Jump to content

Arabie saoudite: Onze princes et des dizaines d'ex-ministres arrêtés lors d'une purge sans précédent


Recommended Posts

[h=1]Arabie saoudite : princes et ministres visés par une purge historique[/h] [h=2]Ces arrestations font suite à la création d'une commission anticorruption dirigée par le prince héritier. Les comptes bancaires des inculpés seront gelés.SOURCE AFP[/h] Publié le 05/11/2017 à 10:07 | Le Point.fr La purge sans précédent qui a eu lieu samedi 4 novembre en Arabie saoudite, où onze princes et des dizaines de ministres, actuels ou passés, ont été arrêtés. Une opération qui doit permettre au prince héritier, Mohammed ben Salman, de consolider son pouvoir. Le célèbre milliardaire et homme d'affaires Al-Walid ben Talal fait partie des princes appréhendés samedi soir, a indiqué une source gouvernementale à l'AFP après la mise en place d'une nouvelle commission anticorruption présidée par le prince héritier, conformément à un décret royal.

Parallèlement, Metab ben Abdallah, chef de la puissante garde nationale saoudienne, un temps considéré comme prétendant au trône, le chef de la marine Abdallah Al-Sultan et le ministre de l'Économie Adel Fakih ont été abruptement limogés dans le cadre de cette purge sans précédent. Les arrestations et les limogeages interviennent au moment où le prince Mohammed, 32 ans, fils du roi Salman lui-même âgé de 81 ans, ne cesse de consolider son pouvoir au milieu de changements économiques et sociaux inédits dans le royaume ultraconservateur. [h=3]11 princes et 4 ministres arrêtés[/h]

Selon la chaîne satellitaire Al-Arabiya (à capitaux saoudiens), onze princes, quatre ministres et des dizaines d'anciens ministres ont été arrêtés, alors que la commission anticorruption a ouvert des enquêtes sur des affaires, pour certaines assez anciennes, dont une concerne les inondations meurtrières ayant dévasté en 2009 la ville de Jeddah (Ouest). Un responsable gouvernemental a donné à l'Agence France-Presse une liste de 14 personnalités de haut rang limogées ou arrêtées incluant le prince Al-Walid. Le cours des actions de Kingdom Holding Company, société internationale d'investissement détenue à 95 % par le prince Al-Walid, a chuté de 9,9 % à l'ouverture de la Bourse de Riyad dimanche, avant de terminer la séance à - 7,6 %. Le procureur général d'Arabie saoudite a confirmé l'ouverture d'un «  certain nombre  » d'enquêtes. «  Les suspects se voient accorder les mêmes droits et le même traitement que n'importe quel autre citoyen saoudien. La position et le statut d'un suspect n'influencent pas l'application ferme et juste  » de la loi, a déclaré le procureur Cheikh Saoud Al Mojeb qui fait lui-même partie de la commission anticorruption.

 

Avec ces arrestations, «  le royaume ouvre une nouvelle ère et une politique de transparence, de clarté et de responsabilité  », a déclaré, dimanche, le ministre des Finances Mohammed al-Jadaan, ajoutant que ces actions «  décisives préserveront le climat pour les investissements et renforceront la confiance dans l'État de droit  ». Le Haut Comité des oulémas, un organe religieux influent, a très vite réagi en affirmant que la lutte anticorruption était «  aussi importante que le combat contre le terrorisme  ». Une source de l'aviation a par ailleurs indiqué à l'Agence France-Presse que les forces de sécurité avaient cloué au sol des avions privés, peut-être pour empêcher que certaines personnalités quittent le territoire. «  L'étendue et l'ampleur de ces arrestations semblent être sans précédent dans l'histoire moderne de l'Arabie saoudite  », a affirmé à l'Agence France-Presse Kristian Ulrichsen, spécialiste du Golfe à l'institut Baker de l'université Rice, aux États-Unis. «  Si la détention du prince Al-Walid ben Talal se confirme, elle constituera une onde de choc sur le plan intérieur et dans le monde des affaires internationales  », a estimé cet expert. [h=3]Une nouvelle Arabie «  modérée  »[/h]

Cette vaste purge a eu lieu moins de deux semaines après une intervention-choc du prince héritier, surnommé MBS, à un forum économique d'investisseurs le 24 octobre à Riyad. Ce jour-là, il avait promis une nouvelle Arabie «  modérée, ouverte et tolérante  », en rupture avec l'image d'un pays longtemps considéré comme l'exportateur du wahhabisme, version rigoriste de l'islam qui a nourri nombre de djihadistes à travers le monde. «  Nous n'allons pas passer 30 ans de plus de notre vie à nous accommoder d'idées extrémistes et nous allons les détruire maintenant  », avait-il assuré. En septembre, les autorités avaient annoncé la levée de l'interdiction faite aux femmes de conduire – une révolution – mais, peu auparavant, elles avaient déjà procédé à des arrestations dans les milieux religieux et intellectuels. Des ONG avaient alors dénoncé «  l'autoritarisme  » de MBS.

