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Rohingyas de Birmanie


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Rohingyas de Birmanie

87.000 réfugiés au Bangladesh en 10 jours

 

 

El Watan

le 04.09.17 | 17h19

 

Les Rohingyas de Birmanie sont chaque jour plus nombreux à fuir au Bangladesh: ils sont près de 87.000 à avoir pris la route de l'exode après dix jours de violences qui ont isolé la Birmane Aung San Suu Kyi sur la scène internationale.

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Quelque 20.000 personnes restent coincées à la frontière entre la Birmanie et le Bangladesh

 

En tout, "87.000 sont arrivés depuis le 25 août", a annoncé lundi le bureau de coordination de l'ONU au Bangladesh.Les violences ont commencé avec l'attaque ce jour-là d'une trentaine de postes de police par les rebelles de l'Arakan Rohingya Salvation Army (ARSA), qui dit vouloir défendre les droits bafoués de la minorité musulmane rohingya. Depuis, l'armée birmane a lancé une vaste opération dans cette région pauvre et reculée, l'Etat Rakhine, poussant des dizaines de milliers de personnes sur les routes, au risque d'une crise humanitaire et faisant, selon elle, 400 morts, dont 370 "terroristes" rohingyas. Depuis le début des violences, 90 affrontements ont eu lieu entre l'armée et les rebelles, plus de 2.600 maisons ont été détruites dans des villages non musulmans ainsi que 138 dans des villages musulmans, a affirmé lundi le bureau de la chef du gouvernement Aung San Suu Kyi dans un communiqué. Selon l'ONU, quelque 20.000 personnes restent coincées à la frontière entre la Birmanie et le Bangladesh, dans l'attente d'être autorisées à la franchir. Plus de 2.000 d'entre elles, dont de nombreux enfants, qui se cachaient sur une île du Bangladesh ont été renvoyés en Birmanie. "Ils nous disaient +où devrions-nous aller? Ils nous tuent là-bas, nos maisons sont incendiées+", a témoigné un responsable bangladais, Farid Ahmed, interrogé par l'AFP. "Si ça continue, nous allons avoir de gros problèmes. Mais c'est impossible d'arrêter ce flux, ces gens sont partout", s'inquiétait lundi un garde-frontière bangladais, interrogé par l'AFP dans la ville frontalière de Cox's Bazar.

Violences interethniques

Les violences interethniques sont fréquentes en Birmanie depuis des années, entre la majorité bouddhiste et la minorité musulmane, concentrée dans cette région de l'ouest du pays. La minorité rohingya, entassée dans des camps de fortune côté birman aussi, est sans accès aux écoles, aux hôpitaux, au marché du travail. La Birmanie est sous l'emprise d'un nationalisme bouddhiste considérant les musulmans comme une menace. Et les autorités birmanes, au premier rang desquelles Aung San Suu Kyi, considèrent le million de Rohingyas comme des immigrés illégaux du Bangladesh voisin, même s'ils vivent en Birmanie depuis des générations. Le mot même de "Rohingya" est tabou en Birmanie, où on parle de "Bangladais". Victime collatérale de la crise: le service birman de la BBC ne sera plus diffusé à la télévision en Birmanie pour avoir employé le mot "rohingya" dans es programmes. La BBC a dénoncé lundi "une censure". Depuis le début de la crise, les réseaux sociaux se sont enflammés, notamment contre les médias internationaux mais aussi les ONG étrangères, accusés d'être pro-Rohingyas.

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apres les palestiniens ,voila maintenant que le monde musulman nous sort la carte de la victimisation en utilisant les rohingyas - je suis convaincu qu'aucun musulman ne sait ou se trouve la birmanie ,ni que cette ethnie existait mais le monde s'enflamme sur les reseaux sociaux -il faut defendre les rohingyas parce qu'ils sont victimes des bouddhistes ....certes toute oppression est condamnable mais il aurait fallut aussi pour etre credible condamner avec autant de vehemence le massacre des yezedi par daech en syrie - l'exclusion de 10 millions de syriens de leur pays par l'islam de daesch -les attentats commis au nom d'allah dans les terrasses de café ,les avions ,les stades ,les salles de concert ect ....il aurait fallut condamner le genocide de 200.000 algeriens par les barbares , le meurtre de 350.000 syriens par d'autres musulmans ....qu'essaie t on de faire avec cette histoire de birmanie? essaie t on de faciliter le recrutement de djihadiste en syrie ou ailleurs en utilisant la frustration du musulman dans sa position de victime eternelle....

