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Charte pour la Paix et la Réconciliation Nationale


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Charte pour la Paix et la Réconciliation Nationale

Au nom de l’intérêt suprême

elmoudjahid

PUBLIE LE : 30-09-2017

 

« La réconciliation nationale n’est pas un abandon ni une désertion, mais un fait de civilisation. »

 

L’Algérie célèbre en ce 29 septembre 2017, l’anniversaire de l’adoption par référendum de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale qui lui a été soumise par le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Cet acte dont l’importance était déterminante pour l’avenir du pays a été approuvé par une écrasante majorité (97,38% des voix, avec un taux de participation record de 79,76%).

Le Chef de l’Etat a insisté sur les vertus de cette réconciliation nationale, faisant appel à toutes les Algériennes et à tous les Algériens pour pardonner, sans oublier, se tourner résolument vers l’avenir et réinventer une nouvelle manière de vivre ensemble. Il a aussi insisté sur le fait qu’elle représente un choix conscient qui privilégie l’intérêt suprême de la nation, un choix stratégique qui permet de résorber les plaies et que la réconciliation nationale n’est pas un abandon, ni une désertion, mais un fait de civilisation pour lequel notre peuple a pris massivement option.La sécurité, la paix et la stabilité ont été définitivement rétablies. Cette politique a été mise en œuvre avec sérénité, détermination et surtout animée d’une profonde conviction dans la capacité du peuple algérien à tourner sans haine ni esprit de revanche, la douloureuse page de la tragédie nationale, à réintégrer ses enfants égarés et à travailler à la construction d’une Algérie fondée sur l’égalité, la justice et la liberté pour tous, sans exclusion. La sécurité, la paix et la stabilité ont été réalisées grâce aussi à la forte mobilisation des institutions politiques, militaires, sécuritaires et administratives de l’Etat, de la population et de toutes les forces vives autour de la mise en œuvre de cette œuvre. De son expérience amère dans la lutte contre l’extrémisme, le terrorisme, ses causes et ses répercussions, l’Algérie a retenu une précieuse leçon et dont l’expérience en la matière, a servi de modèle unanimement reconnu. Aussi décisive qu’elle puisse l’être, la seule défaite sécuritaire du terrorisme reste toujours partielle, car pour se justifier, celui-ci exploite et met au service de ses objectifs, les insuffisances et lacunes qui existent nécessairement dans toute société. Dès lors, les autorités ont adopté une stratégie de riposte qui vise à mettre la société dans son ensemble, et chaque citoyen, à l’abri de toute influence ou manipulation par les tenants de l’extrémisme et du terrorisme. Cette riposte repose en permanence et essentiellement, sur l’approfondissement constant de la démocratie participative, du renforcement de l’Etat de droit et de la justice sociale ainsi que sur la promotion d’un développement « pluriel » qui offre des opportunités et des chances égales à chaque Algérien. L’on ne peut être que convaincu que le combat à livrer à ce grave fléau, s’impose au quotidien et dans tous les domaines d’activité, qu’ils soient politiques, institutionnels, économiques, culturels, cultuels, éducationnels ou sociaux. Pour donner des résultats concrets, il requiert nécessairement la collaboration active de l’ensemble des institutions nationales, de tous les partenaires sociaux et de tous les citoyens, le maintien d’un haut niveau de mobilisation et de vigilance de tous les services de sécurité dans des missions régaliennes de protection de l’ordre public et de la sécurité des personnes et des biens. D’autre part, la mise en œuvre d’une politique globale de dé-radicalisation combinant des mesures à la fois politiques, économiques, sociales, culturelles et religieuses, mettant à contribution d’importantes ressources de la nation. Par cette voie, l’Algérie s’attelle à rassembler tous ses enfants autour de nos valeurs millénaires de tolérance, de pardon et de solidarité pour construire un avenir libéré de la menace du terrorisme, de sa matrice, l’extrémisme et de toute tentative ou tentation de dérive de cet acabit.

Justice sociale et égalité des chances

L’Etat de droit ainsi que la démocratie participative, incluant tous ceux qui respectent l’ordre constitutionnel et les lois de la République et rejettent la violence, sont parmi les instruments les plus efficaces dans la lutte contre ce fléau transfrontalier. C’est d’autant plus vrai qu’un développement basé sur la justice sociale et l’égalité des chances constitue un rempart solide contre leur propagande et autres campagnes de recrutement. Dans cet esprit, notre pays s’est dotée d’institutions républicaines qui fonctionnent dans un cadre constitutionnel pluraliste, fondé sur la primauté du droit, la légitimité des urnes et le respect de la volonté populaire, librement exprimée dans le cadre de consultations électorales périodiques. L’amélioration constante de la gouvernance, la lutte contre la bureaucratie ainsi que la décentralisation et l’association des acteurs locaux et de la société civile à la gestion des affaires locales sont autant d’instruments de lutte contre l’extrémisme, la marginalisation et les injustices.Le pays a poursuivi, sous l’impulsion du Président de la République, en 2011, sa dynamique de construction d’institutions solides et pérennes par l’adoption d’une nouvelle génération de réformes institutionnelles, politiques et socio-économiques culminant par l’adoption d’une nouvelle Constitution.

M. B.

 

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