 

Selon des analystes, nombre de ces dissidents critiquaient la politique étrangère musclée de Mohammed ben Salman, comme le boycott du Qatar, ainsi que certaines réformes comme la privatisation d'entreprises publiques et la réduction des subventions de l'État. Contrôlant les principaux leviers du pouvoir, de la défense à l'économie, Mohammed ben Salman semble chercher à étouffer les contestations internes avant tout transfert formel du pouvoir par son père. Des diplomates étrangers disent que, vu son jeune âge, MBS pourrait être roi pendant un demi-siècle.

 

 

Les comptes bancaires des personnalités saoudiennes arrêtées pour corruption présumée feront l'objet d'enquêtes et seront gelés, a annoncé dimanche le ministère de l'Information. «  Tout bien et toute propriété liés à ces cas de corruption seront enregistrés comme propriété de l'État  », a écrit le ministère sur un compte Twitterofficiel, ajoutant que tous les biens «  résultant de la corruption seront restitués à l'État  ». Le ministère a précisé que les transactions et les transferts bancaires «  seront interdits  » pour tout individu et institution concernés par les enquêtes, «  quel que soit leur statut  ».

 

Link to post
Share on other sites

Très bien, voilà un exemple pour l'Algérie, je pense que notre déficit serait bien vite comblé. Par contre BMS est aussi contesté par certains de son peuple. Je trouve l'arabie très fermée, on sait que très peu de choses.

Link to post
Share on other sites

on entend plus personne ni el arifi ,ni el quaradawi et tarik ramadan a ete mis hors d'etat de nuire en europe ! -ça n'a evidement rien a voir avec la corruption -tous les pays arabes sont corrompus et des corrupteurs -ce n'est donc pas nouveau ...il me semble que ce nouveau prince a reçu des ordres de donald trump ! soit il fait quelque chose pour calmer les arabes et les arabisés soit il rase tout...donald trump lui a deja fait payer le butin en lui faisant signer pour 300 milliards de contrats il y a quelques mois -ça c'etait le prejudice financier ou la jazya a payer pour l'occident en une fois et maintenant il veut qu'il fasse taire les integristes et ses financiers en faisant un virage a 180 degré .

 

je crois que le conflit qui a commencé il y a 1500 ans se termine aujourd'hui ,les arabes sont vaincus et doivent se replier vers le village de qoreich ! c'est la fin du monde arabo musulman ,la fin de leur empire colonial .

Link to post
Share on other sites
Très bien, voilà un exemple pour l'Algérie, je pense que notre déficit serait bien vite comblé. Par contre BMS est aussi contesté par certains de son peuple. Je trouve l'arabie très fermée, on sait que très peu de choses.

 

l'arabie saoudite est une hydre a plusieurs tetes ! il y a une tete chez nous mais la tete principale est en arabie si on coupe celle la ,les autres sont désorientées !...si on leur coupe les vivres , il n'y aura plus d'islamistes chez nous cela va favoriser l’émergence de forces démocratiques...je pense que très bientôt on va voir disparaître les chaines de télévision avec les prédicateurs , les cheikhs ne seront plus rémunérés ,on ne construira plus de mosquées et ne recevra plus de reliures de abou huraeyra .... je me demande comment on va faire pour leur renvoyer la statue de okba ? dans un carton ou en pieces detachées ?...si la place se libère je suis prêt a financer celle de koceyla a la place .

Link to post
Share on other sites

Mercredi, le géant de la malbouffe a prêté allégeance après la publication d’un décret peu après l’aube.

 

 

Jusque hier, et la publication d’un décret, Mohammed Ben Nayef, 57 ans, alors ministre de l’Intérieur, était prince héritier de la couronne d’Arabie saoudite.

Mais coup de théâtre, le roi Salman a choisi d’écarter ce dernier pour promouvoir son fils de 31 ans, Mohammed Ben Salman, désormais donc prince héritier et vice-premier ministre.

Pour les raisons de ce revirement de situation et ses conséquences, particulièrement dans la région en crise, nous vous invitons à consulter la presse, notamment internationale.

Hier, les membres de la famille régnante comme les simples citoyens se sont rendus au palais royal situé à La Mecque pour prêter allégeance au futur roi ; tandis que sur Twitter c’est la filiale saoudienne du géant de la malbouffe, McDonald’s qui fit publiquement allégeance au nouveau prince héritier.

 

 

 

 

Cette allégeance au prince héritier Mohammed Ben Salman se fait « selon le Coran et la Sunna », précise McDonald’s dans ce tweet. L’enseigne promet écoute eet obéissance et souhaite la paix et la sécurité au royaume bien-aimé.