 

 

 

 

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apres les palestiniens ,voila maintenant que le monde musulman nous sort la carte de la victimisation en utilisant les rohingyas - je suis convaincu qu'aucun musulman ne sait ou se trouve la birmanie ,ni que cette ethnie existait mais le monde s'enflamme sur les reseaux sociaux -il faut defendre les rohingyas parce qu'ils sont victimes des bouddhistes ....certes toute oppression est condamnable mais il aurait fallut aussi pour etre credible condamner avec autant de vehemence le massacre des yezedi par daech en syrie - l'exclusion de 10 millions de syriens de leur pays par l'islam de daesch -les attentats commis au nom d'allah dans les terrasses de café ,les avions ,les stades ,les salles de concert ect ....il aurait fallut condamner le genocide de 200.000 algeriens par les barbares , le meurtre de 350.000 syriens par d'autres musulmans ....qu'essaie t on de faire avec cette histoire de birmanie? essaie t on de faciliter le recrutement de djihadiste en syrie ou ailleurs en utilisant la frustration du musulman dans sa position de victime eternelle....

 

 

 

 

salut,ta oublier aussi que il faut arrêter de aller au hadj pour ne plus financer le terrorisme mais sa beaucoup refusent obstinement de le faire parce que ils elles suivent les imam

Edited by santini
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Sur la crise des Rohingyas, le discours ambigu d'Aung San Suu Kyi

 

 

HuffPost Algérie

Publication: 19/09/2017 15h05

Mis à jour: 19/09/2017 15h06 n-AUNG-SAN-SUU-KYI-large570.jpg.7a8739c00385ff8a0fab8903de101493.jpg

 

La dirigeante birmane Aung San Suu Kyi s'est efforcée mardi de répondre aux critiques de la communauté internationale sur la crise des Rohingyas sans s'aliéner la puissante armée birmane, ni une opinion publique aux profonds sentiments anti-musulmans.

S'exprimant à Naypyidaw quelques heures avant l'ouverture de l'Assemblée générale de l'ONU, elle a d'ailleurs fait le choix de parler en anglais pour sa grande adresse télévisée, un discours destiné au monde, qui n'était même pas sous-titré pour ses concitoyens. Elle n'y reprend pas la rhétorique distillée par son gouvernement depuis plus de trois semaines de crise, qui assimilait les Rohingyas à des terroristes. Mais elle évite aussi de critiquer frontalement la puissante armée, avec laquelle elle doit composer. Une ambiguïté relevée par les analystes. "Ce n'est pas qu'une question de langue, mais de contenu", relève Maël Raynaud, consultant indépendant spécialiste de la Birmanie: "elle n'a pas grand chose à dire à la Nation, qui la soutient quasiment à l'unanimité". A travers le pays, des milliers de Birmans s'étaient rassemblés pour regarder le discours sur écran géant, l'occasion surtout de montrer leur soutien à Aung San Suu Kyi en agitant son portrait et le drapeau national.

"Nous n'avons rien compris du discours d'Aung San Suu Kyi. Mais nous voulons lui montrer notre soutien. Quand son discours a été fini, nous avons applaudi et sommes rentrés chez nous", a expliqué à l'AFP Cho Cho, une habitante de l'Etat Karen, dans le nord-est du pays.

L'adresse à la Nation annoncée a d'ailleurs été rebaptisée au dernier moment "briefing diplomatique".Aung San Suu Kyi l'a elle-même expliqué d'entrée de jeu dans son discours, rappelant que cette année, elle n'avait pas pu se rendre à l'Assemblée générale des Nations unies en raison de cette crise et comptait "partager avec la communauté internationale les défis auxquels est confrontée" la Birmanie.

