04: Disons que lorsqu'il ne s'agit pas de soi, vaut mieux se contenter de rappeller et parler des droits. Après toi ... Citer Link to post Share on other sites
fleursdesert 10 Posted January 16, 2012 Partager Posted January 16, 2012 besoin de conseil bonjour, marié depuis 30 ans mon marie me parle plus depuis 4 mois pc j'ai ma mère chez nous malade (Alzheimer) esq c'est hallal un homme qui parle pas à sa femme comme ça. Citer Link to post Share on other sites
KEYBOARDZAPPER 6 451 Posted February 4, 2012 Partager Posted February 4, 2012 besoin de conseil bonjour, marié depuis 30 ans mon marie me parle plus depuis 4 mois pc j'ai ma mère chez nous malade (Alzheimer) esq c'est hallal un homme qui parle pas à sa femme comme ça. ton mari est fâché avec toi a cause de ta mère qui devient une charge psychologiquement lourde... Citer Link to post Share on other sites
Guest prenpalatete Posted February 4, 2012 Partager Posted February 4, 2012 besoin de conseil bonjour, marié depuis 30 ans mon marie me parle plus depuis 4 mois pc j'ai ma mère chez nous malade (Alzheimer) esq c'est hallal un homme qui parle pas à sa femme comme ça. fleur du desert et si c'etait le test de vérité pour ton mari? ce qui me semble etre le problème pour lui, s'il se pretend musulman:c'est la raison pour il ne te parles plus :je connais un etre cher et proche qui est athée et qui a eu une attitude adorable avec sa belle-mère malade qui était chez lui :donc est-ce lié à la foi ou à sa sensibilité:la reponse me parait évidente,bon courage,c'est trés dur... Citer Link to post Share on other sites
souad27 10 Posted February 5, 2012 Partager Posted February 5, 2012 besoin de conseil bonjour, marié depuis 30 ans mon marie me parle plus depuis 4 mois pc j'ai ma mère chez nous malade (Alzheimer) esq c'est hallal un homme qui parle pas à sa femme comme ça. bjr, seule conseil occupez vous de votre maman qui est excusez-mooi de dire sa mais surement elle est sur la fin!! n'oubliez jamais que "le paradis ce trouve sous le pied de la mère"!! l'être humain pour pas dire "l'homme" est égoiste!!! Allah y chaffia Citer Link to post Share on other sites
Kariana 10 Posted February 5, 2012 Partager Posted February 5, 2012 besoin de conseil bonjour, marié depuis 30 ans mon marie me parle plus depuis 4 mois pc j'ai ma mère chez nous malade (Alzheimer) esq c'est hallal un homme qui parle pas à sa femme comme ça. rabi yahdieeeeeeee, Citer Link to post Share on other sites
mertaw 10 Posted February 5, 2012 Partager Posted February 5, 2012 bjr, seule conseil occupez vous de votre maman qui est excusez-mooi de dire sa mais surement elle est sur la fin!! n'oubliez jamais que "le paradis ce trouve sous le pied de la mère"!! l'être humain pour pas dire "l'homme" est égoiste!!! Allah y chaffia excuser moi de ma franchise, mais ton mari n'est pas obligé (legalement ou religieusement parlant) d'accueillir ta mére chez lui. essayer de comprendre pourquoi il ne veut pas de ta mere chez lui (est ce qu'il ta mere s'entendait bien avec lui avant qu'elle soit malade....), lui parler de la recompense dans l'au de là, pour lui faire accepter cette situation Citer Link to post Share on other sites
Guest framboise Posted February 5, 2012 Partager Posted February 5, 2012 excuser moi de ma franchise, mais ton mari n'est pas obligé (legalement ou religieusement parlant) d'accueillir ta mére chez lui. essayer de comprendre pourquoi il ne veut pas de ta mere chez lui (est ce qu'il ta mere s'entendait bien avec lui avant qu'elle soit malade....), lui parler de la recompense dans l'au de là, pour lui faire accepter cette situation excusez moi mais s'il s'agissait de ma mère, je ne la laisserai tomber pour aucun plouc, même si j'aurai passé cinquante ans avec lui, et aussi magnifique soit il. Citer Link to post Share on other sites
Joan34 10 Posted February 5, 2012 Partager Posted February 5, 2012 excuser moi de ma franchise, mais ton mari n'est pas obligé (legalement ou religieusement parlant) d'accueillir ta mére chez lui. essayer de comprendre pourquoi il ne veut pas de ta mere chez lui (est ce qu'il ta mere s'entendait bien avec lui avant qu'elle soit malade....), lui parler de la recompense dans l'au de là, pour lui faire accepter cette situation En France, les enfants doivent assistance aux parents et réciproquement. Citer Link to post Share on other sites
Smiley 15 Posted February 5, 2012 Partager Posted February 5, 2012 excuser moi de ma franchise, mais ton mari n'est pas obligé (legalement ou religieusement parlant) d'accueillir ta mére chez lui. essayer de comprendre pourquoi il ne veut pas de ta mere chez lui (est ce qu'il ta mere s'entendait bien avec lui avant qu'elle soit malade....), lui parler de la recompense dans l'au de là, pour lui faire accepter cette situation Ok, mais si la mére a d'autres enfants qui peuvent la prendre en charge. Citer Link to post Share on other sites
orchidee-fleur 10 Posted February 6, 2012 Partager Posted February 6, 2012 Je dirais tout juste que la belle mère malade, doit etre acceptée chez son gendre par humanité. Citer Link to post Share on other sites
Guest NAZOO Posted February 6, 2012 Partager Posted February 6, 2012 Fleursdesert bon courage et Allah yachfi ta maman Citer Link to post Share on other sites
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