Nouvelle flambée des prix sur les marchés

[zadhand 546]

CONSÉQUENCE DES DYSFONCTIONNEMENTS DANS LES CIRCUITS DE DISTRIBUTION

Nouvelle flambée des prix sur les marchés

 

liberte-algerie

le 14-09-2017 12:00

La pomme de terre est cédée à 80 dinars, la tomate à 150 dinars et la salade a atteint la barre des 200 dinars.

Pas de répit pour les ménages. Après les dépenses importantes pour l’achat du mouton, pour l’habillement des enfants à la veille de l’Aïd, et celles liées à la rentrée scolaire, voici qu’ils sont de nouveau confrontés à une nouvelle flambée des prix des fruits et légumes. En effet, dans des marchés de détail, la pomme de terre était cédée hier à 80 dinars le kilogramme, la tomate à 150 dinars, l’aubergine entre 100 et 120 dinars, la salade à 150-200 dinars, la courgette à 180 dinars, la carotte à 100 dinars.Le prix du produit le plus consommé, la pomme de terre, passe près du simple au double en moins d’une année. Ce qui montre l’absence de régulation ou l’insuffisance de la capacité de l’État à maîtriser le marché. En effet, l’État a monté un système de régulation du produit opérationnel depuis plusieurs années, via un office public qui devait stocker en période de production ou de surproduction et l’écouler pendant les périodes de soudure afin de maintenir les prix entre 35 et 45 dinars. Ce système ne semble pas fonctionner de manière optimale puisqu’il n’a pu empêcher la flambée des prix de la pomme de terre actuellement. Pour les autres produits, même topo. “Il y a des règles inhérentes au marché des fruits et légumes. Sur le plan international, c’est la règle de l’offre et de la demande qui préside. En Algérie, il y a plusieurs règles : la règle des intempéries, la règle des jours de fête, la règle des feux de forêt. Malheureusement, l’augmentation des prix, chacun l’interprète comme il veut. En fait, les hausses périodiques des fruits et légumes sont injustifiées. Au début de l’été, il y a eu une abondance de fruits et légumes jamais vécue selon certains commerçants. Cela n’a pas empêché, quelques semaines après, une augmentation importante des prix de ces produits”, commente M. Zebdi, président d’une association de consommateurs. Le ministère du Commerce peine donc à réorganiser les marchés de gros de fruits et légumes, à faire respecter la réglementation en attendant la réception de marchés de gros plus modernes.Cette situation dure depuis au moins deux décennies. Résultat des courses, la vente à plusieurs mains ou la multiplication des intermédiaires dans la chaîne de distribution des fruits et légumes est à l’origine des périodiques flambées des prix sur le marché. En un mot, la spéculation bat son plein, matérialisée également par la rétention de produits afin de profiter à la veille des fêtes ou certaines circonstances des hausses de prix. Devant ces récurrentes pratiques spéculatives, l’État s’avère impuissant. On enregistre une absence de volonté politique pour réorganiser les marchés et lutter contre les pratiques spéculatives. Les éléments de désordre restent nombreux : absence de traçabilité, ventes sans facture, pas d’identification des intervenants dans la chaîne de distribution : producteurs-intermédiaires - marchands activant dans l’informel, multiples infractions à la réglementation : fardage, absence de calibrage des fruits et légumes, manque d’hygiène, problèmes de conditionnement et de stockage. À ces dysfonctionnements, l’État ne touche pas. Du coup, les pouvoirs publics semblent montrer qu’ils ne sont pas là pour protéger le pouvoir d’achat des ménages.Cette situation est l’une des raisons du fossé qui se creuse entre les responsables et les citoyens. Ces derniers, de plus en plus sceptiques, risquent de ne plus accorder confiance à ceux qui sont censés régler leurs difficultés.

K. Remouche

 

[Aghabie 20 060]

Ils jettent beaucoup ou laissent pourrir ensuite ils essaient d'écouler leur marchandises, ils font trop gâchis, que voulez-vous faire.

Ces derniers, de plus en plus sceptiques, risquent de ne plus accorder confiance à ceux qui sont censés régler leurs difficultés.

 

c est ce qui se passe depuis longtemps