- discours pour l'ONU -

Avec ce discours à Naypyidaw, la capitale administrative, devant un parterre d'ambassadeurs, "elle tente de regagner un peu de crédibilité internationale, sans pour autant s'aliéner les militaires et l'opinion publique", très xénophobe dans son ensemble, estime lui aussi Phil Robertson, représentant de l'ONG Human Rights Watch pour l'Asie. Elle a évité cette fois-ci de dénoncer l'"iceberg de désinformation" des médias internationaux, qu'elle critiquait comme pro-rohingyas dans un communiqué début septembre, mettant alors de l'huile sur le feu, dans un pays gagné ces dernières semaines par un forte colère contre la communauté internationale. Elle s'est abstenue aussi de marteler l'expression "terroristes extrémistes", qui revient sans cesse dans ses communiqués de presse en birman.Elle qui est critiquée pour sa froideur a même eu des élans compassionnels dans son discours, se disant "profondément désolée" pour les victimes du conflit, avec plus de 420.000 membres de la minorité musulmane des Rohingyas réfugiés au Bangladesh depuis des attaques, le 25 août, de rebelles rohingyas. Cela n'a pas empêché les critiques de fuser, Amnesty International dénonçant sa "politique de l'autruche".

"Elle n'est pas allée assez loin dans la reconnaissance du fait que les militaires sont derrière" les incendies de villages et divers abus dans la zone de conflit et agissent avec des milices bouddhistes extrémistes, regrette Laura Haigh, spécialiste de la Birmanie à Amnesty International.

Le service de presse d'Aung San Suu Kyi assure de son côté que la traduction en birman du discours d'Aung San Suu Kyi sera bientôt disponible sur le site internet du gouvernement.

 

Le discours d'Aung San Suu Kyi as t-elle apaisé les critiques / Zadhand

 

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  • 3 weeks later...

Drame des Rohingyas

Aung San Suu Kyi persona non grata au Royaume-Uni

 

algerie1 | Boudjemaâ Selimia (Londres)

05 Octobre 2017 | 16:26

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Aung San Suu Kyi devrait incessamment être déchue de son prix de la liberté d’Oxford en raison de sa réponse à la crise de Rohingya.

La leader de facto de la Birmanie, diplômée de l’Université d’Oxford, a été honorée en 1997 pour son «combat pour la démocratie ». Mais la mairie Oxford a voté à l’unanimité une motion qui considère que cette haute distinction « n’est plus appropriée» compte tenu de la position controversée de Suu Kyi, très critiquée pour son inaction eu égard aux atrocités perpétrées contre les musulmans Rohingya dans l’Etat Rakhine de Birmanie. Pour rappel, depuis le mois d’Aout écoulé, plus de 500 000 personnes ont fui le pays pour se réfugier au Bangladesh. Un drame humanitaire d’une ampleur incommensurable.La réputation de la ville Universitaire Britannique emblématique d’Oxford est «altérée en honorant celle qui a fermé les yeux face à ce drame», a estimé le conseiller municipal et membre du parti travailliste Mary Clarkson, lors d’une allocution de présentation de la motion de retrait de la prestigieuse distinction à Aung San Suu Kyi. L’élu Travailliste a tenu à rappeler que malgré « la réaction de l’ONU qui a qualifié le problème «de pur nettoyage ethnique », Aung San Suu Kyi continue à nier le fait qu’il s’agisse t bien d’une campagne d’épuration ethnique et rejette les nombreuses allégations de violence sexuelle contre les femmes Rohingyas, estimant que tout ce qui a été dit sur ce problème est fortement exagéré.Dans un discours prononcé à la fin septembre, sa première déclaration publique sur le sujet depuis le début de l’exode des réfugiés, Mme Suu Kyi a condamné toutes les violations des droits de l’homme et a promis de punir les coupables. Mais en réalité elle a délibérément tenté de reléguer au second plan les accusations de nettoyage ethnique et a omis de critiquer les actions de l’armée dans la crise des Royinga. Son discours a été décrit par le directeur d’Amnesty International pour la région, James Gomez, comme «un cocktail de mensonges et de blâmes adressés aux victimes». Il est donc clair la leader Birmane est désormais persona non grata partout au Royaume-Uni. Une action similaire a été engagée par le Conseil municipal de la ville de Sheffield dans le nord de l’Angleterre pour lui retirer le titre honorifique de la ville, après le dépôt d’une pétition signée par des milliers de résidents de la ville, qui se sont dit déçus par l’attitude et le silence observé par Aung San Suu Kyi sur les exactions commises dans son pays à l’égard des musulmans Royingya. Une autre importante syndicale britanniques en l’occurrence, Unisson, deuxième syndicat de en Grande-Bretagne, a annoncé son intention de lui suspendre son titre de membre honoraire. Ceci au moment où plus de 400 000 personnes ont exprimé leur souhaitde voir Suu Kyi être déchue de son prix Nobel de la paix, mais l’Institut Nobel à laisser entendre

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