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L’eau se fait rare


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Mesures spéciales pour l’est du pays

L’eau se fait rare

 

 

El Watan

le 03.08.17|12h00 uneeeee_2628231_465x348.jpg.bc31e1590c95913d7e2113aebc317ab5.jpg

 

 

Plusieurs wilayas de l’est du pays et des Hauts-Plateaux connaissent une diminution de la ressource hydrique qui a contraint les pouvoirs publics à préconiser des mesures d’urgence pour gérer la pénurie.

Depuis le début de l’été, les médias font état, chaque jour, de manifestations de citoyens pour dénoncer qui un retard dans la livraison de l’eau, qui un arrêt quasi total de l’alimentation en eau potable. L’Algérie a donc soif et si la nature a déjà fait son œuvre en la transformant en pays aride, la main de l’homme est également responsable de cette situation, avec notamment une mauvaise distribution de cette ressource précieuse.Dans les wilayas du Sud, du Nord mais surtout de l’Est, les actions de protestation contre la pénurie d’eau potable sont fréquentes. Les contestations restent souvent à un stade local, mais le cri de détresse est trop fort pour ne pas être entendu. Une image saisissante de ce désarroi a été donnée récemment par un reportage de la télévision publique : au moment où la journaliste se rend chez un citoyen d’un village de la wilaya de Boumerdès qui a acquis deux citernes pour s’approvisionner en eau potable de ses propres moyens, l’eau arrive comme par miracle ! Il est vrai que le directeur des ressources en eau de la wilaya assistait au tournage. Mais les citoyens ne sont pas dupes et ils ont dénoncé la manipulation.Comme dans ce village de Chabet El Ameur, des dizaines d’autres protestent. Partout. L’alerte a donc été entendue et le ministre des Ressource en eau, Hocine Necib, a réuni, début juillet et dans l’urgence, les directeurs de wilaya de son secteur. Une occasion pour le membre du gouvernement de tenir un langage de vérité : près de 14 millions d’Algériens sont touchés par «la soif». L’image est sans doute exagérée. Le ministre évoque ainsi 16 wilayas touchées par des perturbations d’alimentation en eau potable. Ce sont des wilayas situées essentiellement dans la partie est du pays, où l’eau est rare, qui sont touchées par cette «soif».Mais si la nature a en effet privé cette région d’eau de pluie, la main de l’homme a une nouvelle fois aggravé la situation. C’est le cas, par exemple, de la wilaya de Biskra où, de l’aveu même du ministère des Ressources en eau, des branchements sauvages de certains exploitants agricoles privent des milliers d’habitants d’eau potable. «La ressource existe, mais elle est mal exploitée», précise ainsi Smaïl Amirouche, directeur des Ressources en eau au ministère.Pour tenter de juguler le problème, les autorités multiplient les initiatives. Hocine Necib sort souvent sur le terrain pour rassurer la population quant à la sincérité des responsables. Mais sa parole est souvent confrontée à une réalité reconnue même en haut lieu : au niveau local, peu de choses se font. C’est le cas notamment des mesures visant à limiter les pertes dans les réseau de distribution et des sanctions contre ceux qui pratiquent des branchements sauvages. Ces décisions vont être reportées à l’année prochaine puisque l’été est déjà à sa moitié !

Ali Boukhlef

 

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