La pratique – allégeance d’une entreprise au futur souverain – est peut-être courante en Arabie saoudite. Mais vu de France, un tel tweet de la part de McDonald’s est cocasse.

[Edit vendredi 23 juin 19h25]

D’autres grands noms de la malbouffe ont aussi prêté publiquement allégeance au prince héritier. Ci-dessous le tweet de Domino’s Pizza.

 

 

 

 

Là Burger King

 

 

 

 

et une quatrième enseigne, Jan Burger

 

 

 

 

S’agissant de McDonald’s, l’enseigne saoudienne est allée jusqu’à acheter une pleine page de publicité dans au moins un journal, comme on peut le constater dans le tweet ci-dessous.

 

 

 

 

Dans cette publicité publiée mercredi 21 juin jour du décret, McDonald’s indique « renouveler son allégeance et son obéissance » au roi Salman, « serviteur des deux mosquées sacrées » et « soutenir Amir Mohammed bin Salman, son fils, qui devient ministre de la Défense et Premier ministre et qui va être désigné successeur [du roi] ».

Puis McDonald’s, toujours à propos du nouveau prince héritier, prie pour que « Dieu lui octroie sagesse et lui permette de diriger le royaume ». Et de signer « Avec paix et prosperité, McDonald’s ».

[h=2]Arabie saoudite : McDonald’s, Domino’s, Burger King prêtent allégeance au futur roi[/h]

Par Al-Kanz

 

 

Link to post
Share on other sites

ça me parait bizarre cette histoire ! des arabes qui luttent contre la corruption c'est comme des eskimos qui se mettent a renoncer a se nourrir de poissons ou de phoques.... des ministres arretés ,un missile intercepté pas loin de ryad envoyé par le yemen , des tensions avec l'iran ....on fait arrêter un dirigeant d'une compagnie pétrolière le prince el walid .

 

ça ressemble a un scenario ,un stratageme joué par les saoudiens avec la complicité des autres arabes pour soutenir le prix du petrole ! on est pas loin des 60 dollars !...meme les americains sont favorables a un tel scenario parce qu'ils exportent du petrole desormais et qu'une hausse les arrangerait.

Link to post
Share on other sites

[h=1]MBS prêt à la guerre totale contre l’Iran[/h]

Le dauphin est décidement sur tous les fronts. Et il semble résolument prêt à en découdre avec l'Iran. Alors qu'il a lancé une purge anticorruption inédite depuis samedi en Arabie saoudite, le prince héritier Mohammad ben Salmane, dit MBS, est en effet monté au créneau hier contre Téhéran, s'invitant dans cette guerre des mots contre son adversaire chiite. « L'implication de l'Iran dans la fourniture de missiles aux houthis est une agression militaire directe par le régime iranien et pourrait être considérée comme un acte de guerre contre le royaume », a déclaré hier Mohammad ben Salmane, cité par l'agence officielle saoudienne SPA. Lundi, les autorités saoudiennes avaient accusé l'Iran d'être derrière un tir de missile de rebelles yéménites intercepté au-dessus de l'aéroport international de Riyad, qui pourrait, selon elles, « équivaloir à un acte de guerre ».

 

Depuis mars 2015, Riyad est à la tête d'une coalition de pays sunnites aidant les forces gouvernementales yéménites dans leur guerre contre les houthis et leurs alliés, maîtres de la capitale Sanaa depuis septembre 2014. Le prince Mohammad, également ministre de la Défense, est considéré comme l'instigateur de l'intervention saoudienne au Yémen. Sa prise de parole, hier, reflète sa détermination à vouloir poursuivre une diplomatie agressive, notamment depuis qu'il a obtenu « carte blanche » pour gérer les affaires du pays, lors de sa nomination comme prince héritier en juin dernier. Et il n'hésite pas à asseoir son pouvoir en gérant tous les fronts, internes comme externes.

 

 

 

 

Lundi, Riyad avait en outre estimé que le Liban lui avait déclaré la guerre en raison de ce qu'il considère comme des agressions commises contre le royaume par le Hezbollah, soutenu par l'Iran. Le gouvernement libanais sera « traité comme un gouvernement qui a déclaré la guerre à l'Arabie saoudite », a affirmé le ministre saoudien des Affaires du Golfe, Thamer al-Sabhane, dans un entretien à la chaîne de télévision al-Arabiya. Dans le communiqué annonçant sa démission, Saad Hariri faisait état d'un complot en vue de l'assassiner et accusait l'Iran et le Hezbollah d'entretenir les tensions dans le monde arabe.

 

https://www.lorientlejour.com/article/1082724/mbs-pret-a-la-guerre-totale-contre-liran.html

 

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...