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Crise yéménite

les Houthis affirment que l'ex-président Ali Abdallah Saleh a été tué

 

El Watan

le 04.12.17 | 14h30

 

Les rebelles Houthis au Yémen ont affirmé lundi que l'ex-président Ali Abdallah Saleh --avec lequel ils étaient entrés en conflit la semaine dernière-- avait été tué lors de combats dans la capitale Sanaa.

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Ali Abdellah Salah , apparemment sans vie, avec une profond entaille à l'arrière de la tête.

 

"Le ministère de l'Intérieur (contrôlé par les rebelles) annonce la fin de la milice de la trahison et la mort de son chef (Ali Abdallah Saleh) et d'un certain nombre de ses éléments criminels", a dit la chaîne de télévision des Houthis, Al-Massira, en citant un communiqué. La mort de l'ancien président, âgé de 75 ans, n'a pas été immédiatement confirmée par son parti, le Congrès populaire général (CPG), ou par des proches.Des photos et des vidéos, apparemment filmées par des rebelles, ont circulé sur les réseaux sociaux, juste avant l'annonce des Houthis, montrant ce qui semble être l'ancien président, apparemment sans vie, avec une profond entaille à l'arrière de la tête. Une vidéo l'a montré transporté dans une couverture fleurie, les traits figés, et la chemise ensanglantée. Un photographe de l'AFP a pu s'approcher de la résidence de l'ancien président à Hadda, quartier du sud de la capitale, mais n'a pas pu y entrer. Il a constaté que la résidence avait été endommagée par des combats. Ali Abdallah Saleh a présidé le Yémen pendant 33 ans avant de céder le pouvoir en 2012 sous la pression de la rue. Il s'est allié en 2014 avec les rebelles chiites Houthis, soutenus par l'Iran, pour prendre le contrôle de Sanaa avant d'annoncer ces derniers jours la rupture de cette alliance. Des responsables Houthis l'avaient ensuite menacé de mort. La crise entre M. Saleh et les Houthis pour le contrôle des finances et le partage du pouvoir, aggravée par des soupçons de contacts secrets entre l'ex-président et Ryad, a dégénéré dans la capitale yéménite qu'ils contrôlaient ensemble depuis plus de trois ans. Des combats ont éclaté entre ces alliés, faisant au moins 100 morts ou blessés de part et d'autre depuis mercredi dernier, selon une source sécuritaire et des sources hospitalières. Dans un coup de théâtre, M. Saleh s'était dit prêt samedi à ouvrir "une nouvelle page" avec les Saoudiens qui étaient devenus ses ennemis ces dernières années.

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dans les democraties arabes c'est toujours comme ça que les grands leaders arabes finissent ! ...j'ai suivi le conflit au début mais avec les conflits arabes au bout de quelques semaines on ne sait plus ni pourquoi ,ils ont commencé ni ou ils veulent aller ....vous avez remarqué c'est toujours pareil , chacun crée sa brigade , chacun sort son drapeau islamique ,les groupes se scindent en petits groupes avec des emirs qui veulent monter un harem et voler eux aussi ce qui peut etre volé ....après les destructions pour y trouver une justification morale -et oui sans justification morale on pourrait les comparer a des betes sauvages -alors ils nous diront que les sionnistes ont favorisé le conflit ou que les americains sont derriere parce qu'ils veulent leur prendre leur pétrole .

 

au yemen y a pas de petrole et aucun scud yemenite ne menace tel aviv .

 

peut être qu'un jour il faudra grillager le monde arabe tout en leur fournissant des kalaschnikovs pour qu'ils jouent a leur jeu preferé sans déranger les autres.

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